Espérance.

je compare notre situation actuelle à celle de mai 68.
En ces temps là........Quand la déferlante est arrivée....Pas d'intellectuels de notre coté ou se taisaient, pas de poètes, d'artistes, de chanteurs, et les séminaristes emmenaient leur copine dans leur chambre. Le peuple de Dieu se taisaient, sidéré, perplexe, interloqué, ne sachant que faire ni que penser. Je me souviens en 69; je revenais en permission du service militaire, et dans le train de ce mois glacé de février contemplant la terre froide et nue des champs labourés, je pensais au printemps synonyme pour moi de la quille, et je me disais désolé:
Quarante ans de désert.
Et maintenant, là, aujourd'hui, c'est indéniable. Maintenant à perte de vue un léger duvet verdoyant recouvre la lande. Maintenant désormais un peuple se lève, et réfléchit dans le bon sens et des pensées très profondes. Ho ! ce n'est encore qu'un léger duvet ; nous ne sommes pas encore très nombreux. Et puis nous ne faisons pas de bruit, nous avançons discret sans faire de bruit. Mais nous avançons, et rien, non rien ne peut plus arrêter la semailles nouvelle une fois qu'elle a levé. Et ça va encore demander du temps, combien, nul ne le sait, mais nous allons devenir épis de blés.
Et il faut trois choses pour le blés = la Vérité, la résistance et le combat. Et tout est contenu dans le combat. Il faut se battre. Le combat c'est la joie et le quitter c'est la tristesse. Et à chacun son combat. Pour l'une ce sera être mère de famille et pour un autre passer une thèse, entrer au couvent, militer à Vita ou aux Veilleurs, mais à chacun son combat, et finalement, c'est notre propre cœur qui nous dit si on est dans le combat ou non.
Aussi laissez-moi finir par un petit poème =

Bonjour,

A te lire,  Philippe, tôt le matin, voilà le chant que m'inspire ton partage et que je vous partage. 

Par les frères Martineau en famille : Le temps des veilleurs !

Très bon et saint Mardi de la 5 ème semaine de Pâques.