France Inter avait un gros titre à radiodiffuser hier soir, au journal de 18 H.
Madame Simone Veil est morte et on lui sortait tous les bons mots dignes d'une sainte ou d'une héroïne.
Certains la nomment Icône de la lutte pour les droits des femmes; oups !
On la porte aux nues avant même d'envisager ensevelir sa dépouille au Panthéon.
Fort heureusement, étant juive, elle n'était pas baptisée catholique, sans quoi elle aurait mis
l'archevêque de Paris dans l'embarras.
Pensez, comment interdire l'accès à la cathédrale, à une femme politique de "cette grandeur" ?
Ouf, le cardinal Vingt-Trois respire et se décontracte.
L'Eglise Catholique, devenue grande muette, nous fera-t-elle mention dans sa prière universelle de dimanche, des huit millions cinq cent mille victimes françaises (8 500 000) depuis 1975, conséquentes à la loi Veil ?
Quand à la défunte, aura-t-elle regretté cet énorme péché mortel ?
Aura-t-elle secrètement imploré le pardon de son Dieu ?
A-t-elle fait pénitence loin des micros et des caméras ?
Dieu seul le sait.
Tout ceci appartient maintenant à la justice et à la miséricorde de Dieu !
Le purgatoire est d'ailleurs cette antichambre de miséricorde où bien des fautifs repentants découvrent alors la bonté Divine.
Devant l'hécatombe des avortoirs, il nous en coûte, pourtant faisons-le, car c'est charité de prier un Ave Maria pour Simone Veil !
Michel