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Sous le regard des trois Blancheurs, suivre Jésus et Marie fut-ce au milieu des pires tempêtes, mais dans la paix, la joie et l'amour.
 
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 11 octobre Sainte Maria Soledad Torrès Acosta

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MessageSujet: 11 octobre Sainte Maria Soledad Torrès Acosta    11 octobre Sainte Maria Soledad Torrès Acosta    EmptyMer 11 Oct - 1:43

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Sainte Maria Soledad Torrès Acosta   

Biographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soledad_Torres_Acosta

Maria Soledad naquit à Madrid le 2 Décembre 1826, et fut baptisée sous le nom d’Emmanuelle (Manuela), elle entra à vingt-cinq ans chez les « Servantes de Marie » garde-malades, institut qu'elle fonda.
Elle y reçut le nom de Soledad (1851). 
Très tôt nommée supérieure par le directeur spirituel, elle secourut son prochain avec ses compagnes, au péril de sa vie, dans une Espagne troublée par de sanglants conflits politiques et ravagée par le choléra. 
A sa mort, le 11 Octobre 1887, à Madrid, la Société des Servantes de Marie comptait quarante-six maisons. 
En 1950, le 5 février, elle fut béatifiée par le Pape Pie XII.
En 1970, le 25 janvier, la Mère Soledad Torrès fut canonisée par Paul VI.


Discours de Saint Jean Paul II aux Servantes de Marie, Ministre des malades.
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2001/february/documents/hf_jp-ii_spe_20010216_ministre-infermi.html

Homélie du Pape Paul VI pour la canonisation de Maria Soledad Torres Acosta.


Vénérés frères et chers fils,


En ce moment de tribulations pour l'Eglise et d'amertume pour Nous, voici un moment de grande consolation : Maria Soledad Torres Acosta est reconnue et proclamée sainte, et ins¬crite au tableau des saints. Elle est présentée à toute l'Eglise terrestre comme appartenant à l'Eglise céleste, elle est déclarée digne du culte de vénération parce qu'elle est unie totalement et pour toujours au Christ ressuscité et participe à sa gloire. C'est ce que signifie l'acte extraordinaire et solennel que Nous venons d'accomplir. Nous avons canonisé cette bienheureuse fille de l'Eglise et Nous sentons la lumière, le charme, le mystère de la sainteté qui rayonne sur nous, sur cette assemblée remplie d'allégresse, sur la terre qui fut la patrie de la nouvelle sainte, l'Espagne, sur la famille religieuse qu'elle a fondée, les Servantes de Marie, ministres des malades, sur l'Eglise entière, sur le monde. Bénissons le Seigneur, écoutons la voix qui descend des profon¬deurs du ciel et faisons-lui écho par la nôtre : « Alléluia ! Car il a pris possession de son règne, le Seigneur, le Dieu Maître-de-tout. Soyons dans l'allégresse et dans la joie, rendons gloire à Dieu, car voici les noces de l'Agneau et son épouse s'est faite belle : on lui a donné de se revêtir de lin d'une blancheur écla¬tante. Le lin, c'est en effet les bonnes actions des fidèles » Ap 19, 6-8 C'est la voix de l'Apocalypse, de la dernière révélation qui dévoile le sens extrême des choses et le destin de notre salut final. C'est une voix mystérieuse mais claire qui nous dit finale¬ment le secret, la valeur de la sainteté.
La sainteté se manifeste finalement comme plénitude de vie, comme un bonheur infini, comme une immersion dans la lumière du Christ et de Dieu, comme une beauté incomparable et idéale, comme une exaltation de la personnalité, comme une transfigu¬ration immortelle de notre existence mortelle, comme une source d'admiration et de joie, comme un réconfort solidaire de notre pénible pèlerinage dans le temps, comme notre prégustation enivrante de la « communion des saints », c'est-à-dire de l'Eglise vivante qui, soit dans le temps, soit dans l'éternité, est du Seigneur (cf. Rm 14, 8-9).
Un phénomène de cette vision Nous surprend en ce moment, c'est le double aspect de la sainteté : l'aspect qu'elle acquiert dans le paradis et l'aspect qu'elle présente sur la scène du monde actuel.
Ce sont deux aspects d'une même réalité morale, des œuvres de la sainteté, comme nous l'indique le texte de la Sainte Ecriture que Nous avons cité. Les œuvres accomplies dans cette vie gar¬dent leur valeur dans l'autre, mais elles revêtent ceux qui les accomplissent d'une manière bien différente ici-bas et là-haut. Là-haut, c'est de splendeur et de gloire, ici-bas, au contraire, comment apparaissent-elles ? comment sont-elles ? C'est l'évan¬gile éternel des béatitudes qui le dit dans sa langue dramatique : ici-bas la sainteté est pauvreté, humilité, souffrance, sacrifice, c'est-à-dire imitation du Christ, Verbe de Dieu fait homme, dans sa « kénose », dans sa double humiliation de l'Incarnation et de la Rédemption.
Cette confrontation des deux aspects de la sainteté produit en nous un très vif intérêt, celui de connaître d'abord, d'imiter ensuite la vie temporelle de celui qui, justement par le mérite de celle-ci, jouit maintenant de la vie éternelle. C'est de là que naît l'hagiographie, c'est-à-dire l'étude des biographies des saints, étude que nous ferions bien tous de reprendre avec une grande passion et avec les disciplines modernes de la critique historique, de l'analyse psychologique, mystique et ascétique, de l'art narratif, de l'appréciation ecclésiale. Nous en avons encore tellement be¬soin aujourd'hui, et nous pouvons en tirer instruction et réconfort.

Vie simple et silencieuse

La demande vient alors spontanément : quelle a été la vie de Maria Soledad ? quelle est son histoire ? comment est-elle de¬venue sainte ? Il est impossible évidemment pour Nous de répondre à cette demande et de faire ici le panégyrique de Maria Soledad. Vous trouverez dans les livres qui racontent sa vie de quoi satisfaire à cette légitime et louable curiosité. Il s'agit d'ail¬leurs d'une vie simple et silencieuse que deux grands mots peu¬vent résumer : humilité et charité. Une vie toute tendue dans l'in¬tensité de la vie intérieure, dans le travail de la fondation d'une nouvelle famille religieuse, dans l'imitation du Christ, dans la dévotion à la Sainte Vierge, dans le soin des malades, dans la fidélité à l'Eglise.
Mais si la biographie de Maria Soledad ne nous offre pas de singularités aventureuses et prodigieuses, ni la richesse des pa¬roles et des écrits qui distinguent d'autres figures de saintes, son doux et pur profil présente quelques caractéristiques auxquelles il Nous semble juste de faire allusion.
Maria Soledad est une fondatrice, la fondatrice d'une famille religieuse très nombreuse et très répandue. Excellente et pro¬videntielle famille. De sorte que Maria Soledad s'insère dans cette foule de saintes et de femmes intrépides qui, au siècle der¬nier, firent jaillir dans l'Eglise des fleuves de sainteté et d'activité intense. Processions interminables de vierges consacrées à l'uni¬que et suprême amour du Christ, et toutes orientées vers le ser¬vice intelligent, infatigable, désintéressé du prochain. Vous les connaissez, vous les trouvez partout, il est superflu que Nous vous en décrivions la magnifique expansion. La vitalité de l'Eglise, sa fécondité, son audace, sa beauté, sa poésie, sa sainteté sont splendidement illustrées dans cette floraison de familles reli¬gieuses, spécialement féminines, qui font irruption, qui ont tissé l'histoire, si on peut dire, de la vie catholique en ces derniers temps. Parmi ces familles choisies et actives s'inscrit celle des Servantes de Marie de sainte Maria Soledad. Elle s'y inscrit à tel point que nous pouvons considérer en elle le type de cette immense et multiforme expression de vie religieuse qui, malgré les particularités spécifiques de chaque institut, semble calquée sur un modèle commun, une formule substantiellement égale pour toutes les nouvelles fondations du XIX° siècle. C'est ainsi qu aujourd'hui, dans la chaleur et dans l'excitation du renouvel¬lement de la vie religieuse et dans la recherche, parfois trop cri¬tique et assez fantaisiste, de nouvelles formules de consécration pour suivre le Christ, surgit la question : est-ce que le modèle dont nous admirons un exemple insigne est exact en lui-même et encore valable pour notre temps ?
Devant la figure de sainte Maria Soledad et la légion de ses filles nous sommes heureusement en devoir de répondre affirma¬tivement. Sans exclure que l'interprétation de la vocation à suivre le Maître Jésus d'une manière parfaite et totale admet, avec celles qui sont historiques et classiques, qui ont précédé la règle de vie religieuse comme celle que nous avons devant nous, d'autres nouvelles expressions dignes de fleurir dans le jardin de l'Eglise et de se mesurer avec les besoins et dans les formes de notre temps, Nous confirmons Notre suffrage au modèle de vie reli¬gieuse réalisé principalement aux XIX° et XX° siècles. Les caractères particuliers qui le décrivent spécifiquement justi¬fient et glorifient ce genre de recherche de la perfection chrétien¬ne, à savoir : le détachement pratique et ascétique de la vie com¬mune séculière à laquelle, au contraire, beaucoup donnent au¬jourd'hui la préférence, la vie commune organisée dans l'obser¬vance des conseils évangéliques de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance, la primauté jalousement conservée à la vie inté¬rieure, à la prière, au culte divin, à l'amour de Dieu, en un mot le dévouement sans limites et sans calculs égoïstes à quelque œuvre de charité et, finalement, l'adhésion profonde et organique à la sainte Eglise. Ces caractères fondamentaux qui constituent un état de vie qualifié par l'effort vers la perfection chrétienne sont authentiquement conformes aux exigences de l'évangile et sont toujours valables pour définir et donner sa valeur à la vie religieuse pour notre temps. La Congrégation des Servantes des malades, au nom et à l'exemple de sa fondatrice, mérite que nous le reconnaissions comme nous faisons.

Un nouveau champ pour la charité


Et elle mérite une autre reconnaissance, celle qui la définit spécifiquement comme un institut religieux consacré à l'assistance des malades. C'est ce qui exprime, engage et illustre la charité de Maria Soledad et de sa descendance spirituelle.
On pourra dire : ce n'est pas un choix nouveau, ce n'est pas un but original. Le soin de la souffrance physique et, avec elle, le soin de l'indigence spirituelle qui de soi en découle, a intéressé la charité de beaucoup d'autres institutions religieuses qui ont eu d'immenses mérites dans l'exercice affectueux et généreux des « œuvres de Miséricorde ». C'est vrai et, à cause de cela, Nous classerons les personnes qui servent les infirmes dans l'armée héroïque des religieuses consacrées à la charité corporelle et spirituelle, mais nous ne devons pas laisser de côté un caractère spécifique propre du génie chrétien de Maria Soledad, celui de la forme particulière de sa charité, à savoir l'assistance donnée aux malades à leur domicile. Il Nous semble que, avant elle, personne n'avait imaginé cette forme d'assistance d'une manière systématique et que personne avant elle n'avait cru possible de la confier à des religieuses appartenant à des instituts canonique-ment organisés. La formule existait depuis le message évangélique, et laquelle ? simple, lapidaire, digne des lèvres du divin Maître : Infirmus et visitastis me : Moi, dit le Christ, mystiquement personnifié dans l'humanité souffrante, j'étais malade et vous m'avez visité (Mt 25, 36). Voilà la découverte d'un champ nou¬veau pour l'exercice de la charité, voilà le programme des âmes totalement consacrées à la visite du prochain souffrant. Ce n'est pas, dans ce cas, le prochain souffrant qui va à la recherche de qui l'assistera et le soignera, ce n'est pas lui qui se laisse transpor¬ter dans les lieux et les institutions où le malheureux est accueilli et entouré d'égards médicaux sagement et scientifiquement pré-disposés. C'est au contraire l'ange de la charité, la Servante volontaire qui va à sa recherche, dans sa demeure, dans le foyer de ses affections et de ses habitudes, où la maladie ne l'a pas privé du dernier bien qui lui reste, son individualité et sa liberté. Ce n'est pas là une simple finesse de la charité. C'est une méthode qui indique une compréhension aiguë soit de la nature propre de la charité, qui est de chercher le bien d'autrui, soit de la nature du cœur humain, jaloux, même lorsqu'il reçoit, de sa pro¬pre sensibilité, de sa propre personnalité. Il y a là un éclair de sagesse sociale qui précède les formes techniques et scientifiques de l'assistance sanitaire moderne et qui, pour être accordée gratuitement à quiconque a, pour la demander, le titre du besoin et de la douleur, nous prouve encore une fois l'incomparable originalité de la charité évangélique.

Précurseur et maîtresse

Maria Soledad devient précurseur et maîtresse dans la solli¬citude de l'assistance et de la santé la plus accomplie de notre humanisme social. Tous nous devons lui être reconnaissants, tous nous devons bénir le service providentiel qu'elle a inauguré, suivi ensuite par de nombreuses initiatives similaires.
Nous aimerions relever maintenant, dans l'histoire de cette Sainte, un autre trait caractéristique qui est devenu l'héritage commun de sa famille religieuse. Mais il ne nous est pas facile de le définir même s'il nous semble évident. C'est le trésor spi¬rituel propre à sa formation espagnole. Son pays glorieux et béni a donné à cette sainte, puis, comme conséquence non sensible mais vitale, à ses filles fidèles, quelque chose de l'« humus » de l'Espagne catholique. Nous pensons ici à la richesse de talent et de sentiment que l'histoire et la littérature nous décrivent quant à l'esprit hispanique, au point d'honneur chevaleresque, au sentiment de grandeur, et à l'extraordinaire passion pour le tragique et l'humour. Nous pensons aussi au propre d'un peuple et de son histoire aventureuse qui est le sentiment religieux, chrétien, catholique ; nous pensons à sa capacité d'ascension mystique jusqu'aux expressions absolues « du tout et du rien » ; nous pensons à sa tendance à l'extrémisme moral, c'est-à-dire à son héroïsme, et à l'extrémisme religieux, la sainteté ; nous pen¬sons à son humanité lyrique et profonde, qui méprise toute mesquinerie et milite pour une plénitude de la personnalité morale, prête au combat, à l'amour, au sacrifice. Nous pensons ne pas nous tromper en voyant dans l'humble visage de Maria Soledad cette noblesse naturelle, cette magnanimité vivante qui confère à la Sainte, et par reflet à son Institut, quelque chose de beau et d'universel. En elle l'Espagne et l'Eglise trouvent leur sympathie réciproque, leur gloire commune, leur vocation respec¬tive à l'amour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Tels sont nos vœux ardents en ce jour.

Source : http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-04/30-6/Ens_P6_70_02.htm

SAINTS DU 11 OCTOBRE

http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/11/10/2017/11-Octobre-2017.html

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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11 octobre Sainte Maria Soledad Torrès Acosta
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