Sœur Marie des Neiges Holgado (Pays Basque Espagne 1938)

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Sœur Marie des Neiges Holgado

(1938)

Marie des Neiges Holgado (Maria Nieves Holgado) est née le 5 août 1904, à Roncal, province de Navarre, en Espagne.

Sa famille était très pieuse. Ses parents : Claudio Holgado et Elisa Sanchez eurent 14 enfants, mais les premiers (des garçons) moururent en bas âge. Seul le dernier-né était une fille.

Le matin du 5 août 1904, Elisa était en prière dans sa chambre, lorsque l'accouchement vint si soudainement que sa mère n'eut d'autre choix que de la déposer sur le tapis. C'est ainsi que Marie des Neiges Holgado arriva au monde. Le 11 août suivant, elle fut baptisée.

Un de ses frères, Tomas, prit particulièrement soin d'elle. Il lui apprit à tricoter, lui faisait réciter ses rosaires, lui posait des questions de catéchisme.

A 7 ans, Marie des Neiges entendit des cris venant d'une maison voisine. Elle courut avertir son père, et ils pénétrèrent dans la maison. Là, elle lui déclara voir une femme qui pendait à une corde et qu'il fallait la sauver. La porte de la chambre ne s'ouvrait pas, puis après un signe de croix, ils réussirent à rentrer et coupèrent la corde de la malheureuse qui fut sauvée.

A onze ans, Marie des Neiges entra en pension au Collège des Sœurs Esclaves du Très Saint-Sacrement et y passa, dit-elle, ses plus belles années.

Vers ses treize ans, alors qu'elle cueillait des fleurs dans les champs pour les déposer aux pieds de la Vierge Marie, elle vit une belle Dame d'une grande beauté.

Elle avait un habit blanc et un manteau couleur azur. Celle-ci lui montra des fleurs :

- Le « jasmin grimpant symbole des âmes qui sans rien craindre, se risquent pour arriver au but qu'elles se proposent. »

- La « violette, symbole des âmes qui vivent retirées, cachées, sans avoir peur de rien, dans l'oubli le plus complet. Elles sont foulées aux pieds, au milieu de la solitude obscure où elles vivent et exhalent le parfum le plus enivrant qui soit. »

- Le « lis blanc, image de la pureté. »

- La « marguerite, symbole du Royaume des Cieux ; elle est la figure des âmes fortes, au cœur droit. »

- La « rose symbolise la charité ; celle-là, ma fille, ne se fane jamais. »

Marie des Neiges n'osait parler. La Dame lui montra aussi son frère Tomas (alors parti à la guerre) et lui annonça que bientôt, Elle l'emmènerait avec Elle.

Quelque jours plus tard, Marie des Neiges apprit la mort de son frère et tomba par hasard sur une représentation de la Vierge ressemblant à s'y méprendre à la Dame.

Elle se dit alors qu'elle avait vu la Vierge...

Ses économies, si petites qu'elles fussent, allaient aux pauvres et aux malades.

Le 19 octobre 1917, alors qu'elle priait dans sa chambre, Marie des Neiges vit Jésus crucifié, le corps sanglant, brun violacé et sa tête retombait sur sa poitrine. Cette vision la hanta.

En décembre 1917, elle revit un crucifix ensanglanté, mais ce n'était pas le même. C'était Jésus, sur la Croix, les yeux levés au Ciel. Il demandait pardon pour le monde entier à son Père Éternel. Puis Il baissait les yeux vers elle, et remuait les lèvres. Elle n'entendait rien et s'en plaignit.

Jésus recommença à mouvoir les lèvres et elle entendit : « C'est Moi, ton Jésus, Celui que tu cherches en toutes choses. Regarde, ma fille, en quel état me mettent les péchés des hommes. Dis-leur de ne pas m'offenser, que Je suis bon et les aime tous, et que Je ne désire pas qu'ils se damnent. Mais s'ils continuent à tant m'offenser, Je les châtierai avant peu. »

Le sang de son corps sacré tombait goutte à goutte sur le sol, ses mains et ses pieds étaient affreusement déchirés. Marie n'osa en parler à personne.

Au Collège, elle revit le Christ confiné dans un misérable réduit malpropre, couvert d'une sorte de vieux manteau très sale, ses mains étaient attachées, et entre elles se trouvaient un roseau. Il avait sa chevelure en désordre et une couronne d'épine sur la tête.

Son front était ensanglanté, son visage défiguré et bleui, ses tempes pleines de sang et c'est à peine s'il pouvait ouvrir les yeux. Il pleurait et elle pleura avec lui.

Jésus lui réapparaîtra souvent

Jésus lui apparaissait habituellement sanglant et sur la croix, en « Ecce homo », en « Homme des douleurs ».

Elle voulait devenir religieuse, mais tous s'opposèrent à ce projet, ce qui la faisait désespérer d'y arriver un jour.

En 1920, Marie des Neiges devint la préceptrice du jeune Vicomte de L... et parti vivre à Paris. La famille du Vicomte n'était pas croyante, et l'enfant qui avait 12 ans était déjà un petit Néron. Marie des Neiges fit de cet enfant qui était "une bête sauvage" un "agneau", selon les mots de sa mère.

Lors de son séjour à Paris, le Seigneur la favorisait de visions sur l'avenir de la capitale. Les révélations de Marie des Neiges dépeignent la vie superficielle de Paris qui conduit à la fange du péché et du vice.

« Marie des Neiges écrit dans son journal :

Rêver à Paris, c'est se voir entouré de ténèbres de mort. - Ce n'est pas un songe délicieux, c'est une bousculade incessante, c'est trébucher continuellement jusqu'à tomber dans le mal et finalement être précipité dans la damnation éternelle. Tout le monde s'y divertit s'en se gêner en rien, on se vautre à tout bout de champ dans le fumier du vice, et la jouissance s'y prélasse entre la barbarie et le crime …

Malheur à toi, Paris ! Dans peu de temps, tes superbes avenues seront des sépulcres de mort. Pleure sur tes erreurs, il en est temps encore, mais ensuite ce sera trop tard ! - Que va devenir ton orgueilleux Opéra ? Un monceau de cendres, un rien...

C'est l'éternel aboutissement des centres de corruption et de péché. – Malheur à ceux qui passe leur temps à des bagatelles, l’âme rivée à des illusions mensongères sans jamais, sans jamais songer qu’un jour, il faudra mourir ! mais personne ne veut penser à la mort ; elle effraie et en impose !...

Ne sera-t-on pas peut-être plus effrayé quand on se verra face à face avec Dieu, le Maître, jadis si patient et miséricordieux, transformé maintenant en Juge implacable ? »

Elle participa aux œuvres de charité des Pères missionnaires du Cœur de Marie.

Au contact des pauvres et des malades, elle tomba à son tour sérieusement malade et fut obligée de rentrer chez elle.

Elle offrit sa vie pour le sacerdoce, en particulier pour les évêques.

Elle continua ses bonnes œuvres pendant cinq ans de souffrances incessantes dues à une tuberculose intestinale, dont elle fut miraculeusement guérie à Lourdes durant l’été 1926. La guérison eut lieu à son entrée dans la piscine.

Marie des Neiges Holgado devint religieuse en Navarre sous le nom de Sœur Pastoure.

Elle prit sans doute ce nom d’après une vision de Jésus qu'elle avait eue dans sa jeunesse en 1919.

Elle avait vu de nombreux agneaux et brebis descendre d'une montagne, un troupeau interminable.

Puis Jésus, sous ses habits de Nazareth lui remettait sa houlette en lui disant "Je te confie le soin de ces âmes" puis Il disparut en laissant là la nouvelle pastoure (pastoure signifie bergère).

Elle fut favorisée du don de prophétie et fut soumise à l’obédience du cardinal Segura qui l'obligea à mettre par écrit les grandes dates de sa vie et les faveurs spirituelles qu'elle recevait.

C’est ainsi qu’elle prit note des visions et révélations reçues (la première de Notre Seigneur date du 19 octobre 1917), « à son corps défendant, sur l’ordre de Notre Seigneur, confirmé par la demande de son confesseur ».

En 1936, Marie des Neiges subit la surveillance des Communistes, qui, déguisés en Carlistes, tentaient de surprendre la voyante sur le chemin de l'Eglise.

Ils l'appréhendèrent malheureusement et l’amenèrent en détention à Saint Sébastien d'où elle parvint à s'échapper après un mois d'une dure incarcération.

Elle se réfugiera d'ailleurs un temps dans une ferme du pays basque espagnol, à Beizama, qui est le centre géographique du Guipúzcoa, tandis que son directeur spirituel est alors en prison. Jésus lui intima l'ordre de ne pas quitter sa retraite.

Elle eut souvent à souffrir de maladies, et sentit les stigmates du Christ :

« Lorsque tu ressentis l'impression de mes plaies, tu avais exactement le même âge que Moi quand Je fus livré à la mort pour le salut du genre humain. » (le 6 janvier 1938).

Les prophéties de Marie des Neiges Holgado sont tirées de deux cahiers qu'elle a rédigés sur la demande de l'Eglise et du Ciel. Et c’est une immense grâce que le France se soit retrouvée providentiellement chargée de diffuser ces révélations extraordinaires.

Certains messages semblaient annoncer la seconde guerre mondiale.

Les autorités religieuses concernées observant un mutisme total à son sujet, il fut impossible d’obtenir d’autres renseignements la concernant.

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Le 10 mars 1937, Notre Seigneur annonce l’avènement du Grand Monarque, le relèvement de l’Espagne et le triomphe de Notre Dame sur la montagne sainte qu’elle s’est choisie comme sanctuaire :

« Ne crains rien ; Je suis ton Jésus. - Je t’ai fait voir les maux qui assailliraient la terre comme châtiment du péché. Tout cela est absolument nécessaire ; sinon beaucoup ne se sauveraient pas, qui viendront à Mon Cœur, le quel les attend avec Amour ; ne t’oppose pas à ce qu’en tout s’accomplisse la volonté de mon Père Céleste.

Pour ta consolation, Je t’annonce que tu verras entrer le Grand Roi qui aura lutté sans tâcher son épée ; il brillera dans l’Espace comme le soleil lui-même. Malheur au méchant qui tombera sous sa coupe !

C’est bientôt, ô Ma victime bien-aimée, que Mon Espagne chérie va retrouver la paix. Comme je le désire ! Cela lui aura coûté bien des églises et bien des édifices ; mais par ces ruines passera aussi le Grand roi, et tout se relèvera avec plus de force qu’auparavant. – Quand cette nation que Ma Très Sainte Mère aime tant, Elle aussi recueillera tous ses enfants, ceux qui viendront chez elle à la recherche de la Paix et de l’Amour, les trouveront devant l’Image de Mon Cœur brûlant d’un feu ardent. - L’Espagne, ta patrie, qui t’est si chère, retrouvera sa grandeur d’antan ; elle sera aussi une mère pour tous ses enfants, pendant que les autres nations seront en guerre ; elles vont y entrer bientôt. Dès cette année, des ruisseaux de sang couleront de tous côtés. Il y a une sorte de péché dont toute la terre est souillée ; elle en sera purifiée par des châtiments dont beaucoup sont encore inconnus. Puis le monde verra venir la paix la plus complète ...

Espagne, Espagne bien aimée ! pour quoi es-tu restée sourde à ma Voix ? Ne t’ai-je pas appelée avec l’amoureuse tendresse d’une mère, en voyant à quel péril tu t’exposais ? Ne t’ai-je pas envoyé ma Mère si miséricordieuse, et tu n’as pas voulu l’entendre ! Pourtant, nation chérie, c’est Elle qui t’accueillera sous son manteau, comme une poule ses petits. Elle rassemblera mes Fils qui, ensuite, Lui prépareront un trône, et, en récompense, ils auront la paix qu’il n’espèrent point … »

« Auparavant, ô ma bien-aimée ... il arrivera tout ce que je suis venu t’apprendre, mais tout ne s'accomplira pas à présent : il faudra trois temps pour que tout soit terminé. Et avant cette échéance tu assisteras au triomphe de ma Mère sur la Montagne Sainte qu'Elle s’est choisi Elle-même comme son Sanctuaire ».

« Combien y en a-t-il qui pleureront la négligence qu’ils ont mise à étudier la vérité des faits ! L’œuvre n’a pas été bonne dans son entier à cause de ce qui s’est passé parmi, et de là tire son origine le scandale qui a affecté le public. C’est pour cela que beaucoup seront confondus et que la vérité resplendira.

Rends-moi grâce pour tous ces bienfaits ! »

« Guipúzcoa, Guipúzcoa ! toi qui à l’heure présente, donnes tant de tes fils pour les livrer à la mort, tu verras ton sein fécondé et tu produiras cent fois plus que tu ne perds maintenant. Et puis, tu as été la terre choisie pour être le siège de la Reine des Anges… Sois sans crainte, terre chérie, tu porteras de nouveau dans ton sol de nouvelles fleurs de vertus et de fruits de sainteté que personne n’attend ; tu seras plus grande qu’aucune autre. Sur toi brillera le soleil le plus resplendissant et tes champs produiront les récoltes les plus abondantes ; Mon Cœur déversera sur tes enfants des torrents de grâces.

Dans très peu de Temps, Je commencerai à te parler de mon Œuvre, de celle que Je veux réaliser en vous, ô Crucifères bien aimés de mon Cœur. Je désire que tu fasses à présent ton apprentissage en passant par l’épreuve et que tu tires d’elle le plus grand profit. Tu en auras besoin pour l’avenir, puisque tu seras, comme Je te l’ai dit : la Pastoure du Pasteur qui te confie ses brebis, afin que tu ailles les former à la bergerie, conformément aux désirs de mon Cœur.

- Je te bénis ; Ton Jésus. »

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Le 12 mars 1937, Avertissements au Clergé et mission des Crucifères :

« La colère de mon Père touche à son comble. Il les fera disparaître et vous resterez à leur place, vous Crucifères. Vous instruirez les nations, les convertissant à la vraie foi, que vous apprendrez en étudiant mon Évangile, et mon Père vous fera comprendre dans sa sublimité, la haute-doctrine qu’Il renferme en Lui-même. Maintenant, vous resterez cachés et, plus tard, vous sortirez pour lutter contre le mal qui se trouve si profondément enraciné dans le monde entier. – Ceux qui s’opposeront à votre marche seront confondus ; la lumière de la vérité resplendira sur le monde entier, et ceci pour l’an 1940 ; après cette année viendra la paix si désirée par tout le genre humain.

Soyez sans crainte, ô mes fidèles, vous qui me suivez d’un cœur droit et pur : Je vous garderai à l’ombre du mien. – Comme Je vous aime ! Soyez-moi fidèle et songez que Je suis votre Père qui vous chérit sans mesure et vous a choisi pour accomplir de grandes choses. Recevez, tous la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Le 10 mars 1937, Jésus annonce le renouveau dans l’Eglise, le Pape Angélique et le Grand Roi :

Jésus. - « Ne crains rien ; Je suis ton Jésus. - Je t'ai fait voir les maux qui assailliraient la terre comme châtiment du péché. Tout cela est absolument nécessaire ; sinon beaucoup ne se sauveraient pas qui viendront à mon Cœur, lequel les attend avec Amour ; ne t'oppose pas à ce qu'en tout s'accomplisse la volonté divine de mon Père céleste.

Pour ta consolation, je t'annonce qui tu verras entrer le Grand Roi qui aura lutté sans tâcher son épée ; il brillera dans l'espace comme le soleil lui-même. Malheur au méchant qui tombera sous sa coupe !

C'est bientôt, ô ma Victime bien-aimée, que Mon Espagne chérie va retrouver la paix. Comme je le désire ! Cela lui aura coûté bien des églises et des édifices ; mais parmi ces ruines passera aussi le Grand Roi, et tout se relèvera avec plus de force qu'auparavant. - Quand cette nation que ma Très- Sainte Mère aine tant. Elle aussi, recueillera tous ses enfants, ceux qui viendront chez elle à la recherche de la Paix et de l'Amour, les trouveront devant l'image de mon Cœur brûlant d'un feu ardent. - L'Espagne, ta patrie, qui t'est si chère, retrouvera sa grandeur d'antan ; elle sera aussi une mère pour tous ses enfants, pendant que les autres nations seront en guerre ; elles vont y entrer bientôt. Dès cette année, des ruisseaux de sang couleront de tous côtés. - Il y aura une sorte de péché dont toute la terre est souillée ; elle en sera purifiée par des châtiments dont beaucoup sont encore inconnus. Puis le monde verra venir la paix la plus complète.

Espagne, Espagne bien-aimée ! Pourquoi es-tu restée sourde à ma Voix ? Ne t'ai-je pas appelée avec l'amoureuse tendresse d'une mère, en voyant à quel péril tu t'exposais ? Ne t'ai-je pas aussi envoyé ma Mère si miséricordieuse, et tu n'as pas voulu l'entendre !? Pourtant, nation chérie, c'est elle qui t'accueillera sous son manteau, comme une poule ses petits. Elle rassemblera mes Fils qui, ensuite, lui prépareront un trône et, en récompense, ils auront la paix qu'ils n'espèrent point ...

Le 13 mars 1937, Jésus annonce le renouveau dans l’Eglise, le Pape Angélique et le Grand Roi :

« Aujourd’hui, Je veux te révéler d’autres choses. Une fois que te temps de la paix sera arrivé, il s’élèvera de nombreux temples et édifices, et même des cités qui maintenant n’existent plus, ayant été détruites à des époques lointaines. Mais leur souvenir ne disparu pas, en tant que le Fils de l’Homme était passé par elles. Ces villes seront relevées en temps de paix et beaucoup d’entre vous y accompliront leurs travaux, ô Crucifères chers à Mon Cœur. Et cela ne sera qu’en mémoire de Moi.

Ces lieux seront reconquis par de nombreux chrétiens, et c’est là que résidera un Roi, mais il y restera que quelques temps.

Or auparavant, tu auras été témoin de la plus grande confusion au sein de l’Eglise. Le Pape qui ira en exil s’appellera Angélique, parce qu’il sera gardé par les Anges comme le Grand Roi, et il sera en union avec vous, mes bien-aimés. Enfin, c’est là-bas que mon Père entend vous préparer, afin que vous soyez puissamment forts pour partir à la conquête du monde ».

Le 13 mars 1937, Jésus annonce :

« Ces lieux (traversés par Jésus durant sa vie terrestre) seront de nouveau conquis par de nombreux chrétiens, et c’est là que résidera un roi, mais il n’y restera que quelque temps. »

Le 22 mars 1937 Jésus fait le parallèle entre ses Apôtres et les Elus des derniers temps :

« Vous autres aussi vous réunirez, comme eux, avec ma Mère, dans une autre habitation qui ne sera pas la même, mais où vous recevrez autant de grâces qu'eux. De cette manière vous pourrez également partir, comme ils partirent pour prêcher aux gens la Divine Doctrine ... »

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Le 4 avril 1937, Jésus se plaint de l’indifférence des prêtres :

« Combien y en a-t-il qui demandent que leur volonté s'accomplisse, que tout ce qu'ils désirent arrivent, sans songer si ça ira bien pour les autres. Pauvres fous qui cherchent à satisfaire, en tout, leur ambition. Ils se moquent de vous parce que vous êtes moins qu'eux à leur point de vue, mais non au Mien, car Je vous ai choisis pour les confondre. »

« Quelle peine je ressens en voyant l’indifférence que beaucoup (de prêtres) témoignent à mon égard…

Une fois qu’ils ont terminé la Messe, c’est à peine s’il en rende grâce à Dieu : puis ils se retirent chez eux où en d’autres lieux où ils ne devraient pas aller, pensant qu’avec cela, ils sont quittes de tout.

Prie mon Père pour tous : ils sont dénués de tout…

Je veux des prêtres saints. Je veux des victimes qui s’immolent chaque jour devant l’autel pour les péchés des hommes. Avec quelle joie ils seraient reçus par Mon Père céleste. Mais combien peu Me tiennent compagnie dans le sacrement de Mon Amour !... Tout leur est indifférent ; ils ne sont attentifs qu’à la satisfaction de leurs goûts et de leurs caprices. Déjà commence la rénovation de la terre et tout cela disparaîtra jusqu’au dernier vestige…

Je suis en train de les confondre sans qu’ils s’en doutent ».

Le 8 avril 1937, Marie des Neiges Holgado décrit la protection de Notre Dame sur l’Espagne, la disparition du Communisme et l’avènement du Grand Monarque :

La Sainte Vierge lui annonce :

« Mais l’heure approche. Je saisirai et mettrais en vos mains l’épée valeureuse et vous donnerai le courage d’accomplir la rude tâche. Pas un de vous ne succombera devant l’épée de son ennemi. Il faut que vous soyez préservés, afin que vous arriviez à mener à bien l'Œuvre régénératrice qui consiste à purifier et à sanctifier tout ce qui restera sur terre.

Soyez mes soldats, tenez-vous prêts à la lutte. Il en restera peu parmi vous ; car certains se sont méfiés de la parole de Pierre, comme le firent, en d’autres temps, ceux qui suivaient Moïse, lui qui était destinés à conduire le peuple de Dieu à la Terre Promise ; et tous non plus ne furent pas fidèles, - Mais cette terre, vous l’atteindrez, vous autres. C’est maintenant l’heure la plus favorable pour que vous connaissiez tous la voix de celui qui clame dans le désert : Préparez les voies, disposez les sentiers pour le Seigneur qui vient plein de douceur et d’affabilité, mais pas pour tous, car tous n’ont pas suivi les commandements qu’Il laissa aux siens et par eux, à tous les autres hommes. La vaine apparence ne sert à rien ; c’est l’intention droite qui sert à tous ceux qui forment la part de Dieu, son Père. Il faut que tout soit passé minutieusement au crible, et l’apparence ne passe pas. - L'Ange exterminateur mettra fin à tout, et ceux qui le suivront seront autant d'hommes forts, autant d'autres guerriers qui, sans armes, triompheront.

Qu’il n’y ait pas de crainte parmi vous ! D’ailleurs, Je veux que vous soyez des lions pour que de tout, vous fassiez table rase. Ainsi disparaîtront les scories qui partout surabondent. Je veux que mon Espagne chérie soit propre, purifiée, pour que dresse son trône en elle le Roi qu’elle attend. – Préparez les voies, disposez bien le sentier pour le Seigneur qui va venir. – L’Espagne lui offrira les baldaquins de ses édifices écroulés et les tentures de ses palais démolis, mais peu importe, parce que la nation entière est la meilleure résidence du Roi. Il l’aima dès le principe et il l’aimera jusqu’à la fin ; ceux que renfermeront ses frontières seront des enfants nouveau-nés, baignés dans l’amertume et l’extrême douleur, comme le nouveau-né est baigné dans les eaux de la Grâce ; ils seront si purs qu’ils trouveront une place dans mon Cœur de Mère.

Le Roi tant attendu fera son entrée en triomphe, plein de majesté et de gloire, en bénissant les survivants. Ils ne seront pas nombreux, parce que la plupart auront été entraînés par le torrent impétueux du communisme, qui disparaîtra, sans laisser la moindre trace, avant l’arrivée du Roi.

Comme je désire le voir ce jour ! Et vous qui me suivez, réjouisse-vous avec Moi. La plus grande joie d’une Mère est de voir ses tendres enfants contents et rayonnants de plaisir, pour rendre grâce de tout cela à Celui qu’aime son Cœur, tout en vous chérissant bien vous-mêmes. Je vous attends donc dans la demeure de mon Amour, en désirant que vous y soyez tous. Vous pourrez ainsi apprendre les enseignements que viendra vous confier l’Esprit Consolateur qui laissera vos cœurs entièrement réchauffés par son Amour. Grâce à ses divines instructions vous saurez repousser avec plus de force les traits de vos adversaires.

Écoutez-Moi bien tous ; je suis venue à vous, moi votre mère, pour vous faire voir le soleil de Justice, Lui qui se servira de tout le monde pour consommer son Œuvre sur la terre. Retenez-bien mes paroles : Je vous aime comme la meilleure des Mères et Je vous envoie ma bénédiction en même temps que celle de mon Jésus. – Votre Mère Marie. »

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Le 9 avril 1937, la Sainte Vierge annonce :

« L'Espagne sera assaillie par deux adversaires qui se la disputeront. L'un "venu d'un pays lointain et qui voulut la broyer entre ses dents" et l'autre "une seconde bête qui arrive à temps pour la broyer entre ses griffes".

"Je désire vous faire entendre que les deux sont blessées, il faut se mettre à panser l'une pour chasser l'autre dans les profondeurs du lointain où elle disparaîtra pour toujours.

Le sol de ta patrie sera comme asphalté par le sang de ses défenseurs. Beaucoup d'entre eux, faute de courage succomberont entre les griffes de la bête (...) La bataille ne sera gagnée que par ceux que Je prépare et qui réuniront sous la bannière blanche de la paix ceux qui voudront la suivre. Mais il n'y aura pas de la place pour beaucoup, car ceux qui s'avance portent sur eux le couteau de la haine et ne veulent laisser partout que des ruines.

Quant à vous qui m'écoutez, comprenez bien que la victoire sera assurée si, dociles à mes paroles, vous savez défendre vaillamment votre patrie. (...) Comme Samson vous chargerez sur vos épaules les portes de la cité et ferez entrer Celui qui attend. Les ennemis se trouvant dans le même temple, vous ébranlerez ses colonnes et ils périront dans les décombres.

(...) Il est nécessaire que ceux d'entre vous qui sont enrôlés demeurent ensemble. (...) N'emportez rien sur la route car Je pourvoirai de tout. La lutte sera terrible, plus que vous ne le pensez."

Le 16 avril 1937 :

Marie-des-Neiges Holgado est une contemporaine des apparitions d'Ezquioga, en Pays Basque espagnol.

La Sainte Vierge déplore qu'une partie des voyants ne se soient pas soumis aux directives de l'Eglise et elle lui en parle en ces termes :

« … Ceci n'est pas du goût du nombre de personnes qui aiment faire mieux à leur aise (Ceci se rapporte encore aux voyantes insoumises d'Ezquioga). Mais qu'elles sachent que ce n'est pas Moi qui les envoie, bien qu'elles disent que Je suis une maîtresse meilleure que personne. Cela est certain : comme Mère, je désire leur bien mieux que n'importe qui

Qu'il soit bien entendu que c'est là le poinçon et le marteau qui permettront de travailler cette pierre grossière et dure, et que de toutes ces contrariétés et ces épreuves, découleront ensuite les plus grands biens.

Il y en a peu qui comprennent bien cela. Une machine ne peut marcher si on ne la met pas en train, soit par l'électricité, soit par d'autres moyens appropriés dont on se sert facilement. Chacun de vous est une de ces machines, et Je veux que toutes se résignent à se mettre en mouvement par des éléments préparés à cet effet. - Un bon Directeur est le moteur le plus commode pour ces machines détraquées, enclines à faire en tout leur propre volonté. Or, cela ne leur convient pas pour des raisons diverses :

D'abord parce qu'elles se verront privées de toute faveur, ensuite, parce qu'elles cesseront d'être ce qu'elles sont aux yeux de ceux qui les suivent ; et sans penser à autre chose, c'est cela qui est important pour elles.

Les grâces leur sont retirées et elles continuent à se montrer et à agir comme auparavant. De là procèdent les confusions et les imbroglios qu'il est nécessaire de trancher avec l'instrument sain. Je veux que tout cela soit étudié avec grand soin et que l'on sépare la paille du bon grain. Je veux que ceux qui sont chargés de cette tâche soit inlassables ; car il y va de la Gloire de Dieu, du bien des âmes et par-dessus tout ma fille, du triomphe de l’Eglise qui, seule, à la charge de tout définir et expliquer.

Tu seras condamnée par les jugements des hommes, mais l'Eglise ne te condamnera pas, parce que tu lui as été toujours fidèle et que tu t'es constamment soumise à ceux pour qui tu es aujourd'hui ce que tu es. Si tu ne t'étais pas soumise en tous points à l'obéissance aveugle que Je te demandais, sois bien persuadée que Je t'aurais retiré les grâces si nombreuses, accordées par surcroit à cause de ton inaltérable fidélité. - Ma fille comme J'aime, Moi, l'obéissance, et qu'il y a peu de personnes à avoir une vraie estime pour cette vertu qui est si belle ! »

« Tu ne comprends pas grand-chose dans tout ce que tu écris, mais peu importe, ces choses ne sont pas toutes pour toi. Tu n’es qu’un simple instrument, facile à manier à tout propos. Le bon arbre se reconnait au bon fruit ; on verra plus tard la différence qu’il y a avec les autres ».

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Le 22 avril 1937, la Sainte Vierge annonce la période de l'Antéchrist :

« La lutte qui va s'engager ne sera pas si terrible que celle qui viendra ensuite. Il coûtera de jeter dehors l'horrible bête qu'il ne faut pas craindre. Beaucoup d'entre vous succomberont (...) elle les enverra au martyre, parce que son pouvoir sera alors très grand. Pourtant la bête ne réussira pas à perdre vos âmes, que vos corps meurent, peu importe !

Cette même bête causera de tous les côtés de bien grands ravages. C'est contre elle que vous marcherez vous autres, avec la force qui vous viendra du Très Haut. Alors aussi il y aura à traverser trois périodes bien mauvaises pour tous ; car la bête en imposera, pour arrêter l'œuvre des vrais amis de l’Évangile, mais sans obtenir de résultat contre eux, malgré les prodiges qu'elle exécutera en présence de sectateurs.

Quant à vous vous enseignerez la Vérité et vous prêcherez d'exemple en vivant dans la dernière pauvreté.

(...) Ce monstre infernal, né des entrailles d'une femme impudique, niera tout cela et continuera à opérer de grands prodiges. Mais vous l'attaquerez avec l'aide de deux compagnons qui dans les jours ultimes, viendront se mêler à vous. (...)

Ils mourront aussi en dernier lieu, et alors, ce sera la grande hécatombe...

Le mécanisme de l'univers sera démantibulé, parce que ses jours se seront accomplis, et ses axes fondus sous la force de la chaleur (...) »

Le 29 avril 1937, Jésus annonce :

« Tu es l'instrument dont Je me sers pour préparer mes Apôtres, les grands prédicateurs de la Vérité, la part choisie par mon Père. Ce sont eux qui relèveront l'édifice de mon Eglise qui tombe en ruines. Il s'écroulera en entier (...) de ces cendres se formeront les pierres les plus solides qui tiendront bon jusqu'à la fin des temps.

Il faut que votre Œuvre soit bientôt connue dans le monde entier, car c'est à vous mes bien-aimés que viendront tous ceux que Noé, l'élu, placera dans l'arche pour accomplir l'Œuvre Sainte. (...) C'est vous qui êtes ces privilégiés, ô Crucifères (littéralement : porteurs de Croix) de mon cœur. »

Le 19 mai 1937, Jésus annonce :

« Pour sauver cette nation qui m'est si chère, Je ferai disparaître, si c'était nécessaire, peuples et cités. Tout cela est en train de se réaliser (...) il en disparaîtra bien d'autres et même une partie de la terre, car Je veux la purifier de toutes sortes d'immondices qui l'enserrent. (...)

Ne me demande pas que mon Père cesse de châtier la terre ; car le châtiment est tout à fait nécessaire. »

Le 27 mai 1937, Jésus annonce les temps de Justice :

« Je viens t’annoncer que nous sommes à l’époque de la moisson : le bras de Mon Père va décharger ses coups sur la terre à cause de sa perversion ».

Le 29 mai 1937, la Sainte Vierge annonce l’heure du châtiment :

« J’aurais encore bien des choses à te dire, car tu sais que le Cœur aimant d’une Mère ne cesse de veiller sur ses enfants, mettant à profit son expérience pour les mettre en garde contre tout ce qui peut subvenir de fâcheux.

- Le temps est arrivé où va briller la Lumière de la Vérité. Au moment voulu, tu te cacheras aux yeux de tous. Puis, ce seront des embarras pour toi. Ne vois-tu pas qu’avec les procédés des gens, tu retomberas dans le découragement. – Un miroir se terni avec l’humidité, et un lis, sous l’ardeur du soleil, perd sa fraîcheur et sa beauté. Mais c’est Moi qui suis la Jardinière ; je veille avec soin à ce que tu gardes toujours ton coloris et ton parfum, en supportant tout dans le plus grand silence. Vois ma Fille, c’est le parfum de la douleur qui Me plait le plus, toutes les fois que l’on souffre pour moi. Et Moi, ta Mère, je calmerai l’amertume que cette douleur te causera, avec la fraicheur que tu ressentiras sous mon manteau et dans le doux abri de mon Cœur maternel. »

« Écris, ma Fille, écris. Je veux te donner à entendre comment va finir ce qui a si bien commencé.

On se rassemblera pour manger et pour boire, on célébrera des noces jusqu'aux jours même où se produiront les événements dont Je viens de te parler. Ils construiront des maisons et traceront des jardins, s'efforçant d'apaiser de toutes les façons cette soif des plaisirs et du bien-être que promet la vie. Là où ils seront deux, l'un restera et l'autre s'élèvera jusqu'au ciel avec la légèreté de l'aigle.

- Grande sera l'angoisse de tous durant cette nuit que n'attendent pas ceux qui ne veulent pas se convertir au Seigneur.

- Mais, Mère, est-ce que tout cela arrivera pendant la nuit ? Et pourquoi pas à la clarté du jour ?

- Non ma fille, non, cela surviendra dans une matinée où la clarté du jour cédera la place aux ténèbres les plus épaisses, pour que la confusion des hommes soit plus profonde. Ne vois-tu pas, ma Fille, comme ils offensent mon Divin Fils et, en dépit de tout, personne ne s’amende ! Comment veux-tu que le monde puisse être laissé sans châtiment ?

A ce moment-là, que celui qui sera dans sa maison n'en sorte pas, et que celui qui sera dehors, ne retourne pas sur ses pas, mais ne pense qu'à se sauver, s'il le peut ; toutefois, ce sera là une mauvaise heure pour travailler en faveur de son âme. »

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Le 2 juin 1937, la Sainte Vierge annonce :

« Vous lutterez contre toutes les sectes. L'Eglise triomphera (...) Crucifères de mon cœur n'oubliez pas que vous êtes les Apôtres des Derniers Temps. »

Le 6 juin 1937, Jésus annonce :

« … Combien peu s’attendent aux grands évènements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Cœur, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand Monarque…

C’est lui qui procurera le triomphe complet à l’Eglise par le retour à Rome du Grand Pontife (le Pape Angélique) ; comme le Grand Monarque, il appartiendra au dernier Ordre religieux, qui comprendra les Crucifère et les Apôtres des derniers temps ».

Le 1er juillet 1937, Jésus annonce : «

« L’œuvre de ma Mère fera l’admiration du monde entier, parce qu’Elle sera la lumière qui enverra les rayons de sa pure clarté aux élus qui seront en exil, à ceux que mon Père a destinés à accomplir la grande œuvre de l’Eglise.

Et le Grand Pontife verra l’étoile qui le guidera au port en assurant son triomphe. Car ils reviendront ensemble à Rome, et l’étoile le suivra ensuite en éclairant ses pas, jusqu’à ce qu’il rende le dernier soupir…

(...) on verra, dans peu de temps, l’Eglise dans l’affliction. Et mon Cœur penché sur elle l’encouragera à suivre celui qui sera méprisé parce qu’il est juste. Mais Je l’aurai affiné dès le principe et le manteau de ma Mère le couvrira de son ombre parce qu’il sera "Pastor Angelicus".

Ses appels d’amour feront rentrer mon troupeau, nouvellement choisi, au bercail de mon Cœur.

Tout cela se fera par l’entremise de ma Mère.

Puis chacun de vous aura une mission à remplir et Je serai avec tous.

(...) A quelles offenses ne se livrent-on pas pendant la nuit ! Péchés sur péchés ! Et ils voudraient remporter triomphe sur triomphe ! Mais mon Cœur n'y consentira pas et ils seront mis en déroute ; ils ne sortiront pas de là comme ils voudront, mais bien comme Je voudrai et comme mon Père Céleste en aura disposé. C'est parmi les éclairs et les coups de tonnerre, qu'ils verront ce Cœur qui les aime tant, afin qu'ils soient confondus au sein des plus noires ténèbres.

Les hommes seront atterrés, et le cri de "qui est comme Dieu?" servira de ralliement à ceux qui combattront pour moi. Beaucoup périront alors, et le triomphe de mon Cœur sera établi dans toute l'Espagne et dans le monde entier. »

Le 2 juillet 1937, Jésus parle des hommes d'Eglise :

« Vois combien y en a-t-il qui me tiennent entre leur mains..., et Je ne le voudrais pas (...) bien qu'ils se trouvent en état de péchés mortel lorsqu'ils prononcent les paroles de la consécration, Je descends sous les espèces du pain, et bien qu'ils n’arrivent coupable au tribunal de la pénitence (confessionnal), ils n'en ont pas moins la faculté de pardonner les péchés. »

Le 4 juillet 1937, Jésus lui dit :

« Regarde ces blessures d’où coule tant de sang… Je désire que, par là, tu t’aperçoives bien des innombrables offenses que l’on me fait. Ce qui Me cause le plus de douleur, c’est qu’elles Me sont infligées par ceux qui devraient le plus Me consoler et Me donner réparation pour tant de péchés qui se commettent dans le monde ».

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Rome, le 16 juillet 1937. Jésus lui dit :

« Le Grand Pontife te recevra avec joie, et Je te la ferai sentir ; car en t’aimant éperdument comme Je le fais. Je ne puis pas faire de moins que de te faire éprouver un tel bonheur dans mon Cœur.

Je t'ai déjà dit qu'il s'appellerait « Pastor » comme toi « Pastora » (Pastoure : bergère). De même Je me sers de toi pour ramener à mon Cœur beaucoup de mes brebis, ainsi me servirais-Je également de lui pour que d'autres retournent avec lui à Rome, qui sera, au moment voulu, moissonné par l'Antichrist : Rome l'ambitieuse, Rome la superbe, l'orgueil du monde qui sera confondu, avant longtemps, par l'assassinat de M... (Mussolini ?) par le désarroi et la confusion des Papes, par la rébellion contre l'Eglise. Rome perdra la foi et la renommée pour quelques temps. Avec le retour du Grand Pontife, elle retrouvera son âme, mais non sa force, et dans la suite, elle se verra poussée jusqu'aux portes du tombeau ; elle se verra, comme s’est vue l’Espagne, ma bien-aimée, à l’intérieur d’un cercueil.

Quant à vous autres, Crucifères de mon Cœur, vous qui devez être saints, - qui par l’énergie de la volonté ou par la force, aurez à obtenir la reddition à l’Eglise Catholique de toutes sortes d’hérétiques et d’infidèles, - vous, famille sainte, qui êtes choisis par mon Cœur tout Amour pour être les grands sauveurs de l’Eglise, - vous aurez, alors, été mis à flots avec votre Œuvre, après être passés par les transes d’une mort certaine. Aussi votre triomphe sera assuré et, grâce à vous, mon Cœur règnera non seulement sur cette nation qui M’est si chère, mais aussi dans le monde entier.

O, mes Fils bien-aimés, quand Je pense à vous, mon Cœur s’épanouit, et quelle joie avec vous tous ! Comme je désira voir le grand jour, celui que vous attendez ; car votre épreuve ayant été dure, vous espérez que le triomphe sera grand. Et il le sera ! – Je te le dis pour ta consolation : de grands Saints surgiront du milieu d’entre vous, et l’Eglise sera dans l’a llégresse à cause de ses élus.

Et toi, ma bien-aimée et sainte Victime, Je t’ai choisie pour enseigner tout le monde à aimer ce Cœur de plus en plus, non de l’amour qu’on lui a témoigné jusqu’à présent , mais avec l’Amour que le Père Eternel porta à Celui qu’Il voulut être engendré dans le sein très pur d’une Vierge, pour qu’Elle-même fut ensuite la grande réconciliatrice entre Dieu et les hommes. – Je t’ai choisie ma bien-aimée, parce que de tout temps, J’ai voulu qu’il y eût des Victimes saintes, purifiées par la force de la douleur qui fait d’elles des paratonnerre de la Justice Divine. O Sainte parmi les Saints des Derniers Temps, où ma Puissance brillera d’un éclat extraordinaire, ne t’éloigne jamais de Moi par le péché, le seul obstacle à ce que ton Jésus réside en toi. Je t’aime comme Je n’ai jamais aimé une créature sur la terre et Je resterai avec toi, Victime Pure et sainte. – Il te bénit, ton Jésus. »

Le XX juillet 1937. Jésus annonce :

« Dans peu de temps, tu vas être témoin d’un désastre dans le monde entier : car c’est assister à un désastre que de voir la déchéance des ordres religieux. C’est la médiocrité de leurs observances qui les a rapprochés du précipice, et ils y resteront jusqu’à ce que la main de mon Père empoigne l’épée flamboyante et la laisse tomber sur eux. Grande a été l’intercession de Ma Sainte Mère pour éviter qu’une pareille chose n’arrive. Mais la mesure est arrivée à son comble, non seulement dans Mon Espagne chérie, mais dans le monde entier.

Sois sans crainte, tout est bien ainsi ; c’est la volonté de Mon Père éternel. Tout cela commencera bientôt… L’angoisse sera grande pour beaucoup et pour ceux qui ne s’attendent à rien de tout cela. Car vois, être à l’intérieur et vivre au dehors est quelque chose d’horrible pour Mon Cœur…

Qu’il M’offense gravement celui qui n’a du religieux que l’apparence par l’habit qu’il porte lui et qui, par ses sentiments et tout ce qui le domine, fait que beaucoup d’autres le suivent et tombent dans ses propres erreurs. Que de mal, il fait de la sorte ! Aussi dans Ma chère Espagne ils sont en train d’être si sévèrement châtiés. Ils le seront de même ailleurs ».

« Quant à vous autres, Crucifères de mon Cœur (...) vous aurez alors été mis à flot avec votre œuvre, après être passé par les transes d'une mort certaine (...) de grands saints surgiront au milieu d'entre vous, et l'Eglise sera dans l'allégresse à cause de ses élus. »

Rome, le 26 juillet 1937. Jésus lui annonce la guerre généralisée et le Triomphe de la Très-Sainte Vierge :

« Ne crains rien. Bien que tu ne me vois pas, il faut que tu sentes ma présence… »

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Le 1er août 1937, Jésus dit :

« Ce n'est pas bien qu'on agisse avec dureté et moins encore avec indifférence à l'égard des voyageurs du désert, de ceux à qui J'ai promis un royaume. (...) J'ai promis un royaume aux descendants de Lévi, à ceux qui, dans les derniers Temps, apparaîtraient au milieu de vous pour vous confondre, parce qu'ils enseigneront en tout la Vérité et prêcheront par l'exemple. Grande sera leur humilité, leur pauvreté. (...) Bientôt va se rouvrir l'Arche et vous rentrerez dans son sein, mais pas tous. Car il faut que le nombre soit bien réduit, pour que soit gagnée plus facilement la bataille, peu nombreux, en effet, doivent être ceux qui lutteront et assureront le triomphe de la Sainte Eglise. »

Le 15 août 1937, Jésus montre la vision du châtiment, la punition par le Père Éternel :

« Ne crains rien, c’est Moi. – Nous sommes entrés, vois-tu, dans la seconde période des évènements mondiaux, pendant laquelle se passeront de grandes choses et surtout ici dans mon Espagne chérie. – Comme Je désire la paix pour elle ! Elle est en train d’être châtiée, malgré que J’en aie, Je préfèrerai ne pas le faire ; mais il a été impossible d’arrêter le bras courroucé de mon Père … Je t'ai dit que ce ne serait pas les hommes mais mon Père Céleste qui terminera cette affaire. Bientôt, Il mettra fin à tout. Ensuite paraîtra un autre de ses châtiments qu'on n’aura encore jamais vus…

- Mais mon Jésus, je ne désire pas voir cela ! Beaucoup d'âmes se damneront. Je ne veux pas voir ces montagnes s'ouvrir pour ensevelir tant de gens... ; c'est bien dur de voir les enfants arrachés au bras de leurs mères ! Cela non, Jésus, non ! - Que les montagnes s'écroulent et que ces foules y restent ensevelies, mais qu'il ne se damne pas autant de gens ! C'est trop dur de voir cela... Et ces enfants qui demeurent enfouis parmi les décombres ! Cela non : je ne puis voir cela, ô Jésus ; c’est par trop dur pour moi ! – Je sais bien qu’ils t’offensent sans compter, et les enfants également ; mais ce ne sont pas eux qui savent tirer les conséquences. Pardonne-leur, Jésus, pardon pour tous ! «

- Je t'ai dit, n'est-ce pas, qu'après ces événements il ne resterait que quelques médiocres villages et des maisons à la campagne. Le temps est arrivé, nous y sommes. Sinon, comment veux-tu que mon Œuvre en vous parvienne à se réaliser ? Je vous tirerai tous du danger et ensuite, tout cela se fera. Il en a été ainsi disposé de toute Éternité ; ne t’oppose donc en rien à ce que tout s’accomplisse comme c’est préparé.

Que les hommes auront lieu de rester consternés !... Vous qui êtes à Moi, vous que J’ai choisis dans un excès d’amour, soyez sans crainte et retenez bien tout ce que Je vous ai dit, que tout serait pour votre avantage. Ne redoutez rien mes bonnes petites créatures, il ne vous arrivera rien. – Il est cependant nécessaire que tous ceux qui suivent Pierre (le Saint Pontife) soient prévenus. Vivez à l’écart des gens, qui ne seront plus qu’un embarras pour vous. Tenez compte de mes paroles. Je vous aime et, bien que le grand nombre vous méprise, n’oubliez pas que je vous ai tous dans mon Cœur . Je veux que vous y soyez tous unis , comme dans le cœur de ma Mère qui vous chérie de sa plus douce tendresse. »

Je demandai à Jésus à quel moment tout cela surviendrait. Alors, il inclina bien bas la tête et me répondit avec une profonde tristesse :

« Ne t’ai-je pas dit que nous y sommes ?... Il y a des âmes qui me consolent bien peu pour toutes les amertumes dont déborde mon Cœur. Tu te plains de ce que Je m’éloigne quelque peu de toi, et cela te cause une amertume insupportable que rien n’égale. Quelle n’est pas alors celle qu’éprouve mon Cœur pour tout ce que toi, ma chère petite créature, ne peut arriver à comprendre ! Et la vue, pourtant si estompée et atténuée de cette catastrophe, te fait sentir tant d'horreur, crois-tu que tu pourrais ressentir le moins du monde ce qui se passe par mon pauvre Cœur ?

Je te dis qu'il m'en coûte de châtier le monde. Si le châtiment a lieu, c'est que la mesure des péchés qui partout se commettent est arrivée à son comble.

Et mon Père, par amour pour son Fils qui se charge volontairement du salut de tous en se livrant à une mort si infamante, ne veut pas que ces kyrielles de péchés se succèdent sans repos ni trêve. C’est pour cela qu’il s’est vu obligé à faire tout ce dont Je te parle depuis quelques temps.

Si Je t’ai choisi, c’est pour que les hommes parviennent à savoir, par ta médiation à quel point je les aime. Certains supposent bien légèrement que l’on ne peut arriver à rien comprendre de tout cela. Mais aujourd’hui, je le proclame par ton intermédiaire, comme je l’ai fait auparavant par celui d’autres serviteurs bien-aimés, et ce que je dis maintenant ne restera pas pierre close ; car Je veillerai à ce qu’en temps voulu, on en vienne à connaître ces bontés exquises que mon Cœur tient en réserve pour tous.

Ce n’est pas que le Père ne croie pas tout ce que je dis par ton intermédiaire, mais Il ne croit pas opportun de te déclarer autre chose. Tu dois préférer cette situation obscure où Il te place, et laisser tout le reste de côté. Ne désire pas qu’Il t’empêche d’écrire plus avant, maintenant, bien qu’Il se sente assez enclin à agir dans ce sens ; une fois de plus, Il serait poussé à faire le contraire.

- Je t’ai dit qu’il faut que ce soit lui, qui ramant avec force, conduise la barque au port où l’attends mon Cœur. »

Le 27 août 1937, Jésus annonce :

« Je t'ai bien dit que les troupes avec lesquelles marchent l'Ange exterminateur n'avanceraient pas beaucoup de quelques temps, mais que l'heure une fois venue, elles arriveraient rapidement à remporter une victoire complète. (...) car il est nécessaire que les deux parties adverses soient bien purifiées. Car tout ceci est un châtiment. Ils ne sont pas entrés en campagne pour Moi mais pour eux-mêmes. Une fois disparus la plupart des mauvais dirigeants, Je permettrai que les divers corps armés se réunissent ensemble pour marcher en avant, en mettant leur unique espoir dans mon Cœur, et dans celui de ma Mère, mille fois bénie. (...) Ils obtiendront un triomphe total (...) Ensuite viendra un Élu, celui que Je viens préparer et qui ne passera pas l'Exil. Toutefois sa destinée sera, ultérieurement pleine de Gloire. Par-dessus tout, il préférera, lui aussi, à tout autre une couronne d'épines, parce que ce Roi sera un Saint. »

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Le 06 septembre 1937, Jésus annonce une guerre civile en France :

« En France, la lutte va commencer d’un moment à l’autre ; ce sera une guerre civile plus dure que dans ma chère Espagne. Pourtant, je préserverai là aussi les véritables amants de mon Cœur et je les dédommagerai de tout ce qu’ils feront pour moi. C’est dans ce pays que règnera ensuite mon Cœur, après la fin de l’épreuve, comme dans mon Espagne chérie.

Toutes les périodes de temps ne sont pas les mêmes et, après la tempête, le calme reviendra pour tous, ce qui sera bien nécessaire. La terre mise à feu et à sang sera purifiée, et les déchets resteront dispersés en pleins champs. »

Le 11 septembre 1937, Jésus lance un appel de pénitence sur la ville de Saint-Sébastien, et que le Guipúzcoa est le trône de Marie, Reine de la Douleur :

« C’est Moi, ne crains rien. Je ne veux pas que tu termines ce cahier sans que je redise encore tout ce que Je désire et qui est nécessaire pour que les hommes puissent accéder plus facilement à ce Cœur qui les chérit tant, eux dont je ne reçois que d’horribles ingratitudes… «

Le 12 novembre 1937, Jésus annonce une effusion d’Amour sur le proche avenir :

« Bientôt, les marguerites vont reparaître dans les cloîtres qui restèrent déserts et où les oiseaux de proie ont fait leur nids. Ceux-ci fuiront dans le désert et ils y seront broyés sous la dent des bêtes sauvages qui se mêleront à eux jusqu'à leur complète disparition. (...) Tes frères attendent le grand jour, tous le désirent à tout de bon, le départ pour le désert ; la lumière du jour nouveau qui commencera à resplendir au moment où se rencontreront mes Élus (...) »

Le 22 novembre 1937, Jésus parle des tentations :

« Le démon se prépare à te faire une guerre sans merci. Ne cesse de prier beaucoup et aie confiance en mon Cœur Miséricordieux. Les tentations procurent souvent des avantages, si on les combat comme il se doit. »

Le 12 décembre 1937, Jésus lui annonce les jours d’angoisse :

« C’est Moi, que ma paix soit avec toi. - Il va y avoir encore pour vous des jours pleins d’angoisse. Mais soyez sans crainte ! Il faut que toute la malpropreté disparaisse de la terre. »

Le 15 décembre 1937, Jésus lui annonce de grandes protections :

« Comme les hommes s’attendent peu à la confusion inouïe qu’ils vont avoir à traverser ! Mais vous, vous resterez en sureté à l’abri de mon Cœur Miséricordieux en qui vous avez confiance ; et vous recevrez aussi de ma Mère la récompense qu’Elle vous a promise. »

Le 22 décembre 1937, Jésus lui annonce le flambeau de la Vérité et la Mission des Apôtres de la Vérité :

« Je t'aie choisie pour Moi et Je veux qu'en ces temps d'obscurité tu sois la lumière qui éclaire les hérétiques et les mauvais chrétiens, ainsi que tous ceux qui t’environnent. D’autant plus qu’ils trouvent grandement de manque cette lumière que Je versai jadis dans l’âme de mes Apôtres, et maintenant en vous. La Lumière des Lumières, c’est mon Père Céleste ; c’est cette Lumière qui éclairera la terre toute entière par l’intermédiaire de ceux qui la recevront directement pour la communiquer autour d’eux. Mon Père Céleste fera de toi le flambeau dont l’éclat éclipsera et éteindra la torche de l’hérésie. Tu as été choisie aujourd’hui au milieu du monde qui veut se produire sans Dieu. – Mais les hommes n’y arriveront pas ; car Je t’ai destinée, simple pastourelle, à attirer toutes ses brebis que tu sais au bercail de Mon Cœur. Tu pourras tout avec Celui qui fait ta force ; sans cesser d’être ce que tu es, tu arriveras à être ce que Je veux et ce que mon Père à décider de toute Éternité. Plus tu te considèreras comme peu de chose, plus tu Me sentiras pleinement dans ton cœur. Tu es la Pastoure du Pasteur qui te confie entièrement le soin de ses brebis.

La guerre dans ma chère Espagne va toucher à sa fin. Malheur à ceux qui s’écartent du chemin de la vérité ! – Vous qui êtes à Moi, vous serez heureux de la Grande Œuvre de ma Très-Sainte Mère, et soyez sans crainte en présence de l’immense catastrophe mondiale qui va éclater. Souvenez-vous de l’amour que vous porte ma Mère à qui vous avez tout confiés : Elle veille sur vous, tous les jours, à chaque heure, à chaque seconde, si tant qu’il y eût de ces divisions au cadran de ma Divine Providence. – Mes bien-aimés, tout va s’accomplir, et comme Je le désire !

Il faut que les hommes ne croient qu’à force de châtiments qu’on n’aura jamais connus, et malgré tout, il n’y en a pas beaucoup qui se tourneront vers Moi. - C’est pourquoi Je Me servirai de vous pour réaliser de grandes choses, et Je t’assure que le ciel et la terre passeront, mais que mes paroles ne passeront pas ! Vous travaillerez sans répit à enseigner la Vérité et à condamner l’erreur ; mais malheur à ceux qui se rendront sourds à mes paroles !

Ne craignez pas les pervers qui, plus d’une fois se lanceront contre vous, car ils ne pourront pas nuire à votre âme ; pour le corps, peu importe ! Ne perdez pas de vue qu’ils vous opprimeront, qu’ils vous condamneront. Les plus infâmes des hommes se constitueront vos juges et vous transporteront d’un lieu dans un autre en vous traitant comme le rebut de la populace.

Là, mes bien-aimés, Je serais avec vous pour vous fortifier dans l’épreuve, afin que, par elle, vous passiez à la place qui vous a été réservée, à vous, les élus de mon choix, destinés à être les grands Apôtres de la Vérité.

Le règne de mon Cœur Miséricordieux, le Triomphe de ma Très-Sainte Mère, la venue du Grand Monarque, le retour du Pasteur de l’Eglise au siège de sa Mission (Rome), tout cela se réalisera par l’entremise de ma Mère, le grand Capitaine de l’Armée Céleste ».

Le 23 décembre 1937, Jésus lui explique l’Apostolat :

« Écris, Hostie bien-aimée, écris tout ce que je vais te dire. – Le temps est venu où le semeur doit répandre sa semence, non sans avoir d’abord préparé la terre. La récolte qu’il recueillera ensuite sera abondante. – L’heure presse, ce ne sont pas les coupables qui tombent en ce moment, frappés par l’épée ; leur punition est réservée pour plus tard. Mais à présent, mes Apôtres doivent partir sans crainte ; ils sentiront la force de la Divine Parole que Mon Père Céleste versera en eux, mes Apôtres bien-aimés… »

regardant Messages : 161 Date d'inscription : 12/10/2017

Le 5 janvier 1938, Jésus dit :

« Oui, ils M’offensent, ces prêtres si peu exemplaires, comme il y en a, - et ils sont nombreux ! - En croyant aller avec Moi, ils marchent contre Moi et, grâce à toutes leurs manigances, ils font que les âmes se séparent de mon Cœur. Cela me cause une profonde tristesse, et avec tous les avertissements que tu donnes au Père à ce sujet, Il devrait avoir tranché dans le vif. Mais tant pis !... Ma colère s’abattra plus lourdement sur eux. Toi sois sans crainte et reste toujours unie à mon Cœur. ».

Le 8 janvier 1938, la divine providence se manifeste par un mystérieux charbonnier :

« En faisant la sainte Communion, je priais Jésus de ne pas me laisser sans secours ; car je me trouvais dans le plus pressant besoin par suite du manque de bois et de charbon, en plein cœur d’un hiver rigoureux. De plus, j’offris la messe en faveur des âmes du purgatoire.

Il n’y avait pas vingt minutes que j’étais rentrée à la maison, lorsque je vis venir un charbonnier avec un sac de charbon, en me disant qu’on l’avait chargé de me le remettre. Je ne savais comment remercier Dieu pour un don aussi précieux, d’autant plus qu’on ne trouvait alors ni bois ni charbon, pas plus à Tolosa qu’à Saint-Sébastien. Je le payai et nous nous séparâmes bons amis.

Quand je voulus vérifier d’où était le charbonnier, je dus constater qu’à moins que ce ne fit quelques âmes du Purgatoire, personne ne pouvait l’avoir chargé de sa commission. Je n’ai plus jamais revu cet homme.

Je pourrai relater encore bien d’autres faits où je reconnu la main de la Divine Providence qui n’abandonne jamais ceux qui se confient véritablement en son infinie Miséricorde. Que pour tous ces bienfaits, Grâces soient rendues mille fois au Seigneur et une bonne fois pour toutes ! »

Très souvent dans tous ces messages, Jésus et Marie s'adressent à tous ceux qui les suivront au temps de la Grande Tribulation et ils les conseillent.

Sources : « Voix et visions d'Espagne, Vie et formation d'une âme privilégiée, nouvelles prédictions et révélations », GL Boué, Imp. Lesbordes, Tarbes, 1938.

GL Boué a consigné dans son livre, Voix et visions d’Espagne (Vie et formation d’une âme privilégiée, nouvelles prédictions et révélations), les diverses révélations qu’elle reçu du Seigneur, du 6 septembre 1936 au 23 janvier 1938 ; Ce livres contient des textes étonnants. Hélas ! l’imprimerie a disparu et son fonds de livre a été brûlé !...

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consacré Messages : 9106 Date d'inscription : 12/06/2016

Merci @Hercule, contente de te voir nous rejoindre sur ce forum.

Un sujet sur Soeur Marie des Neiges Holgado avait été ouvert précédemment.

Lien ici, pour mémoire :

(5) Soeur Marie des Neiges HolgadoB - Prophéties de Marie des Neiges Holgado - Maria Nieves Holgado - (monastere.biz)

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Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.

» Sœur Jeanne Leroyer
» Apparitions de la Vierge Marie à Ezquioga (pays basque) - 1931-1934 -
» Ave Maria chanté en basque.
» L'annonce du faux prophète par sœur Faustine
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