USA : La NASA suit une vaste anomalie croissante ds le champ magnétique terrestr

consacré Messages : 9138 Date d'inscription : 12/06/2016

Citation :: USA:....la NASA suit une vaste anomalie croissante dans le champ magnétique terrestre

https://www.sciencealert.com/nasa-is-tracking-the-mysterious-evolving-anomaly-in-earth-s-magnetic-field

La NASA surveille activement une étrange anomalie du champ magnétique terrestre: une région géante d'intensité magnétique inférieure dans le ciel au-dessus de la planète, s'étendant entre l'Amérique du Sud et le sud-ouest de l'Afrique.

Ce vaste phénomène en développement, appelé anomalie de l'Atlantique Sud , intrigue et préoccupe les scientifiques depuis des années, et peut-être pas plus que les chercheurs de la NASA. Les satellites et les engins spatiaux de l'agence spatiale sont particulièrement vulnérables à l'affaiblissement du champ magnétique dans l'anomalie et à l'exposition qui en résulte aux particules chargées du Soleil.
L'anomalie de l'Atlantique Sud (SAA) - comparée par la NASA à une `` bosse '' dans le champ magnétique terrestre, ou à une sorte de `` nid-de-poule dans l'espace '' - n'affecte généralement pas la vie sur Terre, mais on ne peut pas en dire autant de l'orbite. des engins spatiaux (y compris la Station spatiale internationale), qui passent directement à travers l'anomalie en faisant le tour de la planète à des altitudes d'orbite terrestre basses.
Lors de ces rencontres, la réduction de l'intensité du champ magnétique à l'intérieur de l'anomalie signifie que les systèmes technologiques embarqués à bord des satellites peuvent court-circuiter et mal fonctionner s'ils sont frappés par des protons de haute énergie émanant du Soleil.

Ces frappes aléatoires peuvent généralement ne produire que des problèmes de bas niveau, mais elles comportent le risque de causer une perte de données importante, voire des dommages permanents aux composants clés - des menaces obligeant les opérateurs de satellites à arrêter systématiquement les systèmes d'engins spatiaux avant que les engins spatiaux n'entrent dans la zone d'anomalie.
L'atténuation de ces dangers dans l'espace est l'une des raisons pour lesquelles la NASA suit le SAA; une autre est que le mystère de l'anomalie représente une excellente occasion d'enquêter sur un phénomène complexe et difficile à comprendre, et les vastes ressources et groupes de recherche de la NASA sont particulièrement bien désignés pour étudier l'occurrence.

«Le champ magnétique est en fait une superposition de champs provenant de nombreuses sources de courant», explique le géophysicien Terry Sabaka du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland.
La source principale est considérée comme un océan tourbillonnant de fer fondu à l' intérieur du noyau externe de la Terre, à des milliers de kilomètres sous le sol. Le mouvement de cette masse génère des courants électriques qui créent le champ magnétique terrestre, mais pas nécessairement uniformément, semble-t-il.
Un immense réservoir de roches denses appelé la grande province africaine à faible vitesse de cisaillement , situé à environ 2900 kilomètres (1800 miles) sous le continent africain, perturbe la génération du champ, entraînant un effet d'affaiblissement dramatique - qui est facilité par l'inclinaison du champ magnétique de la planète. axe.
«Le SAA observé peut également être interprété comme une conséquence de l'affaiblissement de la dominance du champ dipolaire dans la région», explique Weijia Kuang, géophysicien et mathématicien de la NASA Goddard.
"Plus précisément, un champ localisé à polarité inversée croît fortement dans la région SAA, rendant ainsi l'intensité du champ très faible, plus faible que celle des régions environnantes."
Les données satellitaires suggèrent que la SAA se divise. (Division du géomagnétisme, espace DTU)
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Bien que de nombreux scientifiques ne comprennent toujours pas complètement l'anomalie et ses implications, de nouvelles connaissances éclairent continuellement cet étrange phénomène.
Par exemple, une étude menée par l'héliophysicien de la NASA Ashley Greeley en 2016 a révélé que la SAA dérivait lentement dans une direction nord-ouest.

Ce n'est pas seulement en mouvement, cependant. Plus remarquable encore, le phénomène semble être en train de se scinder en deux, les chercheurs découvrant cette année que le SAA semble se diviser en deux cellules distinctes , chacune représentant un centre distinct d'intensité magnétique minimale au sein de la plus grande anomalie.
Ce que cela signifie pour l'avenir de la SAA reste inconnu, mais dans tous les cas, il existe des preuves suggérant que l'anomalie n'est pas une nouvelle apparence.
Une étude publiée le mois dernier a suggéré que le phénomène n'est pas un événement inhabituel de ces derniers temps, mais un événement magnétique récurrent qui peut avoir affecté la Terre depuis il y a 11 millions d'années .
Si tel est le cas, cela pourrait indiquer que l'anomalie de l'Atlantique Sud n'est pas un déclencheur ou un précurseur du retournement du champ magnétique de la planète entière , ce qui se produit réellement, sinon pendant des centaines de milliers d'années à la fois.
De toute évidence, d'énormes questions demeurent, mais avec tant de choses qui se passent avec cette vaste bizarrerie magnétique, il est bon de savoir que l'agence spatiale la plus puissante du monde la surveille d'aussi près qu'elles le sont.
«Même si le SAA évolue lentement, il subit un changement de morphologie, il est donc également important que nous continuions à l'observer en poursuivant ses missions», déclare Sabaka .
"Parce que c'est ce qui nous aide à faire des modèles et des prédictions."
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