Marie-Noëlle
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 | | Sujet: Le péché originel Lun 3 Juil - 22:35 | |
| Le péché originel Pour confirmer Adam dans son état bienheureux d’innocence, Dieu exigea de lui une épreuve. Il demanda à Adam de s’abstenir « d’un seul des nombreux fruits : qu’il lui avait donnés. Si Adam avait passé avec succès l’épreuve de fidélité devant laquelle Dieu l’avait placé, il se serait confirmé, lui et ses descendants, dans un état de félicité et de royauté sur toutes les choses créées. Mais parce qu’il n’a pas refusé le fruit défendu qu’Ève, tentée par le Serpent, lui présentait, Adam a échoué à cette épreuve et a commis le Péché originel. Luisa précise que le Péché originel n’a pas été premièrement un acte du corps, car « le corps n’a rien fait de mal; tout le mal a été commis par la volonté humaine ». Ainsi en dépit de tous les prodiges et prérogatives infusés généreusement en lui par la Divine Volonté, Adam, par un acte de volonté humaine, a commis le Péché originel qui mit en désordre et débilita sa nature humaine et celle de sa descendance. Et si Adam n’avait pas péché, affirme Luisa, Jésus serait néanmoins venu sur terre, non comme Rédempteur, mais en triomphe comme « Roi et tête de l’humanité ». Ayant péché contre la Volonté expresse de Dieu, Adam perdit pour lui-même et pour la race humaine, les prérogatives qui accompagnaient son état d’intégrité et d’innocence. Il perdit la plénitude de la grâce qui le maintenait dans les « frontières » illimitées de la Volonté de Dieu, avec les attributs qui l’accompagnent et les qualités de la Divine Volonté. Par la suite, Adam perdit les liens et les droits de coopération continue ou d’ « union » avec la Volonté de Dieu qu’il possédait et la puissance, la sagesse et l’amour de la Trinité qui lui permettaient de participer à l’opération continue ad intra et ad extra du mouvement premier de Dieu. Ayant perdu l’influx du mouvement premier de Dieu dont la puissance créatrice animait tous les actes de sa nature humaine, Adam n’était plus capable de se bilocaliser, de multiplier ou d’actualiser la réalisation et la puissance de Dieu dans la Création. Il perdit la vertu unifiante qui lui permettait d’embrasser et d’unir en lui les actes divins de tous les humains, et il perdit aussi la vertu génératrice lui permettant de générer dans toutes les âmes le don de la Vie dans la Divine Volonté; il ne pouvait plus « générer des vies divines ». Source : Le Don de la Vie dans la Divine Volonté dans les écrits de Luisa Piccarreta, par R.P. Joseph Leo Lannuzzi, Rome 2012, pages 54-55) | |
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