| | Du site "Benoit et moi" 2019. | |
| | Auteur | Message |
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Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 1 Fév - 20:54 | |
| La nouvelle Eglise anti-dogmatique qui cède au relativisme !
En partage, vu sur le site "Benoit et moi", en référence à l'avant dernier ouvrage de AM Valli : "Come la Chiesa fini"
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/la-nouvelle-eglise-antidogmatique.php | |
| | | violaine regardant
Messages : 160 Date d'inscription : 11/05/2017
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 1 Fév - 21:52 | |
| hé oui Francoise, c'est la religion de l'homme définitivement installée avec ce pape qui détruit notre véritable église,
Violaine | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 2 Fév - 18:07 | |
| https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/02/01/les-dubia-dun-pretre/?fbclid=IwAR0ks_yw2L1Qs3CG3W5OXcfLXa37Rj1ML6zx_uhZcnKDbW4U45WWFa1ibng ← JMJ 2022 au Portugal : « c´est une grande joie » !
Notre Dame d’Anguera – Convertissez-vous, car de votre conversion beaucoup de choses en dépendent … → Les dubia d’un prêtrePublié le février 1, 2019par lavoixdedieuMagnifique et courageux témoignage d’un prêtre de terrain qui écrit à Aldo Maria Valli EN SIGNANT DE SON NOM pour lui confier sa douleur et sa perplexité face au Pontificat actuel – et qui a même été sanctionné pour cela! (16/1/2019, page mise à jour)Ce témoignage est un démenti cinglant aux fantasmes complotistes desfans de Bergoglio (eh oui, eux aussi!): impossible en effet de relier cet homme de Dieu, manifestement d’une foi profonde, à quelque mouvement d’extrême-droite piloté à distance par… (mais par qui, au juste?), ou (encore plus absurde) à quelque lobby financé par les « ultra-libéraux » d’Outre-Atlantique, dont la Cour papale fait son miel.On observera également qu’on est très loin des scandales pédophiles, qui sont pourtant le seul angle retenu par les médias: même s’il est important, il n’est qu’une petite partie – et un symptôme – du problème. La carence de l’information est ici criante, et explique pourquoi François, malgré son action délétère pour la foi et pour l’Église, continue à bénéficier d’une certaine (et inexplicable) popularité parmi les catholiques – au moins dans le monde occidental: ces derniers ignorent tout simplement ce qui se passe au Vatican sous François. Il faut donc rendre hommage à des journalistes comme Aldo Maria Valli, grâce à qui les faits en cause sont accessibles à un public plus large, même s’il reste trop limité, car malheureusement, les critiques, du moins en France, tournent en circuit fermé.VOICI TOUS MES ‘DUBIA‘ DE PRÊTRE ET DE RELIGIEUX[url=http://magnifique et courageux t%C3%A9moignage d%27un pr%C3%AAtre de terrain qui %C3%A9crit %C3%A0 aldo maria valli en signant de son nom pour lui confier sa douleur et sa perplexit%C3%A9 face au pontificat actuel - et qui a m%C3%AAme %C3%A9t%C3%A9 sanctionn%C3%A9 pour cela%21 %2816/1/2019)]Aldo Maria Valli[/url] 16 janvier 2018 Ma traduction* * *Chers amis lecteurs, la lettre que vous trouverez ci-dessous m’a été envoyée par un prêtre et religieux, appartenant à une grande congrégation présente dans différents pays (1). C’est un témoignage significatif, qui met en lumière une réalité beaucoup plus répandue qu’on ne l’imagine. L’auteur exprime de manière simple et claire les raisons pour lesquelles il a commencé à ressentir de la perplexité face à ce pontificat et pourquoi il croit qu’aujourd’hui l’Église est dans une situation devant laquelle une prise de conscience résolue est nécessaire. Comme c’est souvent le cas pour ceux qui osent exprimer des doutes et poser des questions sur l’enseignement de François, le prêtre a lui aussi été sanctionné et paie donc personnellement. Mais il n’y a pas de victimisme de sa part. Seulement l’observation implicite du peu de liberté réelle qu’il y a dans l’Église actuelle, face aux appels répétés à la parhésie, autrement dit au droit-devoir de dire franchement ce que l’on pense.Mais surtout, je remercie le prêtre d’une chose: de s’être exprimé à visage découvert, en signant sa lettre. En fait, nous sommes entourés de trop de don Abondio (2).A.M.V.Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur (Ps 118,26)QUI JE SUISJe suis un prêtre religieux de soixante-deux ans, et trente-six ans de ministère, appartenant aux Fils de l’Amour Miséricordieux. Depuis décembre dernier, j’ai été suspendu a divinis par mon Supérieur général: je ne peux plus dire la messe en public, prêcher ou confesser. Je peux seulement célébrer en privé. (Et je peux aussi écrire à Aldo Maria Valli… au moins pour le moment.) Pour l’instant, la sanction est de six mois, mais sa durée réelle n’est connue que par le Seigneur. Les motivations en sont les suivantes:1. parce que dans le Canon de la Messe, après le nom de François, j’inclus aussi la mémoire du Pape Émérite Benoît 2. parce que dans ma prédication, quand le thème l’exige, j’exprime ma perplexité sur certaines positions doctrinales et morales du Pape Bergoglio.Je voudrais souligner que j’ai fait tout cela dans le cadre de mon ministère ordinaire: d’abord dans deux petites églises de campagne et ensuite dans deux petites chapelles de ville. Je n’ai pas cherché d’amplification médiatique ni provoqué de clameurs inutiles. Et en parlant de ces arguments, je pense que j’ai transmis non pas un goût de la critique gratuite, mais le sentiment d’une vraie préoccupation intérieure; et j’ai essayé non pas tant de persuader les auditeurs par la force, mais de les aider à raisonner sur les faits, afin de comprendre «ce qui bout dans la marmite» dans l’Église.Néanmoins, la suspension est arrivée. J’accepte tranquillement, je ne discute pas… et je rends grâce.CE QUE JE PENSEEn 2013, j’ai accueilli l’arrivée du pape Bergoglio comme une forte rafale de vent, venant de la lointaine Pampa, capable de balayer en peu de temps les vapeurs et les brumes qui pesaient sur le Vatican et l’Église. Puis tout a changé avec la publication d’Amoris laetitia en 2016. Je me souviens d’avoir tourné et retourné le chapitre VIII de cette Exhortation pendant un mois entier, dans une tentative désespérée d’y trouver une quelconque inspiration, jusqu’à ce qu’il me faille me rendre à l’évidence: ce chapitre était ambigu et contradictoire, et une telle caractéristique ne pouvait être accidentelle! J’ai donc pleinement partagé l’initiative des quatre cardinaux qui, quelques mois après, ont présenté les cinq dubia; et j’ai été profondément déçu que le pape Bergoglio n’ait pas voulu répondre et clarifier. C’est à ce moment-là que la confiance dans le Pape Bergoglio a commencé à vaciller; et un terrible soupçon a fait son chemin dans mon esprit: certaines prophéties qui circulent depuis longtemps, comme celles liées à La Salette, à Fatima, ou à plusieurs autres révélations privées, évoquant la possibilité d’«une grande apostasie» à partir du sommet de l’Eglise, sont-elles en train de se réaliser? C’est dans cette perspective que j’ai commencé à évaluer les écrits, les paroles et les gestes du Pontife.LES QUESTIONS QUE JE ME POSECette observation critique m’a amené à me poser beaucoup de questions sur le Pape argentin: certaines plus complexes et articulées, d’autres plus simples et plus populaires. Comme, par exemple, les suivantes:¤ Pourquoi en 2016 n’a-il pas voulu répondre aux questions clarificatrices des cardinaux des dubia, et a-t-il au contraire alimenté les interprétations les plus aventurées de son document, augmentant ainsi la confusion théorique et pratique ? ¤ Pourquoi, en 2017, a-t-il brusquement éloigné le Cardinal Müller de ses fonctions de Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, exactement cinq ans après sa nomination, et ne lui a-t-il donné aucun autre poste ? ¤ Pourquoi, encore en 2017, a-t-il accueilli la statue de Luther au Vatican, se faisant photographier devant lui; et ensuite, pourquoi a-t-il cru bon de célébrer le cinq centième anniversaire de la Réforme, renforçant ainsi la voix de ceux qui prétendent qu’un très grave processus de protestanisation de l’Eglise catholique est en cours? ¤ Pourquoi se prévaut-il officiellement et de façon répétée de la collaboration d’une personnalité aussi discutablequee le père jésuite américain James Martin, champion déclaré de l’idéologie du gender et de la cause homosexuelle ? ¤ Pourquoi, depuis le début de son pontificat jusqu’à aujourd’hui, ne parvient-il pas à dire un mot clair sur la question très délicate de la communion aux divorcés remariés et aux époux protestants de fidèles catholiques ? ¤ Pourquoi, depuis le début de son pontificat jusqu’à aujourd’hui, s’agenouille-t-il devant les personnes à qui il lave les pieds, mais ne peut le faire devant Jésus-Sacrement, ni pendant la consécration, ni quand il est devant le Très Saint Sacrement solennellement exposé (alors qu’il y a à côté de lui un prie-Dieu avec tout ce qu’il faut de coussins, et que tous les autres – cérémoniaires et célébrants – sont prostrés sur le sol)? J’avoue que ce dernier point me fait littéralement exploser: pourquoi fait-il cela? quel genre de message veut-il envoyer? et à qui veut-il l’envoyer? J’aimerais que quelque « gardien de la révolution » me réponde.LA QUESTION DE FONDCeci étant, certains me demanderont: «Mais toi, considères-tu que Bergoglio est encore le Pape?» Je réponds: jusqu’à ce qu’on ait officiellement démontré que la démission de Benoît ou le conclave de 2013 ont présenté de graves irrégularités (chose qui n’est certainement pas à la portée de n’importe qui), Bergoglio est Pape à plein titre, et ses actes de juridiction ont pleine valeur. Dans ce domaine important, en effet, de simples soupçons (aussi crédibles et répandus soient-ils) ne suffisent pas, mais des certitudes absolues et irréfutables sont nécessaires. Ceci n’enlève rien au droit et au devoir de tout baptisé d’exprimer sa critique en cas d’enseignements ou de comportements pontificaux inadéquats, comme l’ont fait l’apôtre Paul «à visage découvert» (cf. Ga 2, 11) et Jésus lui-même qui l’appelle «Satan» (cf. Mc 8, 33) envers Simon Pierre. Dans le cas où la situation se précipiterait avec des initiatives encore plus inconsidérées (par exemple, dans le domaine oecuménique ou liturgique), il faudra s’en tenir aux indications de quelque cardinal plus éclairé et plus courageux (en effet, une prise de position claire et formelle prise par «un nombre significatif de cardinaux» semble de moins en moins probable). Est-il possible qu’il n’y en ait même pas un qui soit prêt à honorer pleinement la couleur pourpre qu’il porte?Mais évitons de nous projeter trop loin dans le futur. Limitons-nous à confier chaque chose au Seigneur, en le suppliant de se réveiller de son profond sommeil, de calmer le vent et la mer, et de reprendre en main le gouvernail de sa barque.LES RAISONS POUR LESQUELLES J’ÉCRISJ’ai décidé d’écrire mon propre témoignage pour deux raisons.Primo. Pour m’adresser à beaucoup d’autres prêtres et religieux qui, depuis 2016, connaissent les mêmes difficultés que celles que j’ai évoquées plus haut; et qui expérimentent eux aussi, de la part de leurs supérieurs respectifs, toutes sortes de vexations morales: réprimandes, menaces, renvoi, marginalisation, suspensions, etc. Je voudrais les encourager fraternellement; et leur rappeler que dans ces cas nous avons le droit et le devoir de «défendre la Vérité» (au cas où, à notre avis, elle serait menacée), mais nous n’avons aucune possibilité de «défendre notre personne» (même dans le cas de décisions lourdes contre nous). Et je voudrais aussi les inviter à offrir leurs propres tribulations à la très aimable personne du Pape Benoît XVI: afin que le Seigneur le soutienne physiquement et spirituellement, jusqu’à l’accomplissement complet de sa douloureuse mission. En effet – et nul ne doit l’oublier – Benoît a renoncé à «faire le Pape», mais il n’a pas renoncé à «être Pape». Afin qu’il constitue encore un point de référence sûr pour tous ceux qui aiment vraiment l’Église: en particulier, avec son exemple d’immolation silencieuse et priante.Secundo. Pour m’adresser à ce nombre toujours croissant de fidèles laïcs qui trépignent d’impatience, dans leur désir de faire quelque chose de concret et d’utile, pour soutenir la maison de Dieu qui s’écroule comme la basilique de Norcia [en partie détruite lors du terrible tremblement de terre du 24 août 2016, cf. benoit-et-moi.fr/2016]; des fidèles laïcs qui sont plus conscients et aguerris qu’on ne l’imagine. Je voudrais leur dire de se battre pour cette juste cause avec tous les moyens à leur disposition, mais, de ne jamais, sous aucun prétexte, quitter l’enclos officiel de l’Église catholique, même si celle-ci devait devenir « fausse » de la tête aux pieds. La «vraie» Église, même réduite à «un petit reste», n’a pas besoin de produire de schismes déclarés, car elle survivra dans le cœur de ceux qui restent fidèles au véritable Magistère de l’Église, au milieu d’une majorité hostile.Dans la situation dramatique dans laquelle nous sommes précipités, il est suffisant de faire une sorte de «résistance interne et souterraine», comme celle des premiers chrétiens envers l’Empire romain, païen et intolérant, attendant que le Seigneur et la Sainte Vierge accomplissent leurs plans de purification sur l’Église et sur le monde.Père Gabriele Rossi, FAM==================================================================================== | |
| | | violaine regardant
Messages : 160 Date d'inscription : 11/05/2017
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 2 Fév - 21:43 | |
| merci Philippe pour cet excellent témoignage de ce prêtre, une seule chose ou je ne suis pas d'accord, " ne pas quitter l'église meme si elle devient fausse" le Saint Sacrifice ne sera et n'est déjà plus dans certaines eglises puisque les paroles vraies de la consécration ne sont pas prononcées, sans parler de shisme, il faut aller dans les églises ou la messe valide est dite et ou les vrais sacrements sont pratiqués," bapteme, mariage, confession etc. Voila c'est mon avis mais ce temoignage devrait figurer dans certains forums ou ce pape est idolatré et ou la vérité n'est pas dite, je pense à toutes ces âmes qui boivent ces paroles et son sur le chemin de la fausseté. violaine | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Dim 3 Fév - 7:58 | |
| Violaine, dans l'ensemble je suis entièrement d'accord avec toi. Ce qui manque en ce moment dans l'Église c'est un mouvement de gilets jaunes, même si Bergoglio nous envoie ses sbires pour nous crever les yeux (nous aveugler). Nous sommes au temps des imposteurs.
Au reste nous somme parfaitement dans la doctrine, puisque le CEC nous prévient art 375 :
“Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. (L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22))."
Allez courage, d'où ce forum pour nous soutenir dans l'épreuve. Même si nous ne sommes pas très nombreux ; mais Marie sait ce qu'elle fait et qu'importe la gloriole. je préfère que l'on soit à quatre ou cinq dans la Vérité que quinze milles dans l'erreur (suivez mon regard). ==================================================================================== | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 16 Mar - 8:43 | |
| En partage, vu sur le site "Benoit et moi", article daté du Vendredi 15 mars 2019 :
Eglise d'Argentine : les voyants sont au rouge.
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/eglise-dargentine--les-voyants-sont-au-rouge.php
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 16 Mar - 11:51 | |
| Cette fumisterie ne va pas pouvoir durer longtemps ==================================================================================== | |
| | | violaine regardant
Messages : 160 Date d'inscription : 11/05/2017
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 16 Mar - 20:56 | |
| Philippe
Comment ne pas voir les fumées de satan dans notre pauvre église, c'est bien la désolation, la honte, de voir tout cela, mais nous avons été prévenu, l'église est sur le chemin du golgotha , l'église a voulu s'ouvrir au monde, on en voit le résultat !
Violaine | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Sam 1 Juin - 6:44 | |
| Lu sur "Benoit et moi" : Affaire McCarrick... suite.
Dur, dur à avaler, hein ! Un pape qui nous ment... et avec quel aplomb ! Prions pour lui au cours de notre neuvaine à l'Esprit-Saint.
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/une-leon-de-journalisme.html | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Dim 2 Juin - 19:34 | |
| - Benoit et moi a écrit:
- Cette affirmation frise l'impudeur. «Plusieurs fois?» A qui? Quand? Où? Il n'a jamais rien dit en public, ni même en privé, puis rapporté en public. Une telle affirmation est soit un pur mensonge, soit le résultat d'un déséquilibre.
Il y a aussi une troisième possibilité : Effectivement il ne se souvient vraiment pas, soit parce qu'un problème aussi grave le laisse indifférent, soit parce qu'il a un très grave problème de mémoire remettant en cause sa capacité de gouverner ; je n'en crois rien bien sûr. ==================================================================================== | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mar 9 Juil - 8:08 | |
| Lu sur "Benoit et moi" : ... Epouvantable si avéré.
* Abus : les terribles accusations de Mgr. Vigano.
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/abus-les-terribles-accusations-de-mgr-vigano.php ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 12 Juil - 16:18 | |
| Lu sur "Benoit et moi" : * Mort de Vincent : l'abandon des pasteurs.
http://benoit-et-moi.fr/2019/actualite/mort-de-vincent-labandon-des-pasteurs.html
... Nous sommes tous plus ou moins coupable. Nous n'avons pas pu changer le cours des choses... sauf que nous, nous n'avions qu'un tout petit petit pouvoir face aux autres "tortionnaires" qui avaient préparé le terrain depuis longtemps. Honte à eux. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mar 23 Juil - 17:17 | |
| Du site "Benoit et moi 2017" - Retour en arrière.
* Le mystère de la nomination de Mgr. Paglia.
http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/le-mystere-de-la-nomination-de-paglia.html ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 31 Juil - 9:15 | |
| Lu sur "Benoit et moi" - 29 juillet 2019 - * La valse hésitation des cardinaux.http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/07/29/la-valse-hesitation-des-cardinaux/ Mon tout petit commentaire : C'est vrai que nous comprenons que ce ne soit pas facile pour certains cardinaux... les temps sont durs. Rester en Eglise et suivre ce pape chaotique et, en même temps, trouver les bons termes pour dénoncer ce qui n'est pas dans la ligne de ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné depuis toujours, est un exercice compliqué. Cela donne d'autant plus de mérites à ces cardinaux comme le Cardinal SARAH : prions pour eux... et aussi pour le pape François.Finalement, même si nous les laïcs, nous sommes mis sur la touche quand nous dénonçons ce qui ne va pas actuellement dans l'Eglise, c'est tout de même plus facile pour nous... enfin, bon, ce n'est pas aisé tous les jours ! | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 31 Juil - 20:11 | |
| Je pense qu'ils craignent que l'Eglise ne suive pas et qu'ils passent pour des sortes de Monseigneur Lefebvre. Beaucoup de fidèles et même de prêtres et d'évêques n'ont même pas conscience de ce qui se passe en ce moment. ====================================================================================
Dernière édition par Philippe le Ven 20 Sep - 11:26, édité 1 fois | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 20 Sep - 10:08 | |
| Du site "Benoit et moi" - 18 septembre 2019 - * A qui profite tout ce discours sur un schisme à venir ?www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/09/18/rumeurs-de-schisme-cui-prodest/ Rumeurs de schisme: cui prodest? Sep 18, 2019 | Actualités, Premier planLa réponse (formidable de lucidité) de Phil Lawler: ce sont les soutiens progressistes de François qui veulent que les catholiques orthodoxes se séparent en premier, « les laissant libres ensuite de mettre en œuvre leur propre programme révolutionnaire ». C’est un piège!Phil Lawler
A qui profite tout ce discours sur le schisme?Phil Lawler [url=http://]Catholic Culture[/url] 17 septembre 2019 Ma traductionPourquoi parlons-nous même de schisme? Qui a entamé cette conversation extraordinaire et quels sont les intérêts qu’elle sert ?Ross Douthat, dans le New York Times, admet avoir utilisé le terme « schisme » il y a longtemps, comme une possibilité théorique – qu’il considère aujourd’hui (à juste titre) comme lointaine. Mais à présent, le pape François parle calmement de la perspective d’un schisme, et dit même que cela ne l’effraie pas [cf. Chronique d’un schisme annoncé] – ce qui, comme je l’ai souligné, est effrayant en soi.Comment en sommes-nous arrivés là, si vite? Comment en sommes-nous arrivés à un point où le journal laïc le plus prestigieux du pays soulève l’idée que les catholiques américains pourraient se séparer de l’Église universelle, et où le Pontife considère cette perspective comme une possibilité sérieuse ?Les critiques américains du Pape ont-ils menacé de rompre avec Rome? Jamais! Bien au contraire, les critiques les plus importants de ce pontificat insistent qu’ils font (nous faisons) tout ce qui est possible pour préserver l’unité de l’Église universelle, pour maintenir nos liens forts avec « tous ceux qui détiennent et enseignent la foi catholique qui nous vient des apôtres ». Le cardinal Raymond Burke, souvent cité comme le chef d’une faction rebelle, a en réalité affirmé à maintes reprises et catégoriquement sa loyauté envers le Souverain Pontife romain. On ne peut pas causer un schisme en défendant la doctrine établie de l’Église.(D’un autre côté, on peut causer un schisme en organisant une réunion des évêques d’une nation, cherchant à changer les enseignements de l’Église universelle, et ignorant les admonestations du Saint-Siège d’abandonner ce plan qui divise, comme le font actuellement les dirigeants de la conférence des évêques allemands [cf. Le schisme passera-t-il par l’Allemagne?]. Pourtant, quand le New York Times parle de schisme, il est dit que la menace vient de « quelques conservateurs – surtout aux Etats-Unis », plutôt que des remuants « progressistes » allemands).Je pose donc à nouveau la question: Comment cette conversation a-t-elle surgi, au sujet de la menace présumée d’un schisme américain? Et si vous suivez les discussions catholiques sur Internet, vous connaissez la réponse. Le sujet a été soulevé – et promu, et répété, et présenté comme une menace imminente – par les défenseurs les plus actifs et les plus agressifs du Pape sur Internet.Ce qui soulève une autre question: Pourquoi ces gens – qui ont défendu avec tant d’enthousiasme les démarches du Pape pour modifier les enseignements de l’Église sur des questions comme le mariage et l’Eucharistie – sont-ils si désireux de parler de rupture avec le Pape ? Et encore une fois, je crois que je connais la réponse.Pourquoi le président Lincoln a-t-il manœuvré la Confédération dans le bombardement de Fort Sumter? Parce qu’il voyait que la guerre était imminente et qu’il voulait que le Sud tire les premiers coups de feu. De même, les catholiques les plus « progressistes » reconnaissent qu’ils ne peuvent concevoir les changements radicaux qu’ils veulent sans précipiter une scission dans l’Église. Ils veulent donc que les catholiques orthodoxes se séparent en premier, les laissant libres de mettre en œuvre leur propre programme révolutionnaire.Permettez-moi donc de conclure par un vibrant appel à mes compagnons catholiques, et en particulier à mes amis les plus excités sur Internet. Ne mordez pas à l’hameçon. Nous ne pensons pas au schisme. Nous pensons – et nous travaillons et prions pour cela – à préserver l’unité catholique, une unité qui nous maintient en pleine communion non seulement avec l’évêque de Rome et avec nos frères catholiques du monde entier, mais aussi avec tous les fidèles catholiques des générations précédentes. C’est notre Église: l’Église des apôtres, des saints, des martyrs et de nous, pauvres pécheurs.Nous ne partons pas. Sûrement pas: nous ne partirons pas. | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 20 Sep - 13:56 | |
| C'est comme un clou dans la tête ; je ne peux pas m’empêcher de penser que c'est dans l'agenda de Bergoglio : Qu'on fasse un schisme, il en rêve ; se débarrasser une fois pour toute des catholiques réguliers. Et ensuite il aurait les coudées franches pour faire ce qu'il veut, dans la mouvance de l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial. ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 20 Sep - 15:12 | |
| C'est une bien triste perspective que le schisme ....... ce pape est un mécréant qui ne recule devant rien et met notre amour de l'Eglise a mal ! Le fait qu'il accepterait si facilement un schisme à cause de lui, démontre que ce pasteur n'a pas d'amour pour l'Eglise. Pour moi, c'est clair, je ne tombe pas dans le panneau : pas de schisme mais une contestation, réelle et sans respect humain qui paralyse notre Foi. Notre Foi est basée sur les paroles de Jésus et lorsque des pasteurs, fussent-ils le Pape, déraillent un tant soi peu, nous avons le devoir de les admonester pour qu'ils reviennent dans les rails...... | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 20 Sep - 17:48 | |
| A part un ou deux les apôtres sont tous frappés d'impéritie et vont lécher les bottes de celui qu'ils savent être un imposteur canoniquement invalide. Sensum fidelius, courage, c'est l'heure des laïcs. Comme dit saint Jean de la Croix dans la nuit obscure : "appuyé sans appui". ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 20 Sep - 19:28 | |
| Oui tu as raison Philippe......mais le problème est tellement gros, qu'il faudra des décennies pour que l'Eglise s'aperçoive de l'erreur qu'elle a faite en élisant de fait un anti-pape. Il est clair que l'EGLISE ne peux avoir deux papes en même temps, c'est une aberration ! La démission de Benoit XVI est invalide et irrecevable, s'il ne pouvait plus travailler, il n'avait qu'à déléguer et ainsi garder son autorité. Mais quelle merdier ! | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Jeu 26 Sep - 10:58 | |
| - Bernard Antony a écrit:
- sans nullement remettre en cause le fait qu’il est le pape légitime
Ben et si cardinaux, évêques, prêtres et intellectuels Chrétiens commençaient à se poser sérieusement la question de la validité de son élection ? Le chemin de notre esprit c'est la raison éclairée par la foi. Mais pourquoi dire à la raison : "stop tu n'iras pas plus loin, tu ne te poseras pas cette question", sachant, si on a vraiment la foi, qu'il n'y a aucune question que la foi ne puisse régler puisque tout est Vérité dans la foi. Et donc la foi n'est jamais en contradiction avec la raison. Et des questions quant à la validité de l'élection de François Bergoglio il s'en pose ; et si les cardinaux et évêques encore orthodoxes refusent de se les poser et nous répondre, je crains fort que ce soit le diable qui un jour y réponde parmi le peuple, dans l'aveuglement et l'égarement.Parce que des questions ils s'en posent, et les Burke, Schneider, Sarah et autres refusent de nous répondre ; pourquoi ? Pour ne citer que quelques questions>>>>>>- Benoit XVI a démissionné de son ministère actif mais pas de la papauté, se considérant pape émérite tout comme un évêque émérite à la retraite, mais qui reste évêque. (canon 188 et 332 : si la démission du pape est sous l'effet d'une erreur substantielle grave ou s'il n'a pas entièrement renoncé à son bureau, sa démission est invalide). Les cardinaux doivent donc officiellement demander et entre quatre yeux à Benoit XVI s'il a oui ou non ENTIÈREMENT renoncé à son bureau, et cesser de tourner autour du pot. Benoit XVI reste délibérément dans l’ambiguïté, et c'est pas bon.- François Bergoglio était déjà hérétique avant son élection, et il faut vérifier si alors un hérétique peut légitimement monter sur le trône de Pierre.- Le groupe Gallen a conspiré pour l'élection de Bergoglio. Et selon Universi Dominici Gregis, les conspirateurs (et le bénéficiaire s'il savait et qu'il est complice) sont ipso facto excommuniés sans autre forme de procès. UDG ne répond pas si un pape élu grâce à une conspiration est valide, mais laisse toutefois un consistoire de cardinaux sans le pape répondre à cette question. Peut-être que je me trompe, qui sait ? Mais ce qui est sûr, c'est que ma raison se pose des questions, et que pour l'instant personne ne veut y répondre. Pourquoi ? http://www.bernard-antony.com/2019/09/le-temps-des-grandes-menaces.html lundi 23 septembre 2019 Le temps des grandes menaces· Sur l’Église : curieuse attitude de François sur la perspective d’un schisme. - Bernard Antony a écrit:
- Ce samedi, dans le très modéré Figaro, rien moins qu’une alerte à la Une, sur l’Église, photo de François à l’appui et la mention « L’Église sous tension à l’approche d’un synode décisif ». Et puis, deux pleines pages (6 et 7) sous le titre général : « Atmosphère de crise au sein de l’Église » et trois paragraphes de Jean-Marie Guénois, le très bien informé et très compétent chroniqueur religieux et correspondant à Rome du quotidien, tout sauf un méchant intégriste, tout sauf un papophobe patenté.[/size][/justify]
-Le premier paragraphe est sous-titré : « D’importants désaccords internes secouent le Vatican. Le mot « schisme » réapparaît ». Nous reviendrons plus loin sur ce point inquiétant. Car se pose la question de savoir : qui veut le schisme ?
Guénois naturellement évoque le prochain « synode sur l’Amazonie ». On sait que celui-ci est concocté à Rome pour préparer en fait des réformes révolutionnaires à portée universelle. Et cela suscite bien des oppositions et pas seulement à Rome.
Sous un « inter » intitulé « Un pape « très autoritaire », Guénois écrit : « Cet été romain fut surtout le théâtre d’une exécution capitale d’une violence inédite. Ce n’est pas un homme qui a été tué, mais « son héritage le plus précieux », dit-on ici. »
« L’héritage le plus précieux » en question, c’est celui de Jean-Paul II. Car précise Guénois, fin juillet, « l’Institut Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille a été sciemment et discrètement décapité. Dans son corps professoral comme dans son enseignement. »
En réalité, il s’est agi de la mise à mort délibérée décidée par François d’un centre catholique d’importance majeure destiné à continuer à diffuser sur ces sujets les réflexions d’un Jean-Paul II, lui-même en ces questions continuateur du Paul VI de l’encyclique « Humanae Vitae » et continué par Benoît XVI.
Guénois écrit : « Dans les milieux concernés, c’est la consternation absolue ». Il précise : « Des personnalités ecclésiales jusque-là bienveillantes pour les réformes jugées utiles commencent, pour les plus courageux, à dire que cela va trop loin. Quand d’autres grognent sous le manteau par peur des « représailles », car on dit le pape « très autoritaire ».
-Le second paragraphe est sous-titré : « La reprise en main de l’Institut Jean-Paul II, symptôme du malaise ».
À la lumière de ce qui précède, l’expression « reprise en main » semble quelque peu faible. Et d’ailleurs, Guénois met en exergue le propos d’un enseignant exclu de l’Institut : « Des professeurs méritants, n’ayant commis aucune faute sinon celle d’enseigner la morale classique de l’Église, se trouvent jetés comme des déchets ».
Plus grave encore que de pareils procédés que les collaborateurs de François justifient assurément au nom de l‘adaptation à notre époque, nous paraît être la ligne révolutionnaire de la revue jésuite de référence Civilta cattolica, « relue par le Vatican », précise Guénois. C’est-à-dire très attentivement suivie par François.
Le jésuite Carlo Casalone, de l’équipe de choc de la révolution « François », y explique notamment, écrit Guénois, qu’il faut se débarrasser des « monolithismes anachroniques » et s’ouvrir aux « nouvelles réalités » de la famille.
Ne plus imposer surtout un modèle unique de famille, le mariage homme-femme, indissoluble et fécond, désormais classé dans le registre « d’un appareil conceptuel anachronique et sclérosé ».
Guénois conclut : « Dans l’Église, cette affaire, symbolique de son évolution actuelle, ouvre une rupture profonde ». C’est le moins qu’on puisse dire ! Car, à la vérité, on est pleinement là dans la perspective encouragée du ralliement au dit mariage pour tous.
On comprend que la plupart des évêques, déjà largement acquis à l’idéologie théologique de François, ne se soient guère mobilisés pour soutenir les braves « cathos » (et même non cathos) de la Manif pour tous, naïvement persuadés de marcher avec le soutien du pape et de tous les évêques. Si on leur avait dit le contraire, ces bons naïfs nous auraient écharpés !
-Le troisième paragraphe de Guénois est intitulée : « Prêtres mariés, place des femmes dans la liturgie : des dossiers épineux font surface ».
À vrai dire, ces dossiers sont depuis longtemps objets de débats agités par les sphères dites progressistes de l’Église. En bon agitateur, François entend simplement utiliser le synode sur l’Amazonie pour les accélérer à des fins plus larges. Et par exemple, en accord avec son excellent ami le très progressiste cardinal Marx (par ailleurs grand admirateur de Karl Marx) propulser en Allemagne le mariage des prêtres catholiques sur le modèle protestant.
Luther, l’hérétique schismatique de jadis, n’a-t-il pas été encensé par François ?
Dans ce troisième paragraphe, sous l’inter « Des cardinaux électeurs à l’image de François », Guénois rappelle que le dimanche 6 octobre, jour de l’ouverture du synode sur l’Amazonie et lors d’un consistoire, le pape François va « créer », selon l’expression consacrée, 13 nouveaux cardinaux.
Il s’agit de ceux dont la liste a été publiée il y a peu.
Le pape, écrit Guénois, « a exclusivement choisi des prélats pour les plus pauvres, amis de l’islam et militants de l’écologie ».
Passons sur l’engagement pour les plus pauvres. On connaît la rhétorique, on connaît la ritournelle. On sait hélas ce que cela a souvent recouvert, on n’aurait pas bien sûr imaginé qu’il sélectionne des cardinaux « engagés pour les plus riches »…
Pour ce qui est de l’écologie, on sait son total alignement sur l’écololâtrie mondialiste de Greta Thunberg. Entend-il proclamer un jour cette idole onusiaquement fabriquée cardinal honoris causa ?
Mais le plus inquiétant n’est-il pas que désormais les cardinaux doivent être des « amis de l’islam » ?
Non pas des connaisseurs du monde islamique, non pas des cardinaux ayant des relations amicales avec des musulmans, non, mais des cardinaux « amis de l’islam », comme il en fut à être « amis du communisme », tristes collabos, trahissant leurs innombrables frères chrétiens, évêques, prêtres, fidèles de toutes les confessions chrétiennes, torturés, massacrés, à la Loubianka, dans tous les camps de la mort des goulags et du Laogaï.
Des cardinaux amis de l’islam, donc amis de l’idéologie islamique du Coran et des Hadîths, et de l’ordre de la charia et de la dhimmitude, amis de la religion qui proclame voués aux pires tourments de l’enfer les associationnistes coupables de ne pas croire en l’unicité de Dieu et professant l’abomination d’un Christ engendré alors qu’il ne fut qu’un prophète ?
· Le schisme, mais de qui ?
François, avec une sorte de surprenante allégresse, a émis le 19 septembre selon ses formes de langage : « Il y a toujours le choix schismatique dans l’Église, toujours ». Et d’ajouter, suivez son regard : « Quand vous voyez des chrétiens, des évêques, des prêtres rigides, derrière eux il y a des problèmes. Ce n’est pas la santé de l’Évangile ».
Mais un pape qui qualifie de rigides tous ceux qui ne s’alignent pas inconditionnellement sur ses propos, un pape qui, au lieu de répondre charitablement à des objections, ne procède qu’à la disqualification de ceux qui formulent quelques objections en invoquant leurs « problèmes », sous-entendant leurs maladies mentales, selon les procédés des pourvoyeurs soviétiques des hôpitaux psychiatriques et de tous les systèmes de rééducation ; ce pape, si souple en effet avec l’islam, avec le communisme, si plein de compréhension naguère pour son cher Fidel Castro, ce pape n’est-il pas un « super rigide » avec ceux qui, en pleine liberté catholique, lui expriment respectueusement leurs désaccords ?
Et quand il enchaîne après cela, en son langage, ses considérations sur « les schismes qu’il ne redoute pas et sur les chrétiens, évêques et prêtres rigides derrière lesquels il y a des problèmes et que ce n’est pas la santé de l’Évangile », ne peut-on pas se demander si au fond, il ne souhaiterait pas un schisme qui débarrasserait l’Église selon ses vœux de tous ces rigides, de tous ces malades ?
On ose espérer que non. Mais par moments, n’en viendrait-on pas à se demander, sans nullement remettre en cause le fait qu’il est le pape légitime et qu’il faut bien le supporter sans tout accepter, si lui, François, ne serait pas au fond en état de schisme mental, par rapport à ses prédécesseurs ?
Il y a eu quelques papes plus ou moins mauvais dans l’histoire de l’Église, moins que de grands papes ou de saints papes. Nous n’aurions pas beaucoup aimé les mauvais papes. Certes, la sûre doctrine catholique de l’infaillibilité pontificale en des moments solennels de proclamation des dogmes nous interdit justement toute inconditionnalité. Être catholique n’implique pas d’être papolâtre ni même d’être systématiquement papophile.
Nous aimerions pouvoir mieux aimer François ; son autoritarisme, sa méchanceté même pour ceux qu’il n’aime pas, ne nous rend pas la chose aisée.
Et qu’en sera-t-il de son successeur dont, à la différence de Benoît XVI, il s’occupe activement, méthodiquement, de préparer l’élection ?
Mais les voies de Dieu sont impénétrables et l’hétérotélie affecte aussi les desseins des papes. Alors, gardons l’espérance ! ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Jeu 26 Sep - 15:59 | |
| Je pense qu'il y aurait une solution, au moins, pour faire face à tous ces "progressistes" qui veulent imprégner radicalement leur idéologie dans l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudrait de la part des laïcs créer une "lame de fond" qui s'opposerait ouvertement à eux et à leur fausse doctrine mais sans tomber dans le piège du Malin de créer un schisme mais une véritable dénonciation et avec autorité dans le respect et une paix profonde.
Dénoncer et mettre le doigt sur leurs erreurs en prenant l'autorité qui nous est due même en tant que simple laïc parce que nous sommes "prêtre, prophète et roi" par la dignité de notre baptême ..... sans renier l'autorité de l’Évêque ou du prêtre. | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Jeu 26 Sep - 16:37 | |
| Très bonne idée @ Monsieur Charles… à travailler et à approfondir ensemble !
Merci. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
| |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Jeu 26 Sep - 20:52 | |
| Et ça donnerait plus de hardiesse aux cardinaux et évêques orthodoxe pour défendre la Vérité et poser (enfin) la question de la validité de Bergoglio. Je pense qu'ils craignent de semer trop de troubles en allant trop de l'avant. Mais si au contraire ils se sentent soutenus et voient que c'est leur trop grande prudence qui au contraire nous choque, ça va renverser la vapeur.
Pour l'instant sous la motion du Saint Esprit et comme le propose Dreher, faisons déjà des "conservats", des petits îlots de résistance ; qu'importe d'être trois ou mille si on est là où le Seigneur nous veut. Et les petits ruisseaux finiront par faire de grandes rivières. ==================================================================================== | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mar 29 Oct - 6:58 | |
| Du site "Benoit et moi" - 26 octobre 2019 - * Rites idolâtres et Pachamama : le Pape Gaslighter.www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/10/26/rites-idolatres-et-pachamama-le-pape-gaslighter/… Nous sommes stupide mais cela ne passe pas, même dans les périphéries. .. Croire gagner l'Amazonie pour perdre le reste du monde (lu dans la lettre de Mindanao - lire sur le lien ci-dessus -) est-ce le bon plan ??? | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Dim 10 Nov - 19:39 | |
| … Du site "Benoit et moi 2019" - 4 novembre 2019 - :
* Les deux "Cardinal SARAH"
www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/11/04/les-deux-cardinal-sarah/
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
| |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 13 Nov - 12:15 | |
| Du site "Benoit et moi 2019" - 12 novembre 2019 - * Non Habemus Papam - Le drame du Pape François.www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/11/12/le-drame-du-pape-francois/… Vraiment désolée de tous ces "articles" sur le Pape, notre vie de prière ne doit surtout pas en pâtir, non au contraire redoublons de prière. Après le KO ressenti après l'imposition des idoles païennes, les réactions fusent. Il est normal que nous les relayons pour comprendre qui est notre pape. Pour aimer et suivre Notre Seigneur Jésus-Christ, il nous a fallu Le chercher, Le découvrir, Le rencontrer, L'aimer et Le déclarer Notre Seigneur dans nos vies. | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 13 Nov - 21:03 | |
| bravo, mais il n'est pas encore parvenu à la conclusion finale, qui est conforme à la doctrine prévoyant la perte de la foi et une imposture : Le faux prophète et un antipape.
S'il peut faire tant de mal, c'est que tout de façon évidente il n'a pas le charisme de Pierre. ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 22 Nov - 11:56 | |
| Philippe : "S'il peut faire tant de mal, c'est que tout de façon évidente il n'a pas le charisme de Pierre."
C'est le moindre que l'on puisse dire !
C'est simple lorsque les cardinaux ont élu un nouveau dans l'histoire de l'Eglise, alors que le pape existe encore, ils élisaient des faux papes, antipape ...... c'est aussi simple que cela !
Benoi XVI est toujourjours vivant, je ne crois absolument pas que Jésus a institué un Pape et un sous-pape ... ? | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 27 Nov - 8:21 | |
| Du site "Benoit et moi 2019" - 22 novembre 2019 - * Un nouveau message pressant de Mgr. Vigano à ses frères évêques et cardinaux.www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/11/22/un-nouveau-message-pressant-de-mgr-vigano-a-ses-freres-eveques-et-cardinaux/ - Citation :
- Un nouveau message pressant de Mgr Vigano à ses frères évêques et cardinaux
22 Nov 2019 | [size=14]Actualités, Premier plan Carlo Maria Viganò a écrit une lettre (diffusée par ses relais habituels, en Italie Aldo Maria Valli et Marco Tosatti) dans laquelle il explique pourquoi il a décidé de signer le document émanant d’une centaine de savants, théologiens et prêtres, pour protester contre les récents sacrilèges commis pendant le Synode pour l’Amazonie, et exhorte ses confrères à en faire autant.[/size]
- CM VIGANO a écrit:
- Depuis désormais près de sept ans, le successeur du Prince des Apôtres, à qui a été confié le mandat du Christ conféré à Pierre après sa profession de foi – « Tu es le Christ Fils du Dieu vivant » (Mt 16,18) -, a abdiqué son ministère de confirmation de ses frères dans la foi. Le pape François n’a jamais confirmé personne.
Nous reconnaissons avec douleur à quel point son ministère a été diviseur et destructeur. *
[size=13] Contra Recentia Sacrilegia Protest against Pope Francis’s sacrilegious acts
[/size]
(Carlo Maria Vigano)
Durant vingt siècles, l’Église catholique a professé la foi en Jésus-Christ, unique Sauveur, parvenue intacte jusqu’à nous, telle qu’Elle l’a reçue des Apôtres, des Pères de l’Église, au prix du sang des Martyrs, du témoignage des Confesseurs de la foi, des saints sans nombre, de chaque langue et peuple, transmise de parents à enfants, par des prêtres et des religieux, diffusée par des missionnaires ardents sur tous les continents, sous la direction des successeurs de l’apôtre Pierre qui ont garanti l’unité de l’Épouse du Christ, confirmant leuss frères dans la foi Depuis désormais près de sept ans, le successeur du Prince des Apôtres, à qui a été confié le mandat du Christ conféré à Pierre après sa profession de foi – « Tu es le Christ Fils du Dieu vivant » (Mt 16,18) -, a abdiqué son ministère de confirmation de ses frères dans la foi. Le pape François n’a jamais confirmé personne. Nous reconnaissons avec douleur à quel point son ministère a été diviseur et destructeur. Avec la Déclaration qu’il a signée à Abu Dhabi, dans laquelle il a a déclaré que « le pluralisme et la diversité de religions, de couleur, de sexe, des race et de langue sont une sage volonté divine », et avec les condamnations continuelles et déviantes du soi-disant « prosélytisme », François non seulement a découragé toute impulsion missionnaire, mais a de fait renié le mandat donné par le Christ à tous les Apôtres: « Allez enseigner toutes les nations, en les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur enseignant tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 18-20). La stratégie du pontife actuel est camouflée avec la tromperie et le mensonge, couverte par le silence, quand il est découvert dans ses intentions déviantes, qui engendrent parmi les fidèles un grand désarroi, alors qu’elles reçoivent les éloges des ennemis de l’Église. Ce document de l’ONU date d’il y a 20 ans!! Même le Synode sur l’Amazonie fait partie d’un plan caché bien plus vaste. Ce n’est rien d’autre qu’un élément, explosif, d’un vaste projet, élaboré sous l’égide des Nations Unies et soutenu par les grandes puissances financières et maçonniques. Comment s’explique en effet que l’idole pachamama soit déjà présente, à l’initiative de l’ONU, dans des textes destinés à l’endoctrinement idéologique des enfants ? Tout se tient: fausse science, basée sur un prétendu réchauffement catastrophique de la terre, dont la principale responsabilité serait l’homme; écologie intégrale, qui place au centre de la création non pas l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, et appelé à partager la vie divine dans une éternité bénie avec son Créateur, mais la « divinité » Terre-Mère, la pachamama justement, dont il provient et vers qui il doit revenir. Ainsi, même l’idolâtrie serait voulue par Dieu, et le Pape François la célèbre devant le monde, profanant le lieu le plus sacré de la Rome chrétienne, la basilique construite sur la tombe de l’apôtre Pierre. Au cours du récent Synode, avec la célébration inaugurale dans les Jardins du Vatican et l’apparition de la pachamama à Saint-Pierre et Santa Maria in Traspontina, un acte sacrilège grave a été consommé. Le culte du Dieu vivant et vrai, révélé et manifesté en Jésus-Christ, que l’Église catholique adore et professe, a été contaminée par des éléments clairement idolâtres et syncrétistes. L’idolâtrie, ou une simulation de celle-ci, représente l’attaque la plus grave perpétrée contre la Majesté divine. Les martyrs ont versé leur sang et payé leur résistance à l’idolâtrie par le don suprême de la vie. Ces mêmes martyrs qui ont trempé et consacré la terre de l’ancienne Rome païenne ont vu leur glorieux souvenir profané par les célébrations de la pachamama. Les Écritures du Premier Testament nous enseignent que l’idolâtrie est impudicité et prostitution, profanation de l’alliance nuptiale que Dieu a contractée avec son peuple. Saint Paul, pour sa part, a averti les premiers chrétiens de Corinthe: « Une idole est-elle quelque chose? Non, mais je dis que les sacrifices des païens sont faits aux démons et non à Dieu. Maintenant, je ne veux pas que vous entriez en communion avec des démons. Vous ne pouvez pas boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons… Ou voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui? » (1 Co 10, 19-22). L’Église catholique, au lieu de veiller et de dénoncer les menaces qui la minent et assombrissent l’horizon de l’entière famille humaine, se prête à servir de caisse de résonance à une idéologie utopique et anti-chrétienne, dans une effrayante soumission aux pouvoirs forts qui dominent la scène mondiale, et s’emploient à promouvoir de vastes processus visant à établir un gouvernement mondial. Face à un tel scénario, dans lequel la survie même de l’Église catholique est sérieusement menacée, face à tant d’actions et de déclarations répréhensibles du Souverain Pontife, cent intellectuels ont rédigé une Déclaration dans laquelle ils demandent « avec respect au Pape François de se repentir publiquement et sans équivoque et de réparer ces offenses ». A leur voix, je me suis senti obligé de joindre la mienne. De même, tous les évêques et cardinaux de l’Église catholique devraient se sentir obligés « d’adresser une correction fraternelle au Pape François pour ces scandales ». « Ô Dieu qui, dans la grâce de l’adoption, nous a appelés à devenir enfants de lumière, ne nous enveloppe plus dans les ténèbres de l’erreur; accorde-nous de rester toujours dans Ta vérité, afin d’éclairer la nuit du monde » (de la liturgie ambrosienne d’aujourd’hui).
... Surligné en rouge (par moi-même) ce qui nous désole tant dans ce pontificat. ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 27 Nov - 11:20 | |
| C'est un texte admirable mais combien de prélats le défendent ? Il en faudrait plus pour un réveil des consciences ....... que Dieu nous vienne en aide !
Prochaine étape de ce pontificat : l'acceptation de l'homosexualité par l'Eglise et modification du catéchisme ...... | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 27 Nov - 12:08 | |
| Monsieur CharlesRelisons l'article 675 du CEC : - CEC a écrit:
- Avant l'avènement du Christ, l'Eglise doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyant. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le "mystère d'iniquité" sous la forme d'une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leur problème au prix de l'apostasie de la vérité.
Et un peu plus loin : - CEC a écrit:
- L'Eglise n'entrera dans la gloire du royaume qu'à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa résurrection.
Et d'autre part, saint Paul nous dit qu'avant le retour du Christ doit survenir l'apostasie. Donc gardons la paix ; j'allais dire, tout va bien. Mais ne nous attendons pas non plus d'être suivi par le grand nombre, non, ça serra le petit reste. Le christ va vivre dans son corps mystique ce qu'il a vécu personnellement, Rome va perdre la foi et le crucifier de nouveau. Mais nous Jésus nous dit : "que t'importe, toi, viens et suis-moi". Formons des petits "conservats" de fidélité. Et qu'importe de n'être même que deux ou trois, car quand un seul Chrétien conserverait la foi, cela suffirait au Christ pour ressusciter l'Eglise. Et comme Marie a dit à Fatima : "Mais à la fin, mon cœur immaculée triomphera". Espérance, donc. ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 27 Nov - 16:39 | |
| Mais on ne va pas se laisser tondre sans rien dire tout de même ! Donnons à tous ces bons prélats et bons chrétiens quelques démangeaisons, histoire de ne pas se recroqueviller sur soi-même......soyons libre comme de vrais enfants de Dieu ! | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Mer 27 Nov - 17:03 | |
| PACHAMAMA? Un petit exemple de ces "clercs" pris par la démangeaison de l'esprit et le compromis avec le monde. Qui de plus est de grands retardataires d'un autre âge, car maintenant le pb en Amazonie, c'est les smartphones, les jeux vidéo et les boites de nuit. T'es plus dans le coup papa. Et bien moi en mon âme et conscience je ne participe pas à cette abomination ni n'invite personne à le faire, parce que je ne veux pas faire de peine à Jésus ni me retrouver un jour en enfer. "Si ton œil est cause de scandale, arrache-le. Mieux vaut entrer borgne au royaume des cieux que d'être plongé tout entier dans la Géhenne". Et d'ailleurs sans se concerter, quatre exorcistes ont constaté que les démons avaient l'air de se réjouir au plus haut point pour Pachamama au Vatican. Ils ont donc proposé une journée de réparation par la prière et le jeûne le 6 décembre, et j'invite toutes les petites âme à s'y associer. Prions pour Rome et les Apôtres qui sont en train de perdre la foi.
Idem pour ND d'Akita qui est apparue de nouveau à l'ouverture du synode en nous demandant de nous couvrir de cendre car la colère du Père Éternel est désormais sur le monde. Et pour mémoire, Marie a dit à Garabandal que l'Avertissement viendrait après un synode schismatique. L'Avertissement est désormais éminent. - Abomination le lien ci-dessous a écrit:
- https://fr.zenit.org/articles/est-ce-que-la-pachamama-est-une-deesse-par-mgr-felipe-arizmendi-esquivel/?fbclid=IwAR0dikwSipDAO42rLB4wPexWV1ukRG_OHC6SxFZNZPfCyCAzAUpaMHz0tnc
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| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 29 Nov - 7:08 | |
| Lu sur "Benoit et moi 2019" - 28 novembre 2019 - * Un message de Benoit XVI à la CTI (Commission théologique internationale)www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/11/28/un-message-de-benoit-xvi-a-la-cti/ … Court message… on aime bien la conclusion : - Benoit XVI a écrit:
- En effet – conclut-il – « seule l’humilité peut trouver la vérité et la vérité est à son tour le fondement de l’amour dont tout descend dernièrement ».
==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 29 Nov - 7:33 | |
| On a trouvé une certaine humilité parce que nous avons été matraqués. Mais il faut rester très vigilant, parce que personne ne peut dire : "j'ai atteint l'humilité, je suis le champion de l'humilité". Vraiment, tu es humble ?????? ==================================================================================== | |
| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Ven 29 Nov - 12:31 | |
| Le problème avec "la Pachamama", c'est que nos prélats et le pape en premier ont beau présenter cela comme un simple symbole, jolie et merveilleux, et très écolo à la mode d'aujourd'hui, il n'en reste pas moins que la figure de la Pachamama est une véritable déesse encore vénérée et adorée, avec ses prêtres etc ....... alors tout cela est désastreux sur le plan pastorale et réellement syncrétiste, même s'ils s'en défendent. Qu'ont-ils dans la cervelle qui les rendent aussi aveugles ..... Saint François en appelant le soleil, notre frère, commençait d'abord par louer son Créateur et n'a jamais pris la figure d'une déesse quelconque comme symbole etc .... peut-être que nos prélats sont tellement intelligents qu'ils sont tombés dans une forme de débilité effarante ... moi, on me dit que je suis orgueilleux car si je réagis négativement à toute cette mascarade c'est que je n'ai pas assez d'intelligence pour comprendre le véritable enjeux .... tiens, voyez-vous donc ! | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Lun 2 Déc - 11:58 | |
| Moi aussi on me traite d'orgueilleux. C'est sidérant et je ne comprends pas ; une bonne partie de l'Eglise tombe dans l'aveuglement le plus complet, et on est il me semble dans le temps de l'apostasie, l'imposture spirituelle enseigné dans le CEC art 675. Beaucoup risquent la perte éternelle non pour avoir été égarés par Bergoglio, mais pour ne pas avoir cherché la vérité, ou l'avoir refusé quand celle-ci était évidente. ==================================================================================== | |
| | | Françoise consacré
Messages : 9029 Date d'inscription : 12/06/2016
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Lun 2 Déc - 12:44 | |
| Bienvenue au club des orgueilleux. Alors que notre seul but, c'est la recherche de la Vérité… Je Suis Le Chemin, La Vérité, La Vie nous a dit Notre Seigneur Jésus-Christ, voilà-t-il pas que nous nous faisons remettre en place, souvent un face à plusieurs, et cela à multiples occasions face à nos frères chrétiens, alors que nous ne voyons et n'oeuvrons que pour le Salut des âmes. On doit bien être très maladroit puisque incompris. Cette période intermédiaire entre le premier avènement de Notre Seigneur, et son dernier avènement est surprenante. Elle nous travaille à réformer notre orgueil et à nous rendre semblable à cette humilité que Jésus a montré dans son premier avènement, et nous entrons justement dans l'Avent… Bizarre, non ? Cela nous oblige à refaçonner notre pauvre corps de misère à l'image de Son corps Glorieux en quelque sorte… Ce corps Glorieux qu'Il nous montrera quand Il reviendra. Il nous faut désirer avec grande ferveur l'avènement de ce dernier et grand avènement : le Retour en Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Le premier avènement a été humble et caché ; le dernier sera ECLATANT ! ==================================================================================== Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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| | | Carlito
Messages : 35 Date d'inscription : 04/10/2018 Age : 58 Localisation : LOURDES
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Lun 2 Déc - 13:40 | |
| Je vais vous raconter un fait de cet aveuglement générale ....... dans mon groupe d'amis bien catholique, fidèles à l'Eglise en tout point, des adorateurs, des fidèles agissants etc .... bref de bons chrétiens. Un jour faisant part de mon désarroi devant toutes les dérives de notre Eglise aujourd'hui, ils m'interpellent en me reprochant mon orgueil et que je devais respecter les prêtres en leur étant soumis pour le domaine de la Foi ...... alors je leur rétorquais, ok je veux bien leur obéir mais dans ce cas-là, j'ai un grave dilemme. Vivant seul après le divorce de ma femme, je leur dis que tous les prêtres à qui je me suis confié, m'ont presque tous dis de me remarier que Jésus comprendra car je suis jeune et que j'ai droit au bonheur .... alors d'après vous, leur rétorquais-je, je devrais leur obéir et me remarier ..... et là ils sont restaient silencieux et ne m'ont plus interpellé ...... sans pour autant se remettre en question ..... alors je ne les ai pas loupé et leur ai dit leur fausse soumission et leur aveuglement qui n'est pas signe de grande sainteté. Je les ai mis en face de leur incohérence, je leur dit que d'ici quelques mois le Pape François allait tout mettre en place afin d'accepter l'homosexualité et que là, ils seront obligé de prendre part à une salutaire réaction ...... s'il veulent devenir plus que de bons chrétiens, mais des saints ...... | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Lun 2 Déc - 22:07 | |
| @Monsieur CharlesJ'ai personnellement connu une stigmatisée, et pendant des dizaines d'année je me suis opposé à elle parce qu'elle était perplexe quant au concile Vatican II. Pour moi sans être d'accord avec la direction prise....c'était surtout une question de loyauté et de fidélité envers l'Eglise ; disons une maturation nécessaire de l'obéissance, en core immature. Confiance donc, beaucoup finiront par comprendre. ==================================================================================== | |
| | | Philippe consacré
Messages : 2078 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 75 Localisation : Maisons Laffitte
| Sujet: Re: Du site "Benoit et moi" 2019. Jeu 26 Déc - 8:39 | |
| http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/12/24/les-deux-papes-mensonges-en-cascade-et-benoit-xvi-diffame/?fbclid=IwAR0EOnmnZyYvxoUOt5vhjk-KAHY_8MqgdQxEBKBgkia6aXlWTDDg8oKzfoo Les deux Papes, mensonges en cascade. Et Benoît XVI diffamé… 24 Déc 2019 | ActualitésSur le site américain « First things« , et sous la plume d’un écrivain catholique irlandais John Waters, un formidable, je ne dis pas critique, ni même recension, mais argumentaire détaillé pour démonter les falsifications et les mensonges du film « Les deux Papes » – un argumentaire qui est en même temps un portrait de « réparation » de Benoît.
Le vrai et le faux. No comment!! [size] J’ai finalement vu « Les Deux Papes« , et il n’y a rien à rajouter, ni à retrancher, à l’article de John Waters. Le film pourrait être acceptable, comme simple fiction, selon le schéma classique du lent cheminement vers l’amitié entre deux hommes que tout oppose; et si l’on excepte deux terribles longueurs (la rencontre improbable à Castelgandolfo qui évoque la très vite oubliée « Confession de Castelgandolfo » de Pietro di Paoli alias Christine Pedotti; et celle, encore plus invraisemblable, dans la Chapelle Sixtine, qui se termine par une… confession), il n’est pas totalement nul, pouvant même donner à certains l’envie d’en savoir plus, et donc de découvrir les VRAIS personnages. Car là, tout est faux (à l’exception d’anecdotes, authentiques mais insignifiantes, qui servent de décor, mais uniquement lorsqu’elles peuvent être instrumentalisées pour faire passer un message), ou plutôt tout est inversé : le sage, le pondéré, le gentil, le moderne, le contact facile, c’est Bergoglio, tandis que le méchant, l’agité, le mal dans sa peau, l’arriéré, le rabat-joie, c’est Benoît XVI. Le film, qui se présente comme une sorte de docu-fiction, entrecoupé de séquences d’archives et prétendant s’inspirer de faits réels, se revendique donc comme chronique d’un événement historique. Pour un spectateur qui ne suit pas ces choses de très près, c’est-à-dire la majorité, il risque d’y avoir une dangereuse confusion avec la réalité. On va dire que c’est étudié pour, et en ce sens, le film est à sa manière une réussite. Mais c’est au détriment de la vérité. Un mot encore sur l’interprétation d’Anthony Hopkins qui ne s’est toujours pas remis de son rôle d’Hanibal Lecter: il est tout simplement catastrophique (et là encore, c’est sans doute voulu), à des années-lumière de celui qu’il est censé incarner. Et quand dans l’une des images finales on entrevoit l’image subliminale du vrai Benoît XVI (le 29 mars 2013, lorsqu’il raccompagne jusqu’à l’hélicoptère son successeur venu lui rendre visite à Castelgandolfo), on ressent une sorte de soulagement, comme si l’on sortait enfin d’un mauvais rêve. Pour une fois, la bande annonce ne mentait pas, comme je le disais dès le 1er septembre: [/size] - La grossière bande annonce du film « Les deux papes » a écrit:
- En réalité, cette bande-annonce fait penser à une grossière opération de propagande – une de plus… mais du fait de qui? Disons que les premières images laissent effectivement augurer le pire du pire. Au-delà de l’absence totale de ressemblance physique (à part la soutane blanche et la calotte, il n’y a vraiment rien en commun entre l’acteur et le personnage qu’il est censé incarner) voir Benoît XVI sous les traits d’Hannibal Lecter alias Anthony Hopkins a de quoi susciter sinon un sentiment de répulsion (c’est mon cas), du moins un vrai malaise – comme si une caricature maléfique et ricanante, s’était substituée au doux et pur Benoît.
–
[size] Les deux Papes, trop de contre-vérités.John Waters [url=http:// https//www.firstthings.com/web-exclusives/2019/12/two-popes-too-many-untruths]First Things[/url]17/12/2019 Ma traduction (les caractères gras sont de moi)Je me suis senti étrangement tiraillé entre deux sentiments lorsque j’ai regardé Les deux papes, le nouveau film dont on dit qu’il traite de la relation entre le pape François et le pape émérite Benoît XVI. D’une part, et pendant la majeure partie de la première heure, je n’ai ressenti que de l’inquiétude et de la colère face à la représentation de Benoît. Puis j’ai remarqué que, peu à peu, je m’étais laissé entraîner dans le film: malgré moi, je me suis surpris à me soucier de l’engagement imaginaire de ces deux hommes. Le problème était: Ces hommes ne ressemblaient pas aux hommes réels qu’ils étaient censés représenter. C’est fondamentalement pourquoi Les deux papes (sur Netflix à partir du 20 décembre) est un film dangereux et pernicieux. Au niveau de l’histoire, c’est le même vieux récit que les médias nous ont transmis depuis l’élection du Cardinal Joseph Ratzinger comme pape en 2005. C’est un « traditionaliste revêche », « le Rottweiler de Dieu », « l’homme incapable de sourire ou de danser ». Dans le coin opposé se trouve François, le premier pape non européen depuis 1200 ans, ancien videur de club de tango, passionné de football, « l’homme ordinaire » et, le moment venu, le « pape à l’image du Christ » – en contradiction avec tous ses prédécesseurs. Ce film ne néglige aucun cliché médiatique: les brodequins noirs usagés de Jorge Mario Bergoglio sur le scanner de la sécurité de l’aéroport, François esquivant les chaussures rouges du pape, Bergoglio qui regarde le football dans un bar et qui mange une pizza à emporter. Il est question du mal des murs et des vertus des ponts. Et il y a pire. Le film utilise des extraits de vraies images d’actualité. Un clip vidéo montre un homme réagissant à l’élection de Benoît: « Je connais Ratzinger. Le nazi n’aurait pas dû être élu. » C’est un spaghetti western sans armes ni chevaux. Ratzinger/Benoît est pratiquement affublé de la moustache tombante: distant et introverti, il mange seul, préfère le latin aux autres langues, n’a jamais entendu parler d’Abba et ne sait pas danser le tango. Et surtout, il résiste à la tentative de Bergoglio de l’embrasser. Le scénario ne laisse aucun doute aux téléspectateurs sur le pape du côté duquel ils sont censés se ranger. Le scénariste Anthony McCarten a affirmé que le film est destiné à s’inscrire dans un débat plus large. « Dans un monde où les conservateurs et les progressistes sont très retranchés et s’éloignent les uns des autres, et où beaucoup de vitriol et de colère circulent dans les deux sens, nous voulions faire un film sur la recherche du juste milieu ». Mais le film ne fait rien de tel. Il ne fait que répéter les clichés générés depuis de nombreuses années par des journalistes paresseux et malveillants.Le scénario est issu de la pièce de théâtre de McCarten de 2017, The Pope, dans laquelle il a imaginé des conversations entre les deux hommes. Le portrait fait par Anthony Hopkins d’un Benoît obsédé et de mauvaise humeur est opposé au Bergoglio affable, bienveillant et placide de Jonathan Pryce. Si l’on connaît un peu la vérité de ces deux hommes, c’est presque risible. Bergoglio est joué par deux acteurs: Pryce dans la version plus âgée, de celui qui sera bientôt le pape François; Juan Minujin dans le rôle du jeune Bergoglio, sérieux, idéaliste et un peu prétentieux. Pryce est le type sympathique et chaleureux que ceux qui ont rencontré le pape François (comme moi) peuvent reconnaître [??]. Le fait qu’en termes de physique et de kinésiologie, Hopkins n’ait aucune aptitude à jouer Benoît n’arrange rien. Il dépeint un homme hautain, pesant, le visage bouffi, les yeux comme ceux d’un poivrot affligé d’une mauvaise gueule de bois. Tout est faux, toute la grâce de Joseph Ratzinger est absente: le port, la réserve, la passion des idées. Ni la timidité, ni la dignité tranquille ne sont là.Hopkins est également insatisfaisant en ce qu’il dépeint cet homme – l’un des plus brillants Européens du dernier demi-siècle – comme un doctrinal obstiné obsédé par l’homosexualité et le célibat clérical. On a l’impression qu’en préparant ce rôle, il n’a pas, pris ne serait-ce qu’un seul des soixante livres de Ratzinger ou jeté un coup d’œil à l’une de ses encycliques. Quiconque l’aurait fait n’aurait pas manqué de savoir que les grands thèmes de la papauté du pape Benoît XVI étaient l’amour, la charité, la vérité, l’espérance, la foi, la raison, le silence et la beauté. Hopkins est un acteur d’un génie extraordinaire, qui normalement aborde ses rôles avec la plus grande attention et le plus grand soin. Ici, il a choisi d’habiter une caricature conçue par d’autres pour des raisons de myopie, de malveillance, ou les deux.McCarten, qui est né et a grandi dans la religion catholique, a qualifié le film d’ « humaniste et impartial ». « Il entend être juste. Il n’est pas censé blanchir qui que ce soit, mais il est fait de manière sensible ». C’est faux. Ce film ne pourrait être considéré comme « juste » que par quelqu’un qui connaît peu et se soucie encore moins de la signification des événements et des personnalités de l’Église du dernier demi-siècle, et de la nature de la lutte qui les définit. Le film a été précédé par un livre, The Pope: Francis, Benedict, and the Decision That Shook the World, également écrit par McCarten. Sa description du pape François y est un mélange de clichés et de cocasseries: « Une bouffée d’air frais, avec le charisme d’une rock star, il y avait une touche de John Lennon autour de lui (les deux hommes avaient fait la couverture du magazine Rolling Stone) avec une propension à des déclarations surprenantes propres à faire haleter même ses fans les plus ardents ». Bergoglio est un » Argentin charismatique et amusant, à première vue un homme humble, extraverti, qui s’habille simplement (il a porté la même paire de chaussures noires pendant vingt ans) . . . C’est un homme avec une touche commune. Un homme du peuple. Il a même eu une petite amie. » Vraiment? La même paire de chaussure? Vingt ans? Cela me rappelle l’homme qui a eu le même balai pendant vingt-cinq ans – l’ayant, entretemps, équipé de dix-sept nouvelles têtes et de quatorze nouveaux manches. Et la « petite amie »? Ce serait Amalia Damonte, à qui Bergoglio a envoyé une « lettre d’amour » quand ils avaient tous les deux douze ans, lui disant que si elle ne l’épousait pas, il deviendrait prêtre. Ses parents sont intervenus pour mettre fin à leur « relation ». Dans son scénario de base, le film est presque entièrement fictif. En 2012, Bergoglio ne s’est pas rendu en Italie pour rencontrer le pape Benoît à Castel Gandolfo afin de demander la permission de se retirer. Les deux hommes n’ont pas passé des jours ensemble pour faire connaissance. Le pape Benoît n’a pas informé à l’avance le cardinal Bergoglio de son intention de démissionner. Il ne lui a pas dit qu’il se considérait comme n’étant plus apte à être pape. Il n’a pas révélé qu’il avait décidé que Bergoglio serait le choix parfait pour le remplacer.Outre ces fictions, le film se réfère à des événements réels en dehors de leur ordre chronologique: Les choses qui se sont produites après l’élection du pape François sont représentées comme s’étant produites avant. Le scénario cherche à diminuer le pape Benoît en élevant son successeur avant même qu’il ne lui succède. « Vous êtes très populaire », dit Ratzinger, comme s’il était envieux. « J’essaie juste d’être moi-même », répond modestement Bergoglio. « Chaque fois que j’essaie d’être moi-même, les gens ne semblent pas m’aimer beaucoup », répond le pape. Cet échange est rendu absurde par les faits. L’affluence aux audiences publiques de Benoît sur la place Saint-Pierre est toujours plus élevée que celle du pape François, dont les nombres ne cessent de diminuer. « Cette popularité, y a-t-il une astuce à cela? », demande Benoît, apparemment déterminé à souhaiter être Bergoglio. Le problème est qu’avant de devenir pape, Bergoglio était à peine connu dans le monde, et encore moins populaire. Il n’était même pas aimé sans réserve en Argentine. Dans une autre scène, tard dans la soirée, le pape Benoît est assis à son piano, essayant de trouver quelque chose d’approprié à jouer pour son invité. Soudain, il demande: « Connaissez-vous les Beatles? ». « Oui, je sais qui ils sont », répond Bergoglio. « Eleanor Rigby ? ». »Qui? » demande le pape Benoît: « Je ne la connais pas ». C’est inoffensif à sa façon. Mais pour ce que ça vaut (pas grand chose), il est faux de dire que le pape Benoît ignore la musique pop, comme le laisse entendre à plusieurs reprises le scénario. En fait, il en sait beaucoup sur cette musique, peut-être parce qu’il l’a entendue pendant de nombreuses années dans tous les cafés de Rome. Il n’aime tout simplement pas ça. Il est préoccupé par le fait que, comme il l’a dit dans son discours au Congrès international de la musique d’église à Rome en novembre 1985, une telle musique « abaisse les barrières de l’individualité et de la personnalité », « abrogeant les limites du quotidien », créant l’illusion d’une « libération de l’ego ». Ce ne sont pas les mots d’un homme qui n’a jamais entendu parler d’Abba, qui ne « connaît » pas Eleanor Rigby. Les prémisses politiques de l’Église du film sont de celles qui sont prévisibles à l’extrême: L’Église telle que représentée par Ratzinger/Benoît est « déconnectée du monde moderne » et c’est une mauvaise chose; le désir avoué de Bergoglio de faire entrer l’Église « dans le 21e siècle » est évidemment noble et juste. Tout dans Les Deux Papes est conçu pour promouvoir un agenda qui n’a rien à voir avec le catholicisme/christianisme, et tout à voir avec la transmission d’une fausse notion de liberté dans le public. Le mot « réformes » est utilisé comme si sa vertu était évidente et inattaquable. « L’Église vote pour que des réformes attendues continuent à être attendues », accuse Bergoglio. On s’attend à ce que l’auditoire reconnaisse cette proposition et acquiesce de la tête. Mais il n’y a rien qui puisse guider qui que ce soit vers une véritable compréhension des implications. Tout apporte de l’eau au moulin de l’agenda. Le pape Benoît accuse son visiteur d’Argentine: « Vous avez dit que l’Église est narcissique ». Mais François a dit cela après qu’il soit devenu pape, pas avant. Cela peut sembler mineur, mais cela démontre un des problèmes de ce film: une indifférence aux faits, et peu importe la vérité, peu importe la Vérité. Le film suggère que Bergoglio s’est fait remarquer en tant que critique du leadership de l’Église alors qu’il était archevêque de Buenos Aires. « Vous avez été l’un de mes critiques les plus sévères », lui reproche Benoît. « Votre façon de vivre est une critique… Même vos chaussures sont une critique » (encore ces chaussures). Mais le plus intéressant dans l’élection de Bergoglio, c’est que son ascension s’est faite sans laisser de traces. Pratiquement personne dans le monde n’avait la moindre idée de qui il était, et ceux qui le connaissaient le considéraient comme au moins aussi « traditionaliste » que Ratzinger. « Vous avez fait des compromis », dit Benoît, poursuivant sur ce thème. « Non », dit Bergoglio, « j’ai changé. C’est une chose différente ». Benoît répond : « Le changement est un compromis ». Cette ligne peut sonner juste dans une certaine acoustique, mais pas comme elle est comprise ici, et pas de la manière dont elle est perçue. Si le pape Benoît avait dit cela, ç’aurait été pour faire comprendre que l’Église, étant la voix éternelle de Dieu dans le monde, n’a pas la possibilité de faire des compromis avec la mode. Ici, on le lit comme la résistance acharnée d’un homme qui pense que l’obstination est une vertu, et qui se trouve tout simplement coincé. « Dieu ne change pas », ajoute-t-il, mais au lieu d’en souligner le sens, l’implication est qu’il s’assimile à Dieu. Le script met des mots dans la bouche du pape Benoît – pas seulement des mots pour transmettre des convictions ou un caractère, mais des mots qui cherchent à changer le sens de l’histoire. Il annonce à Bergoglio son désir de lui confier « quelque chose que je vous demande de garder dans votre âme et de ne parler à personne ». Puis il révèle son intention de démissionner dans l’espoir que Bergoglio lui succède. « Les papes ne peuvent pas démissionner », dit Bergoglio. » Le Christ n’est pas descendu de la croix » – une phrase du journal de Dorothée Day, reprise par Jean-Paul II, lorsqu’on lui demanda s’il pourrait envisager de démissionner en raison de sa santé défaillante. « Vous allez endommager la papauté pour toujours », dit Bergoglio. « Et quel dommage ferais-je si je reste? » Ce ne sont pas des mots que Benoît aurait prononcés. Ce sont des mots tendancieux imaginés à partir de préjugés sur ce que Benoît est et était, sur ce qu’il représente et représentait. « Je lutte pour faire ce qui doit être fait, mais j’ai perdu », poursuit le pape Benoît. « Pour une raison étrange, je peux maintenant voir une raison pour Bergoglio. Vous êtes la bonne personne. L’Église doit changer et vous pourriez être ce changement… » « Je ne peux plus jouer ce rôle. Il y a un dicton qui dit: ‘ Dieu corrige toujours un pape en présentant au monde un autre pape‘. Je devrais… J’aimerais voir ma correction. » Le scénario dit ensuite que le pape Benoît semble confesser une perte de foi: « Je ne peux pas sentir la présence de Dieu. Je ne peux pas entendre Sa voix. » Les « deux papes » s’entendent à tour de rôle en confession. Bergoglio raconte son échec à défendre ses confrères prêtres lors de la « guerre sale » en Argentine, pendant le « processus de réorganisation nationale » qui a suivi la montée au pouvoir d’une junte militaire dans les années 1970. Le pape Benoît tente de le rassurer sur les efforts qu’il a faits à cette époque. Bergoglio se flagelle: « Mon cher ami, où étais-je – où était le Christ? – dans tout cela? Prenait-il le thé dans le palais présidentiel? » Plus tard, il admet: « Je suis une figure de division en Argentine », une des rares affirmations de la bouche du personnage de Bergoglio qui sonne tout à fait juste. Ce qu’implique le scenario, c’est qu’en soulignant la culpabilité de Bergoglio pour son échec à s’opposer à la dictature en Argentine, le film offre une sorte d’équilibre: les deux papes sont montrés avec leurs bons et leurs mauvais côtés. Mais ce n’est pas le cas: le récit des actions/inactions de Bergoglio pendant la guerre sale est tiré des archives officielles; la représentation de Ratzinger/Benoît est largement inventée.Suit une séquence qui va au-delà des crimes de falsification, de tromperie et de tricherie. Au cours de sa « confession », Benoît devient agité et commence à raconter un « péché » de son passé qui n’a pas encore été révélé. Ce faisant, sa voix est brouillée comme par une sorte d’interférence radio. Nous voyons ses lèvres bouger, nous cherchons le visage choqué de Bergoglio. Quand le son revient, Benoît semble finir un compte-rendu de sa négligence alors qu’il était Préfet de la Congrégation de la Foi. On laisse entendre qu’il n’a pas agi contre un prêtre mexicain, le fondateur des Légionnaires du Christ: Marcial Maciel Degollado, un agresseur sexuel de garçons. Quand il a terminé, Bergoglio fait quelque chose qu’un vrai prêtre ne ferait jamais: il se lève et commence à faire des remontrances au pénitent qui vient de se décharger. Dans la mesure où cette scène cherche à confirmer la calomnie selon laquelle le pape Benoît aurait d’une certaine manière collaboré à la dissimulation de l’abus d’enfants par des clercs, elle est fausse et grossièrement diffamatoire. C’est Ratzinger qui, en tant que Préfet de la Congrégation de la Foi, a modifié les procédures canoniques pour permettre d’expulser ceux qui utilisent la prêtrise pour s’attaquer à des garçons pour la plupart d’âge adolescent. En tant que pape Benoît, il a chassé du sacerdoce des centaines de ces personnes, dont Maciel. En fait, c’est le cardinal Joseph Ratzinger qui, en 2001, a autorisé une enquête sur les accusations portées contre Maciel. Cette enquête s’est poursuivie jusqu’en 2006, date à laquelle Ratzinger est devenu le Pape Benoît XVI et où son successeur, le Cardinal William Levada, a décidé – « compte tenu de l’âge avancé du Père Maciel ainsi que de sa mauvaise santé – d’abandonner le processus canonique et de l’inviter à une vie réservée de prière et de pénitence, renonçant à tout ministère public ». Le pape Benoît a approuvé ces décisions. Maciel est mort en 2008, le prêtre le plus haut placé jamais sanctionné à cause d’allégations d’abus sexuels. Dans le film, il n’y a aucune mention de Julio Grassi, le prêtre qui purge actuellement une peine de 15 ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs dans le plus célèbre scandale d’abus sexuels commis par des religieux en Argentine. Le cardinal Jorge Bergoglio a fait de son mieux pour protéger Grassi de la justice laïque, allant même jusqu’à demander à la conférence épiscopale argentine, qui était sous sa présidence, de charger un éminent avocat argentin de compiler une « étude médico-légale » prétendant que Grassi était innocent et cherchant à discréditer ses victimes. Au cours de son procès, Grassi a fait l’éloge du cardinal Bergoglio et l’a remercié pour son soutien, disant que « Bergoglio n’a jamais lâché ma main ». Le pape François a toujours refusé de rencontrer les victimes argentines d’abus sexuels commis par des religieux. Ayant essayé à plusieurs reprises, je comprends les difficultés de convertir une histoire de la vie réelle en une forme fictive, que ce soit pour la scène ou pour l’écran. La vie est trop détaillée et trop complexe pour être traduite en drame. Pour canaliser les énergies d’une histoire réelle, il faut toujours pincer et tordre, élider, comprimer, transposer, raccourcir, confondre. Mais en faisant cela, il est d’autant plus vital que l’essence d’une histoire soit protégée et respectée. Parlant d’écrire sur des personnages réels, McCarten a dit: « Qu’ils soient vivants ou morts, vous devez toujours leur rendre justice. Vous ne pouvez pas faire de tort à leur caractère. On ne peut pas les laisser faire des choses terribles alors qu’ils n’en ont pas fait. » Comment, alors, peut-il justifier Les Deux Papes? Il traite Benoît XVI comme s’il n’était pas humain, comme s’il n’était pas vivant, comme s’il n’était pas aimé, comme s’il n’avait jamais existé. C’est scandaleux, oui, mais ce n’est pas non plus du bon art. Donner vie à une histoire est une justification insuffisante pour les niveaux d’invention, de préjugés et de partisanerie atteints ici. Le titre du film est suivi des mots sournois, « Inspiré par des événements réels. » Oui, mais cette inspiration a donné lieu à un festival de mensonges. McCarten doit des excuses à Benoît.Certains ont observé que The Two Popes est finalement un film léger – une « sainte bromance« , un « film de copains », une sorte de remake du « couple bizarre ». Alors, détendez-vous! Et c’est à ce niveau qu’il a le plus de succès. Mais c’est aussi l’aspect le plus insidieux du film: Il vous attire en lui. Au plus profond de sa malignité et de sa morale superficielle, c’est l’histoire attachante et émouvante d’une rencontre personnelle qui est racontée. Cela signifie qu’en tant que propagande, ce film est à la fois extrêmement efficace et extrêmement dangereux. Cela aurait pu être un meilleur film. Plus drôle, aussi. Il aurait pu commencer par une scène comme celle-ci, basée sur une histoire – peut-être apocryphe, peut-être pas, mais au pire pas plus fantaisiste que quatre-vingt-dix pour cent de ce film – qui a circulé dans l’interrègne entre l’annonce de la retraite du pape Benoît XVI et l’élection de son successeur. (si elle est vrai, elle fait aussi justice de l’idée selon laquelle le Pape Benoît n’a pas le sens de l’humour). Au moment où l’histoire était racontée, le pape était interviewé par un journaliste et discutait du processus par lequel le nouveau pape serait élu. Le journaliste se focalisait sur le conclave à venir, et sur les questions de politique interne s’y rapportant. Le pape, agacé de cette ligne de questionnement, intervint pour réorienter la conversation. « Bien sûr » dit-il, « c’est le Saint-Esprit qui élit le pape ». Ici, on dit qu’il a fait une pause avant de continuer. « Et le Saint-Esprit ne fait qu’occasionnellement une erreur. » [/size] ==================================================================================== | |
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