Bonjour les amis.J'espère que vous avez passé une belle fête Dieu.
Je viens de lire, Françoise, l'article auquel renvoie votre lien.
Les passages sont bien sélectionnés dans la direction qui convient aux rapporteurs.
Je crois que ce genre de synode donne ce que les rapporteurs désirent en dégager.
Déjà le nom :" synode sur la synodalité" me semble vraiment, mais alors vraiment obscur.
Donc rien que le nom rebute des gens qui aiment bien des concepts et un vocabulaire clairs.
Je me permets d'ajouter aux extraits sélectionnés par Françoise, un extrait de ce qu'on dit les "catholiques d'Anjou"
et que j'ai trouvé sur le blog d'Yves Daoudal sous le titre excellent de : "Tiens donc...";
Le voici :
"En grande majorité, les équipes regrettent les postures perçues comme « traditionnalistes »,
signe pour elles « d’un retour en arrière », d’un « repli identitaire ». Certains vont jusqu’à craindre un schisme.
À noter aussi deux préoccupations récurrentes. Les jeunes, d’abord : ils ont du mal à trouver leur place.
« Leur absence est un message ». Certains remarquent que des jeunes sont plutôt attirés par des « pratiques d’avant-concile ».
Autre obstacle majoritairement cité : les divergences entre les différentes sensibilités religieuses, qui entravent le dialogue.
De nombreuses contributions évoquent des tensions au sein des paroisses, entre la « génération Vatican II » et un courant
spirituel qualifié généralement de « traditionnaliste », porté par des prêtres plus jeunes et des communautés nouvelles.
Ces tensions génèrent des crispations, en particulier autour de la liturgie (« trop d’encens, d’ornements liturgiques »,
« filles exclues du service d’autel »). Les équipes s’interrogent : comment « faire famille » dans ces conditions ?."
Là ça parle vrai car le problème est bien l'impossible grand écart entre deux sensibilités différentes,
l'une montante qui est cependant la "traditionnelle", l'autre, la "récente" portée par des gens qui étaient jeunes
il y a 60 ans, est en perte de vitesse mais fournit les rapporteurs de ce synode.
Je rajouterais que, même dans les passages relevés dans l'article en lien de Françoise, on trouve la remarque
des jeunes du catéchisme disant que "la messe est trop longue, trop de paroles".
Or c'est justement le concile Vatican II (1962-1965) qui a augmenté la partie "parole"
au détriment de la partie "eucharistie". De plus tout ce que dit le prêtre ou presque est à haute voix.
Et ben finalement les jeunes " ne comprennent pas". Pourtant on avait fait ça juste pour qu'ils comprennent mieux,
conclusion: ça n'a pas marché.
Finalement, si on lit l'ensemble des passages relevés dans le lien de Françoise, on voit que les deux
premiers passages sélectionnés mettent l'accent sur le "problème de la messe" :
Il disent que le problème est que "l'image donnée par l'Église est centrée sur la messe" et que ce qui est bien,
c'est de se retrouver "même si ce sont des gens qui ne vont jamais à la messe".
Donc en bref, on a voulu il y a 60 ans rendre la messe plus attractive, elle ne l'est toujours pas, donc exit la messe.
On verra bien pour quoi à la prochaine étape (c'est moi qui rajoute mais ça me semble aller vers là).
Pour parler de Dieu apparemment ou d'autre chose si les gens s'ennuient et qu'ils "restent à la porte".
Sur ce bonne semaine à tous !
En union de prière car elle est bien utile en ces temps troublés. Prions pour nos prêtres et pour nos familles
et pour notre église et notre pays !