Des chrétiens brûlés vivants dans un four en pays musulman : témoignage du Père Parvez pour le Pakistanhttp://resistancerepublicaine.eu/2017/06/30/des-chretiens-brules-vivants-dans-un-four-en-pays-musulman-temoignage-du-pere-parvez-pour-le-pakistan/
En prise directe avec le PAKISTAN
Le Père Emmanuel PARVEZ, curé de la paroisse de Sainte-Thérèse-Bénédicte-de-la-Croix, de Pansara (diocèse de Faisalabad au Pakistan), s’est déplacé dans cinq villes importantes du Sud de la France, pour une tournée de conférences, du 24 au 30 juin.
Avec l’aide de l’association SOS Chrétiens d’Orient, il a voulu témoigner de la situation dramatique des chrétiens dans son pays, oubliés du reste du monde…
Je me suis rendue à l’une de ces conférences quand ce prêtre est passé dans ma ville.
Eu égard à la gravité de la situation, il m’a paru utile de partager les informations qu’il a livrées, afin que nul n’ignore le sort, en plein XXIème siècle, d’êtres humains, quand ils sont à la merci de musulmans, majoritaires dans un pays. Porter ces crimes à la connaissance publique expose peut-être cet homme courageux à de possibles représailles. Il se sait en danger – comme tout chrétien dans son pays, il est une potentielle victime.
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Les conférences se sont adressées à un public dédié, dans une église, ce qui limite l’information et la menace… En reprenant ses propos ici est-ce que je lui fais encourir des risques plus grands que ceux auxquels il est déjà en proie ? Ou est-ce l’aider, malgré tout, en se faisant l’écho de son témoignage sur ce qui se passe au Pakistan ?
Tout d’abord, je dois dire que ce prêtre ne s’exprime qu’en Anglais. Une jeune femme de SOS Chrétiens d’Orient, était présente pour traduire ses propos et, en fin de conférence, pour lui transmettre nos questions.
Je vais donc, m’en tenir le plus fidèlement possible à ce que ce prêtre a exprimé, car sa traductrice s’est tenue elle-même à respecter sa pensée :
-E. Parvez a voyagé dans sa jeunesse. Il a eu un choc en découvrant la France d’aujourd’hui, si différente de celle qu’il a connue. La France – et pour tout dire l’Europe – étaient, dans son souvenir, des pays paisibles, heureux de vivre, confiants. Il s’est retrouvé dans un pays où règne l’Etat d’Urgence, les contrôles, etc… Et il a été effaré de « voir » autant de musulmans… (Il n’a pas dit qu’il en était effrayé, pour l’avenir, mais eu égard à son expérience et son vécu il est permis de le penser)…
-Passant par l’Allemagne, avant de venir en France, alors qu’il était dans les transports en commun, un jeune homme lui a adressé la parole. Il lui a dit qu’en Allemagne tout était bien réglé, jamais de train en retard, etc… mais qu’il y manquait quelque chose : l’islam (sans doute voulait-il dire la charia) ;
-En France, le Père Parvez a été très déçu de trouver les Français aussi ignorants, insouciants de ce qui se passe réellement, pour tout dire indifférents. Et il a été plus que surpris en voyant les églises vides alors que dans son pays, où les chrétiens sont persécutés, elles sont pleines de fidèles… Quel paradoxe !
-Puis, il a témoigné sur le Pakistan, en commençant par dévoiler que les grandes puissances, telles que le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Amérique… et d’autres, sans doute, donnaient de l’argent, beaucoup d’argent, aux talibans pour qu’ils créent des écoles, des Madrassas, où les enfants sont amenés tout jeunes pour y être endoctrinés: le Coran, le Prophète…
-Le projet d’envergure des musulmans, talibans et autres mouvances, au Pakistan et là où se trouve Daesh est de réaliser un GRAND CALIFAT : ils veulent que le monde entier soit converti à l’islam. (Ce n’est pas une surprise pour les patriotes de RR !)
-Enfin, le prêtre a évoqué le « blasphème » qui, au Pakistan, est un crime puni de mort.
–Le prêtre avait un cousin qui a tenté de faire « adoucir » cette loi sur le blasphème. Quelques jours avant qu’elle soit « proposée » devant un tribunal, il a été tué de 60 balles dans la tête…
-Or, quand un musulman veut se débarrasser d’un chrétien il lui est facile de l’accuser de blasphème et, les dénonciations, les faux témoignages, sont quotidiens. Les chrétiens payent donc un lourd tribut aux mensonges de la population, sachant que le Pakistan est un pays à majorité musulmane. Les chrétiens ne représentent que 1 % de la population. Et ce chiffre qui ne porte ombre à aucune autre religion est pourtant discriminé. Les Pakistanais veulent que les chrétiens disparaissent !
Les provocations sont constantes. Nous savons tous que l’alcool est interdit aux musulmans. Mais beaucoup aiment boire en se cachant… Un jour, un policier est venu taper à la porte de chrétiens pour leur demander de lui donner de l’alcool. Comme ils ont refusé (ils n’en avaient peut-être pas), ce policier a alerté ses collègues puis, comme ça ne suffisait pas, toute la population du village voisin. Ainsi, tout ce monde a rappliqué devant la masure des chrétiens et ils les ont « lynchés » à mort, parce que le policier, pour se venger de leur refus, les avait accusés d’avoir déchiré une page du coran…
Même les enfants n’échappent pas à la persécution. Un jeune chrétien a été accusé d’avoir écrit des paroles blasphématoires contre le Prophète, sur un mur et, bien que ses parents tentent de le sauver en disant qu’il ne savait ni lire ni écrire, il a été condamné à mort…
Autre exemple – et des plus terribles – un jeune couple qui travaillait pour le propriétaire musulman d’une fabrique de briques (beaucoup de chrétiens travaillent à la confection de briques en argile) lui ont exprimé un jour le désir de partir. Le propriétaire a non seulement refusé mais il les a accusés d’avoir déchiré des pages du coran. Ils ont été poussés par la population dans le four à briques où ils ont été brûlés vivants, devant les yeux de leur gamin de trois ans. La femme était enceinte de huit mois…
Ces crimes abominables ne sont jamais punis parce que tous les dirigeants sont corrompus.
Le cas d’Asia Bibi concrétise à lui seul tous les excès dont souffrent les chrétiens. Pour rappel, cette jeune femme avait bu à une source dont, seuls les musulmans, considèrent avoir le droit d’en jouir. Suite à cette transgression inadmissible de la part d’une chrétienne, les musulmanes lui sont tombées dessus, l’accusant d’avoir blasphémé. Cela fait maintenant 4 ou 5 ans qu’elle croupit dans une geôle. A plusieurs reprises elle a été menacée d’être pendue. La pression internationale a fait différer l’exécution. Mais, les procès en révision sont chaque fois retardés. Et ceux qui prétendent la défendre disent que si elle était rendue à la liberté elle serait tuée aussitôt, que le seul moyen de la garder vivante est donc de la maintenir en prison. A la décharge du juge : il sait que s’il l’acquittait il serait lui-même exécuté. Vu le contexte, on peut penser que les menaces l’arrangent pour ne pas avoir à rendre justice à cette femme innocente de tout, seulement coupable d’avoir bu de l’eau parce qu’elle avait soif et que cette eau est appropriée par les musulmans !
A-t-on jamais connu quelque chose de plus inique, de plus scandaleux que cette histoire ?
Mais, revenons au discours du Père Parvez. Il dit avoir trois catégories de paroissiens : les chrétiens qui travaillent dans les briqueteries et dont les gourbis s’accotent à la fabrique du propriétaire musulman. A noter que seuls les musulmans ont accès à la propriété.
Lorsque le Père Parvez a intégré sa paroisse pour la première fois il a été atterré de constater autant de misères : dans ces maisons qui n’en sont pas, il a pu constaté que leurs occupants souffraient de typhoïde, de tuberculose, de choléra.
Deuxième catégorie de chrétiens : ceux qui travaillent la terre. Ils sont corvéables à merci, travaillant de 4 heures du matin jusqu’à très tard le soir. Il est juste de dire qu’ils sont traités en esclaves par les propriétaires musulmans.
Troisième catégorie de chrétiens : ceux qui travaillent dans le milieu urbain, nettoyage des rues, des latrines, etc… Leur sort est tout aussi misérable.
Toute cette population chrétienne est illettrée, les enfants ne sont pas scolarisés.
Alors, on peut imaginer que le sacerdoce du Père Parvez est de vouloir remédier à des conditions aussi abominables. Il est donc allé trouver son évêque et lui a soumis l’idée de créer un village où tous les chrétiens seraient rassemblés.
Avec l’accord de sa hiérarchie, le Père Parvez a déjà pu créer quelques maisons, très simples, où sont déjà installés quelques chrétiens. Mais, comme il manque de fonds il a eu l’idée d’entreprendre ce voyage en Europe pour sensibiliser les chrétiens et, avec ce supplément, parachever son village. Il rêve aussi d’y créer une école, un dispensaire pour assurer à cette population indigente des conditions de vie plus dignes.
Certes, à l’issue de la conférence des questions ont été posées, par les rares personnes présentes, notamment sur le risque que les Talibans ne viennent mettre la guerre dans ce village chrétien. C’est un risque mais le Père Parvez ne renonce pas, grâce à sa foi.
SOS Chrétiens d’Orient est l’intermédiaire entre l’Occident et le Pakistan pour ceux qui désireraient apporter une aide. Courriel : contact@soschretiensdorient
Merci pour votre attention.
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