8 février Sainte Joséphine Bakhita

8 février : Sainte Joséphine Bakhita :

Religieuse 

Joséphine Bakhita naquit en 1869 au Soudan, province du Darfour, à Olgossa, dans une tribu nubienne. A 9 ans elle fut victime d'esclavagistes qui la vendirent et revendirent plusieurs fois sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum au Soudan. Elle fut tellement traumatisée par ces mauvais traitements qu'elle en oublia même jusqu'à son propre nom et c'est ainsi qu'on la nomma Bakhita qui signifie" la chanceuse".

Finalement rachetée par le Consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani, les mauvais traitements cessèrent. En 1885, il quitta le Soudan pour Gênes en emmenant Bakhita. Elle fit la connaissance de Mme Michieli dont elle garda la petite-fille. Celle-ci la plaça avec Bakhita chez les Filles de la Charité un temps. Bakhita y resta définitivement malgré l'assentiment de sa patronne. 

Le 9 janvier 1890, elle fut baptisée par le Cardinal de Venise, Mgr Domenico Agostini, et reçut la Confirmation. Le 8 décembre 1896, à Vérone, elle prononça ses premiers voeux. En 1902, elle fut transférée à Schio où elle prononça les définitifs en 1907. 

En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa Supérieure.
Elle s'éteignit après une longue maladie, le 8 février 1947 en invoquant : " Notre Dame ! Notre Dame !"

Elle a été béatifiée le 17 mai 1992, et canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.

Sainte Joséphine au seuil de la mort :  "Lorsqu'une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l'approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu".
Source : Wikipédia

Biographie de Sainte Joséphine Bakhita.

Prière à Sainte Joséphine Bakhita.

« O Dieu, Père de miséricorde, qui nous as donné Sainte Joséphine Bakhita cette sœur universelle, modèle évangélique de foi simple et de charité, donne à nous aussi la volonté de grandir et d’aimer selon l’Evangile. Exauce-nous les Prières de toutes les personnes qui invoquent son intercession. Donne-nous la grâce d’un cœur miséricordieux comme le sien, cœur capable de pardonner même à ceux qui nous ont fait du mal, cœur capable de vaincre le mal avec la puissante force du bien. »  

Paroles de Sainte Joséphine Bakhita.

A propos de ses bourreaux : « Si je rencontrais ces négriers qui m'ont enlevée et ceux-là qui m'ont torturée, je m'agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse »  

A propos de sa foi : « La Sainte Vierge m'a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n'en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m'avait destinée à des « choses meilleures ». Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j'étais petite, sans savoir qui c'était » . 

Pendant sa maladie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois. Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le « Patron » me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces »  

Au moment de sa mort : « Lorsqu'une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l'approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu ». 

Source : site-catholique.fr

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde