L'accord de Metz ou pourquoi notre Mère fut muette - Jean MADIRAN.

Bonsoir.

On essaie de comprendre, tant bien que mal, comment l'Eglise, L'Eglise Institution laissée par Notre Seigneur Jésus Christ en est arrivée où Elle en est aujourd'hui. Où est-ce que cela a "dérapé" ? On a bien des petites idées sans être des certitudes, à dire vrai. Depuis le départ vers Dieu du saint Père émérite Benoit XVI, le 31/12/2022, tout semble aller de mal  en pis. 

Je reprends ce jour la lecture d'un livre de Jean Madiran : l'accord de Metz (Edition Juin 2007) afin de comprendre, et je conseille fortement la lecture de ce livre. L'erreur semble remonter à l'hardiesse du pape Jean XXVIII, suivie par le Pape Paul VI qui est le pape de l'accord de Metz. 

La presse communiste de l'époque était favorable à ces deux papes, et ce n'est pas bon. A son arrivée, le saint Père Jean Paul II trouve l'Eglise et le Vatican  dans un état fort avancé d'autodestruction à beaucoup d'égards. Lui qui connait bien le communisme, Il va s'y attaquer sans le nommer. Jean-Paul II, dès son premier voyage en Pologne, a provoqué une fissure décisive dans la domination du Kremlin sur une moitié de l'Europe. En 1991, l'URSS éclate et disparaît.

 Les dégats, cependant, restent durables. Infiltré au coeur de nos institutions politiques, médiatiques, religieuses le communisme a changé de visage mais il est toujours présent. Mgr Cattenoz, Evêque d'Avignon dira en septembre 2006 que "l'enseignement catholique (enseignement diocésain sous contrat) adhère à une modernité largement marxisée dans son fond comme dans sa forme". Une telle contamination idéologique de l'enseignement catholique dans son ensemble, ce n'est pas rien.

De là, à dire que tout est parti pour aller de mal en pis, on ne peut l'assurer mais tout de même, il n'y a pas de fumée sans feu. Cette intoxication porte une grande responsabilité dans la crise de l'Eglise.