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Sous le regard des trois Blancheurs, suivre Jésus et Marie fut-ce au milieu des pires tempêtes, mais dans la paix, la joie et l'amour.
 
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 LE MYSTERE DE NOËL.

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Philippe
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Philippe


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MessageSujet: LE MYSTERE DE NOËL.   LE MYSTERE DE NOËL. EmptyVen 22 Déc - 15:10

LE MYSTERE DE NOËL.


LE MYSTERE DE NOËL. 413943283_869696424642651_5895574450098032782_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-7&_nc_sid=783fdb&_nc_ohc=aqVSFTEGBGEAX_eZ7sx&_nc_ht=scontent.fcdg2-1


Le conteur : Beaucoup de personnes inventent des histoires merveilleuses, avec des fées, des lutins et que sais-je encore ? Mais nous avons la plus merveilleuse parmi les plus merveilleuses des histoires ; et celle-ci est vraie : NOËL. Je parle de Noël ? Les Américains fêtent Noël avec un débordement démesuré de décorations de rouge, de blanc et d’or, de lumières étincelantes multicolores. Puis la fête continuera avec les gueuletons du réveillon, la dinde au marron, la bûche, et la distribution de cadeaux. Sans oublier surtout de père Noël qui est en fait l’anti-Noël, une idole inavouée, un mensonge que l’on inflige aux enfants leur montrant que leurs parents sont des menteurs ; et ils s’en souviendront quand leur papa et leur maman voudront leur parler du Bon Dieu, merci petit papa Noël. Mais dans tout ceci il ne manque qu’une chose : la crèche. La crèche, avec le bœuf et l’âne gris, ainsi que Marie et Joseph autour de Jésus couché dans une mangeoire. Cet événement ? Ho ! Trois fois rien. Ça c’est passé il y a deux mille ans à Bethléem pendant le recensement de César, dans cette petite bourgade de ploucs et de péquenots méprisée des Juifs mais , mais……
“Et toi Bethléem, tu n’es certes pas la moindre des terres de Juda, car de toi naîtra celui qui viendra sauver Israël de son péché”.
Je vais donc maintenant vous conter comment j’ai vu le mystère de Noël cette nuit, à deux heures du matin, pendant mon heure d’adoration du Saint Sacrement. Il y a beaucoup de baratin perso dans cette histoire, et les théologiens comme les historiens vont en frémir d’horreur, mais je pense que le Bon Dieu n’est pas contre le baratin de l’homme quand celui-ci lui apporte malgré tout la contemplation d’amour et d’émerveillement. Voici donc mon histoire. Tout commence dans les plaines de Bethlehem parmi les bergers.


Un berger : Nos maîtres sont bien durs de nous faire garder les troupeaux dehors alors que l’hiver est avancé. Tout ça pour grappiller quelques touffes d’herbes qui poussent encore et économiser le foin de réserve.
Un autre : oui, les moutons devraient être rentrés à l’étable depuis bien longtemps pour toute la mauvaise saison.
Un autre : et nous pendant ce temps on affronte le froid de jour comme de nuit, ce qui nous glace les os.
Un autre : surtout l’humidité qui vient la nuit et qui détrempe nos vêtements. Et c’est à peine si dans la journée nos vêtements ont le temps de sécher. En fait nous sommes dans le froid et l’humidité tous le temps.
Un autre : et je ne veux pas pleurer sur votre épaule, mais c’est particulièrement éprouvant pour moi qui suis vieux. Que voulez-vous, je suis bien obligé de continuer à travailler si je ne veux pas mourir de misère, moi et ma vieille épouse
Un autre : Oui c’est vrai Marco. Nous au moins nous sommes jeunes, beaucoup plus résistant et moins frileux que toi ; on récupère plus vite.
Un autre : Mais on a eu une bonne idée de mettre nos troupeaux en commun. Comme ça à six puisque nous sommes six et avec nos chiens, on peut mieux garder nos brebis contre les voleurs, et les loups qui commencent à avoir faim, faute d’avoir des bêtes sauvages à se mettre sous la dent puisqu’elles ont toutes commencé à hiberner.
Un autre : Et gare à nous s’il manque une seule brebis à l’appel. On recevrait des coups de bâton et celle-ci serait décomptée de notre salaire pour trois mois au moins. Trois mois de misère s’il manque une seule brebis. Ha ! Si au moins les prêtres du temple veillaient sur nous comme on veille sur nos brebis…..Ce sont nous les vrais bergers d’Israël.
Un autre : Mais qu’est-ce qui se passe Marco, ton regard s’est figé et tu nous fais des yeux de merlans frits. Et pourquoi regardes-tu ainsi à l’Est, là où le soleil se lève ?
Marco : Mais ne voyez-vous pas cette lueur étrange, cette lumière, là où justement le soleil se lève ? Ne voyez-vous pas cette lumière merveilleuse qui avance vers nous ?
Un autre : ce n’est pourtant pas déjà l’aube d’un jour nouveau car la nuit vient à peine de commencer.
Un autre : Mais regardez, oui, cette lumière vient vraiment vers nous.
Un autre : Mon Dieu. Ha ! Grand Dieu d’Israël. Mais c’est un jeune enfant, ou un ange je ne sais plus. Mais regardez comme il est beau, regardez comme il est toute lumière. Maman au secours j’ai un peu peur. Tout ça me dépasse.


Le conteur : L’ange s’approcha d’eux, et leur dit en souriant. Mais sa voix ne sortait pas de sa gorge, elle venait de toute part, comme si toute la création voulait crier la gloire du très haut.


L’ange du seigneur : n’ayez crainte bergers d’Israël. Je vous annonce une grande nouvelle : parmi vous, vous est né un enfant, qui sera et qui est déjà le roi du Ciel et de tout l’Univers, et qui vient sauver les hommes de leurs péchés. Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Marco : Mais où trouverons-nous ce nouveau-né bel ange du Ciel, comment savoir que c’est lui et pas un autre ?
L’ange du Seigneur : allez à Bethléem, et vous trouverez l’enfant béni couché dans une crèche.


Le conteur : et alors, tous les anges du Ciel éclatèrent de chant en un merveilleux cantique ; pas un seul ange ne manquait à l’appel. Et ils chantèrent :




Il est né le Divin enfant. Jouez hautbois résonnez musette, Il est né le Divin enfant. Chantez tous son avènement. Depuis plus de quatre mille ans……..



Les bergers les entendaient, les voyaient. Pour ceux qui sont un peu savants parmi vous, on va dire qu’ils ont été élevés au troisième Ciel, là où on voit l’humanité du Christ dans toute sa gloire ; tout comme saint Paul et les apôtres à la transfiguration. Et c’est normal, car dans leur souffrance et leur simplicité de vie offerte au Seigneur, ils devaient porter la grâce aux futurs bergers de l’Eglise, papes, évêques et prêtres. C’est eux qui devaient les porter et les soutenir, rien que ça. Ils devaient donc aussi voir Jésus dans toute sa gloire, afin de pouvoir en donner quelque chose aux futurs prêtres ; sinon, comment avoir la vocation ?
Marco : Mais regardez mes frères, nos vêtements ne sont plus humides, ils sont propres et secs. Et nous ne ressentons plus le froid qui il y a encore un instant nous mordait la chair. Pour nous l’air est devenu aussi doux que les belles soirées du mois de mai. Et cette belle nuit étoilée est devenue bien plus belle que le jour lui-même. Vite mes frères partons voir ce Divine enfant. Et toi, Jean, apporte ta flûte, et toi, Jude, apporte ta musette, et moi Marco j’apporte mon tambourin. Car nous allons chanter et danser autour de Notre Divin Sauveur.
Un autre : Oui mais les loups de la plaine, s’ils viennent nous en dérober pendant que nous serons partis sans surveiller nos brebis ?
Marco : Les anges sont venus nous annoncer la naissance du Sauveur ; ils sauront donc aussi garder nos troupeaux. Partons de ce pas nous enquérir de notre Divin Sauveur qui, j’en suis sûr, attend notre venue d’une impatience plus grande que la nôtre. 


Le conteur : Mais maintenant, mes frères et mes sœurs, voyons ce qui s’est passé du côté de Joseph et de Marie. C’était déjà le soir, la nuit était tombée. Ils avaient l’obligation de se rendre à Bethléem pour le recensement de César. Et ils avaient marché, marché et marché encore tout le long de la journée, Lui Joseph à pied et Marie montée sur un âne. Mais comme la jeune Dame était sur le point d’enfanter, ils avaient dû avancer très lentement, de peur qu’un à-coup brutal ne blesse sa grossesse ; aussi avaient-ils pris bien du retard tout le long de la route, sur les pierres du chemin. Et maintenant, Joseph devait trouver où passer la nuit et où l’enfantement pourrait se passer de façon descente, pendant que Marie se reposait un peu. Il commença donc à frapper de porte en porte ; ne trouvant à chaque fois que porte close.


Joseph : brave femme d’Israël, toutes les places sont prises à cause de la foule sur les routes, nous ferez-vous l’aumône d’une nuit dans votre demeure pour moi et ma jeune épouse ?
La femme : Hier je l’aurais fait volontiers et demain de même, mais ce soir nous somme à la veille du 25 de Kasleu, la fête des Encénies, le jour où Juda Macchabé a redonné la lumière au temple, et nous fêtons toujours les encénies en famille. Repassez donc demain.
Joseph : et vous, autre femme d’Israël, pouvez-vous nous accueillir juste pour cette nuit, j’ai de quoi payer ?
L’autre femme : mon pauvre ami, je suis une bonne fille de Judée bien fidèle au temple, et j’ai été jusqu’à donner mon propre lit aux voyageurs du recensement. Et je n’ai vraiment plus aucune place, même dans le couloir, même dans les combles ou mon poulailler.
Joseph : et toi, femme, peux-tu nous loger ?
Une autre femme : Passez votre chemin bande de vas-nus-pied, je n’ouvre pas ma porte aux malpropres de votre espèce.
Joseph : et toi vrai fils d’Israël, auras-tu pitié de nous et de ma jeune épouse ?
L’homme : J’ai gardé exprès une chambre à dessein pour les derniers arrivants comme toi et ta femme, Mais c’est un talent or.
Joseph : mais je n’ai pas une somme pareille, et ma femme va accoucher ?
L’homme : dans ce cas, ce n’est pas un, mais deux talents or, car vous n’allez pas être deux mais trois, et l’accouchement va créer du désordre dans ma maison.
Joseph : Marie, ma petite chérie, je ne te cache pas mon désarroi. Je ne trouve même pas de quoi vous loger. Mon mon Dieu quel chagrin, quelle tristesse.
Marie : Joseph mon bon époux très aimé de mon cœur, ne t’inquiète pas.
Joseph : Mais quel pauvre époux et quel père je fais.
Marie : Joseph mon chéri ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas. Tout est prévu comme sur du papier à musique. Lui mon Divin enfant le riche parmi les riches veut naître pauvre parmi les pauvres. Tout ceci arrive pour que dans la suite des temps, ceux qui voudront bien le suivre garderont confiance envers et contre tout en notre Bon Papa du Ciel.
Joseph : Alors FIAT. Mais que notre bon Papa du ciel nous montre sa providence.
Marie : vas donc frapper à la porte de cette maison qui me semble toute chaude de la bonté fraternelle.
Joseph : Homme, si tu es bon, est-ce que…..
L’homme : ça va j’ai compris. Je n’ai qu’une grotte à vous offrir où je loge mon bœuf pendant les mois d’hiver. Mais je peux vous fournir un balai pour bien la nettoyer du fumier, de la paille, ainsi que du bois pour faire un feu, de la lumière, et une grande couverture pour couvrir l’entrée et vous protéger du froid.


Le conteur : malgré sa fatigue, Joseph s’activa et en un tour de main, la grotte fut nickel. Le sol fut propre comme une assiette, un coin allait servir de litière à Marie et une mangeoire fut remplie de paille comme crèche pour le futur enfant. Un bon feu fut allumé par ses soins qui ne tarda pas à diffuser une douce chaleur, et la couverture fut étendue à l’entrée préservant leur intimité. Et enfin, une lampe fut alluméE. Ce fut le premier miracle de Noël, car dans le secret des cœurs, cette pauvre grotte devint le plus beau des palais du monde. Oui, le plus beau, en vérité. Mais ce n’était que le début des soucis pour Joseph, car une inquiétude plus grande encore l’attendait. Laissons-le parler.


Joseph : Marie Marie ma pauvre enfant, mais je vois que tu perds les eaux. L’enfant est déjà en train de venir. Quel affolement. Nous les hommes, nous ne savons pas faire ces choses-là.
Marie : Joseph ne t’inquiète pas.
Joseph : mais je n’ais ni linge propre ni eaux bouillantes, ni même de ciseaux pour couper le cordon ombilical.
Marie : Joseph, ne t’inquiète pas.
Joseph : et je n’ai même plus le temps d’aller chercher une matrone au village pour l’accouchement.
Marie : Joseph, NE-T’INQUIETE-PAS.


Le conteur : Alors dans la grotte de Bethléem se fit une grande lumière, aussi grande que celle de la résurrection. C’était de la lumière, mais c’était plus que de la lumière ; je ne sais trop comment dire. Joseph se retrouva dans une sidération Divine, comme si le temps venait de s’arrêter un très court moment pour permettre à l’Eternel de passer dans le temps. Et quand il retrouva ses esprits, il vit Marie tenant l’enfant dans ses bras, lui souriant l’aire de lui dire un peu amusé : “alors, tu vois, c’est aussi simple que cela” ? Mais déjà, l’enfant pleurait. Sans doute piqué par le froid car il était nu, mais surtout à cause de la méchanceté du monde que désormais il ressentait et connaissait. Car Dieu dans sa toute connaissance ignore le mal, et l’enfant Dieu pour la première fois le découvrait. Aussi l’âne et le bœuf s’approchèrent de lui pour le réchauffer de leur haleine de tendresse, et on les entendait haleter pour davantage le réchauffer. Ils allèrent jusqu’à le lécher de pied en cap afin de le nettoyer des quelques humeurs qui pouvaient lui rester de sa naissance. Excepté Marie et Joseph, La première tendresse que Jésus reçu du monde fut celle de la création restée innocente ; et jusqu’à un petit rat des champs qui voulut lui chatouiller les pieds par des petits bisous de tendresse. Tout l’Univers, toute la création se précipita dans la grotte pour aimer l’enfant Dieu ; Et tous les hommes se retrouvèrent quelques temps hébétés, car leurs anges gardiens demandèrent une pause-café juste le temps d’aller adorer le roi du Ciel et de la terre. Et faute de leurs anges gardiens, ils étaient comme des ordinateurs sans internet. Mais voilà qu’il se fait un remue-ménage dehors, qui n’échappe pas au regard vigilant de Joseph.


Joseph : que voulez bergers de Bethléem, car vous êtes les bergers n’est-ce pas ?
Un berger : Oui nous sommes les bergers. Milles anges sont venus ce soir, nous annoncer la bonne nouvelle.
Un autre berger : que le Messie d’Israël nous est donné.
Marco le plus vieux de tous : comme un poème qui jaillit de nos cœurs :


“Je vous annonce une grande nouvelle.
Un feu parmi vous, vous est donné,
Et déjà le feu court dans la lande.
Car elle court la vive flamme d’amour,
Et désormais,
Nul ne pourra plus jamais l’arrêter”.


Un berger : Nous avons découvert que c’est ici que l’enfant vient de naître. Mais très intimidés nous n’osions pas entrer, et nous ne voulions pas vous déranger.
Joseph : Mais entrez donc vous réchauffer. Jésus, car tel est son nom, est venu autant pour nous que pour vous, et il a hâte de vous rencontrer.
Le conteur : Les bergers ne se firent pas prier deux fois. Ravis, ils eurent le privilège de prendre Jésus un instant dans leur bras. On ne peux être que dans l’épouvante de l’infinitude de Dieux. Et ceci jusqu’au plus élevé des Séraphins car seul l’infini peut supporter l’infini. Mais comment être dans l’épouvante face à un tout petit bébé ? Fallait-il adorer un petit bébé Dieu pour ensuite pouvoir rebondir ? Fallait-il aller jusqu’à là ? Ha ! J’allais oublier l’innocent, le ravi, comme par hasard : un des six bergers qui était dit innocent, un jeune homme attardé mental ; et lui eut de Marie le grand privilège de garder très longuement l’enfant Jésus dans ses bras. Mais déjà l’ambiance s’animait et les questions fusèrent de toute part.
Marco : Mais dis-moi Joseph, vous avez mangé ce soir ; et la mère a bien besoin de reprendre des forces .
Joseph : Non hélas ! Je n’ai pas eu le temps de faire des courses, et à cette heure-ci, tous les magasins seront fermés.
Marco : Mais nous avons tous pour une semaine de victuailles pour notre dernière semaine de pâturage, et nous allons pouvoir partager. Moi par exemple j’ai un grand fromage de chèvre bien crémeux.
Un autre berger : et moi j’ai un énorme pain au levain cuit au four à bois, de quoi rassasier tout un régiment.
Un autre berger : et moi un jambon entier
Et un autre encore : et moi une grande amphore d’un bon vin épais de Tibériade. Mais il va falloir du houblon fermenté pour la mère ; il paraît que c’est bon pour l’allaitement. Demain, nous irons acheter ça au village.
Marco : mais voilà que l’enfant fatigue. Vite, pendant que nous mangerons notre gueuleton, jouons du fifre et du tambourin pour l’aider à s’endormir.
Un berger : Oui, mangeons, dansons et et jouons du fifre et du tambourin car c’est jour de fête. Mais c’est drôle tout de même. C’est un bébé et ce n’est qu’un bébé. Mais c’est plus qu’un bébé et comment expliquer cela ? Marie et Joseph, Cette nuit est semblable à nulle autre pareille, et 


“Ô nuit qui m’éclaire plus sûrement que le jour”. 


On pourrait rester dans la joie de cette nuit le restant de notre éternité et cela nous suffirait ; mais permettez-nous au moins de veiller sur lui le restant de la nuit jusqu’à l’aube ?


Le conteur : Mais voilà que dehors, c’est de nouveau le tintamarre, car ce sont les rois mages qui s’approchent, à grand coup de cors de chasse et de tambour ; car eux au contraire, ne sont pas très discrets.


Melchior : je suis un roi mage. Je viens d’Afrique, et je viens t’apporter de l’or. Et avec cet or, je dépose à tes pieds toutes mes richesses terrestres, Ô roi du ciel.
Gaspar : je suis un roi mage. Je viens d’Asie, et je viens t’apporter de l’encens. J’ai un immense empire, mais avec cet encens je viens t’adorer, et déposer à tes pieds ma couronne et mon empire Ô roi de la terre entière et de l’Univers.
Balthazar : je suis un roi mage. Je suis fils d’Ismaël et du Maghreb. Je viens t’apporter de la myrrhe, et avec cette myrrhe, je viens embaumer ton corps qui un jour sera crucifié à cause de nos péchés, Ô sauveur de l’humanité.


Le conteur : Mais attendez attendez les amis ce n’est pas fini. Désolé mais jusqu’à ce jour, tous les historiens, les théologiens et les exégètes se sont complètement plantés. Non ! En effet, il n’y avait pas trois rois mages, mais quatre : Il y a Melchior, Gaspar, Balthazar…..et pis Fanny….Épiphanie ? Mais je vois Fanny arriver en courant, toujours en retard celle-là. Je la laisse parler.


Fanny : Attendez moi, attendez moi les copains ; je suis Fanny la reine mage, ben oui c'est moi Fanny ! Je viens d’Occident, pour tout dire de la Gaulle, je suis une Gauloise, et pour tout dire je viens du beau royaume de France, fille aînée de l'Eglise, qui déconne à plein tube en ce moment mais dans quelque temps elle va se rattraper. Ha ! Je suis vraiment tête en l’air ; distraite comme je suis j’arrive toujours en retard. Mais bon ! Il n’est pas encore trop tard. Limite, mais ça va encore.
Joseph : dis-nous Fanny. Et toi, que nous apportes-tu de bon de ton côté ?
Fanny : et bien heu !.... Je vois qu’il y a du pain, du fromage, du pinard et du jambon; et il y a même de bonnes olives bien mûres de Provence pour le gueuleton.
Joseph : Oui ! Et alors ?
Fanny : et le dessert, il n’y a pas de dessert ?
Joseph : Non en effet.
Fanny : Alors moi j’apporte le dessert ; J’apporte la galette, la galette des rois. Et vive le Christ roi de France. Notre Dame Montjoie, vive Clovis qui a baptisé la France par son baptême, vive saint Remi et saint Martin, vive saint Louis, vive sainte Thérèse de Lisieux, Vive Bernadette de Lourdes, vive Marthe Robin, vive Anne Rencurel de Notre Dame du Laus, Vive sainte Marguerite Marie de Paray-le-Monial, vive le curé d’Ars, vive Jeanne d'Arc et tous les saints de France cachés dans le secret. Vive les Gaulois qui ont su trouver le Christ et son Eglise, et qui à l’heure voulue sauront les retrouver quand ils en auront marre de cette bande de chacals qui saccagent la France.
Vive le christ,
Vive le christ,
Vive le Christ,
Vive Dieu, vive la France fille aînée de l'Eglise
Et Notre Dame Montjoie.
Vive la galette des rois et vive le Christ qui est le roi de nôtre beau royaume de France.

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Dernière édition par Philippe le Mer 27 Déc - 11:41, édité 8 fois

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MessageSujet: Re: LE MYSTERE DE NOËL.   LE MYSTERE DE NOËL. EmptyLun 25 Déc - 18:41

Merci à toi, @ Philippe ! Elle est merveilleusement contée cette histoire, cela met de la joie dans le coeur de la relire.


Joyeux Noël à toi, aux tiens, et à tous ceux qui ont lu cette si belle histoire du mystère de Noël ! Dis donc, il s'en passe des choses pendant tes nombreuses heures d'Adoration nocturne. Quelle grâce ! Remercions Le Seigneur.

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Seigneur, aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir.
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