La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté
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Philippe consacré
Messages : 2085 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Sam 17 Fév - 14:25
Luisa Piccarreta mystique italienne (23 Avril 1865 - 4 Mars 1947) La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté
La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Méditations pour les 31 jours du mois de mai, mais nous allons les fare pour le carème. Ce que je vous dis dans ma Volonté, c’est l’exécution d’un décret fait de toute éternité dans la stabilité de notre Très Sainte Trinité, à savoir que notre Volonté doit avoir son Royaume sur la terre. Nos décrets sont infaillibles : personne ne peut nous empêcher de les réaliser. Comme il y a eu le décret de la Rédemption, il y a aussi eu le décret du Royaume de notre Volonté sur la terre. Jésus
INTRODUCTION Ce livre a été écrit par Luisa Piccarreta, la Petite Fille de la Divine Volonté, en 1932, par obéissance à son confesseur Don Benedetto Calvi qui, par la suite, le publia en italien. Sa diffusion fut rapide et publiée en trois éditions. Le livre se répandit rapidement, non seulement à travers l’Italie et d’autres pays d’Europe, mais aussi en Amérique. Les bénéfices spirituels des âmes qui en firent la lecture et le méditèrent furent immenses. On a vu des pécheurs obstinés se convertir après la lecture d’une seule des méditations, parce qu’ils ont cru pieusement à ces écrits dictés par la Vierge Marie. Nombreuses furent les appréciations écrites et orales (signalées au prêtre qui a publié le livre) de personnes de tous pays, y compris des prêtres et des évêques. Le thème de ce livre est la vie de la Reine de la Divine Volonté qui désire ardemment partager la gloire divine, l’amour, la vie, la paix et la félicité qu’elle possède dans ce Royaume. Avec un amour maternel, elle invite tous ses enfants à vivre dans la Divine Volonté, comme elle l’a fait elle-même durant toute sa vie ici-bas, leur demandant de lui remettre leur volonté humaine faible, obscure, malheureuse et engendrant toutes sortes de maux et de méchancetés. En échange, elle leur communiquera le don de la Divine Volonté et les guidera pas à pas dans les chemins infinis de la vie dans la Divine Volonté. Elle leur montrera le bien immense que la Divine Volonté a accompli en elle. Elle expliquera comment ses enfants devront se laisser dominer par la Divine Volonté et leur signalera les grands maux que cause la volonté humaine. Père J. Gary de la Fraternité des Fils de la Divine Volonté
PRÉLIMINAIRES Invitation maternelle de la Reine céleste Ma très chère fille, j’éprouve l’irrésistible besoin de descendre du Ciel pour te visiter maternellement. Si tu m’assures de ton amour filial et de ta fidélité, je resterai toujours avec toi, dans ton âme, pour y être ton éducatrice, ton modèle et ta tendre Maman. Je t’invite à entrer dans le Royaume de ta Maman, le Royaume de la Divine Volonté. Je frappe à la porte de ton coeur pour être accueillie par toi. Je t’apporte ce livre comme un cadeau. Je te l’offre le coeur tout rempli de sollicitude maternelle, avec l’espoir qu’il t’apprendra à vivre plus dans le Ciel que sur la terre. Ma fille, ce livre sera précieux comme l’or. Il sera ta richesse spirituelle et causera ton bonheur, même sur la terre. Tu y trouveras la fontaine de tous les biens : si tu te sens faible, il t’apportera la force ; si tu es tentée, il t’aidera à vaincre ; si tu as succombé au péché, tu y trouveras une aide puissante et compatissante pour te relever ; si tu es affligée, tu y trouveras le réconfort ; si tu as froid, tu y trouveras la chaleur ; si tu as faim, tu y savoureras la nourriture délicieuse de la Divine Volonté. Tu ne manqueras de rien. Tu ne seras jamais seule, car tu auras toujours la douce compagnie de ta Maman qui, par ses soins maternels, saura te rendre heureuse. Ta céleste Impératrice comblera tous tes besoins, pourvu que tu acceptes de vivre unie à elle. Oh ! si tu connaissais mes ardents désirs et toutes les larmes que je verse pour mes enfants ! Si tu savais combien je brûle du désir que tu écoutes mes célestes leçons et que tu apprennes à vivre dans la Divine Volonté ! Dans ce livre, tu trouveras des merveilles et découvriras une Maman qui t’aime au point de sacrifier son Fils bien-aimé pour que tu parviennes à vivre comme elle-même le faisait pendant son séjour terrestre. De grâce, ne m’attriste pas, ne me rejette pas ! Accepte le cadeau du Ciel que je t’apporte. Accueille mes visites et mes leçons. Sache que je ferai le tour du monde, que je visiterai chaque personne, chaque famille, chaque communauté religieuse et chaque nation et que, si nécessaire, je poursuivrai pendant des siècles, jusqu’à ce que j’aie formé tous mes sujets, en tant que Reine, et tous mes enfants, en tant que Mère, pour que tous connaissent la Divine Volonté et la laissent régner en eux. Voilà le but de ce livre. Ceux qui l’accueilleront seront mes premiers bienheureux enfants à appartenir au Royaume de la Divine Volonté. J’inscrirai leur nom en lettres d’or dans mon Coeur maternel. Vois-tu, mon enfant, ce même amour infini de Dieu, qui a voulu se servir de moi pour faire descendre le Verbe Éternel sur la terre pour la Rédemption, me confie maintenant le mandat difficile et sublime de former les enfants du Royaume de la Divine Volonté sur la terre. Avec un soin tout maternel, je me mets à la tâche de préparer le chemin qui vous conduira vers cet heureux Royaume. Ainsi, je te donnerai de célestes leçons et t’enseignerai des prières nouvelles et spéciales par lesquelles tu engageras les cieux, le soleil, la création, mon Fils, moi-même, ainsi que tous les saints à supplier Dieu d’établir sur la terre le précieux règne de la Divine Volonté. Ces prières seront des plus puissantes parce qu’elles impliqueront l’Agir divin lui-même. À travers elles, Dieu se sentira désarmé et conquis par ses créatures. Par le moyen de ces prières, tu hâteras la venue du Royaume de la Divine Volonté sur la terre et, ensemble, nous obtiendrons que la Volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au Ciel, conformément au désir du divin Maître. Sois courageuse, mon enfant. Contente-moi et je te bénirai.
Prière à la Reine céleste Reine immaculée, ô céleste Maman, en ce mois qui t’est consacré, je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen. Je te salue Marie… Petite pratique pour chaque jour du mois de mai Chaque matin, chaque midi et chaque soir (trois fois par jour), se placer sur les genoux de notre céleste Maman et lui dire : « Maman, je t’aime. Aime-moi, toi aussi, et donne à mon âme une petite portion de Divine Volonté. Bénis-moi pour que je fasse toutes mes actions sous ton regard maternel. »
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Lun 19 Fév - 20:22
Premier jour Premier pas fait par la Divine Volonté en la céleste Maman au moment de sa Conception immaculée. L’âme à la Reine immaculée :
Ô très douce Maman, me voici prosternée devant toi. C’est aujourd’hui le premier jour du mois de mai, ce mois qui t’est consacré et dans lequel tous tes enfants veulent t’offrir leurs petites fleurs pour te manifester leur amour et susciter le tien. Je te vois comme si tu descendais du Royaume de notre Père Céleste, escortée par des myriades d’anges pour recevoir de tes enfants des roses magnifiques, d’humbles violettes et de gracieux lys blancs, alors que tu leur prodigues en retour de ravissants sourires accompagnés de grâces et de bénédictions. Je te vois ensuite presser sur ton Coeur maternel ces cadeaux de tes enfants ; tu les amènes avec toi au Ciel pour les y conserver comme des gages et des couronnes pour le moment de leur mort. Ô céleste Maman, moi, le plus petit et le plus démuni de tes enfants, je veux chaque jour venir m’asseoir sur tes genoux maternels pour t’apporter, non pas des fleurs, mais des soleils. Cependant, ô Maman, tu dois enseigner à ton enfant comment former ces soleils divins qui te rendront les hommages les plus beaux et te donneront l’amour le plus pur. Chère Maman, tu as compris ce que je veux : que tu m’enseignes la manière de vivre dans la Divine Volonté. Quant à moi, après que, en accord avec tes enseignements, toutes mes actions et tout mon être auront été transformés dans la Divine Volonté, j’apporterai chaque jour sur tes genoux maternels toutes mes actions changées en soleils. Leçon de la Reine du Ciel : Fille bénie, ta prière a rejoint mon Coeur maternel et m’a fait descendre du Ciel. Me voici à tes côtés pour te donner ma leçon d’aujourd’hui. Regarde-moi, chère fille : des milliers d’anges sont autour de moi dans l’attente de m’entendre te parler de cette Divine Volonté dont, plus que quiconque, je suis issue. Je connais ses admirables secrets, ses joies infinies, sa valeur incommensurable. Quand tu me demandes de te parler de la Divine Volonté, c’est pour moi un moment de fête et de joie, et je me sens particulièrement heureuse d’être ta Maman. Oh ! comme je désire avoir une fille habitée par le désir de vivre complètement dans la Divine Volonté ! Dis-moi, ma fille, vas-tu me contenter ? Vas-tu déposer ton coeur, ta volonté et tout ton être entre mes mains maternelles afin que je te prépare, te fortifie et te vide de tout pour pouvoir te remplir de la Divine Volonté et faire croître la Vie divine en toi ? Pose ta tête sur le Coeur de ta Maman du Ciel et sois très attentive à l’écouter, afin que ses leçons te fassent décider de ne jamais faire ta propre volonté mais toujours celle de Dieu. Ma fille, écoute-moi : c’est mon Coeur maternel, ce Coeur qui t’aime tant, qui veut se déverser en toi. Sache que tu es inscrite dans mon Coeur et que je t’aime comme ma véritable fille. Cependant, je sens de la peine en moi parce que je vois que tu n’es pas tout à fait semblable à ta Maman. Sais-tu pourquoi nous sommes différentes ? C’est à cause de ta propre volonté : elle éloigne de toi la fraîcheur de la grâce, la beauté qui enflamme le Créateur, la force d’âme qui permet de tout supporter et surmonter, et l’amour qui consume tout. Bref, tu n’es pas animée par la même volonté que ta céleste Maman. Tu dois savoir que je n’ai connu ma volonté humaine que pour l’avoir totalement sacrifiée en hommage à mon Créateur. Ma vie s’est entièrement écoulée dans la Divine Volonté. À partir du premier instant de ma Conception, j’ai été formée, réchauffée et placée dans la Divine Volonté qui a purifié mon germe humain par sa puissance. Ainsi, j’ai été conçue pure et sainte, sans la tache du péché originel. Si ma Conception a été sans tache et glorieuse, au point de me faire partager les honneurs de la famille divine, ce fut uniquement parce que la Divine Volonté s’est déversée sur mon germe humain. Si la Divine Volonté ne s’était pas penchée comme une tendre maman sur mon germe humain pour empêcher les effets du péché originel, j’aurais eu le même sort que toutes les autres créatures humaines, celui d’être conçue avec ce péché en moi. Donc, la cause première de ce privilège a été uniquement la Divine Volonté à qui en reviennent tout honneur, toute gloire et tous remerciements. Fille de mon Coeur, écoute ta Maman : mets ta volonté humaine de côté et préfère plutôt mourir que de lui concéder un seul acte de ta vie. Ta céleste Maman aurait préféré mourir des milliers de fois plutôt que de faire un seul acte par sa propre volonté. Ne veux-tu pas m’imiter ? Ah ! si tu veux sacrifier ta volonté en l’honneur de ton Créateur, la Divine Volonté va faire ses premiers pas dans ton âme. Tu te sentiras modelée, purifiée et réchauffée par une douce et céleste rosée. Les germes de tes passions seront anéantis. Tu feras tes premiers pas dans le Royaume de la Divine Volonté. Par conséquent, sois attentive. Si tu m’écoutes bien, je te guiderai. En te tenant par la main, je te conduirai à travers les routes infinies de la Divine Volonté. Je t’abriterai sous mon manteau bleu et tu seras mon honneur, ma gloire et ma victoire. L’âme : Vierge immaculée, prends-moi sur tes genoux maternels et sois une mère pour moi. Avec tes saintes mains, prends possession de ma volonté, purifie-la, forme-la et réchauffe-la. Apprends-moi à vivre seulement de la Divine Volonté. Petite pratique : Aujourd’hui, pour m’honorer dans toutes tes actions, tu placeras ta volonté dans mes mains en me disant : « Ma très chère Maman, offre toi-même le sacrifice de ma volonté à mon Créateur. » Oraison jaculatoire : «Ma douce Maman, dépose dans mon âme la Divine Volonté pour qu’elle y occupe toute la place, y établissant sa demeure et son trône.»
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Mar 20 Fév - 21:09
Deuxième jour
Le second pas fait par la Divine Volonté en la Reine du Ciel.
Le premier sourire de la Très Sainte Trinité à l’Immaculée.
L’âme : Ô céleste Maman, me voici de nouveau sur tes genoux maternels pour entendre tes leçons. La fille indigente que je suis se place sous ton autorité. Je suis très pauvre, je le sais, mais je sais aussi que tu m’aimes comme une maman. Cela me suffit pour que je vienne me jeter dans tes bras en comptant sur ta compassion. En ouvrant les oreilles de mon coeur, tu me feras entendre ta douce voix. Sainte Maman, purifie mon coeur en le touchant de tes doigts maternels et dépose en lui la rosée céleste de tes précieux enseignements. Leçon de la Reine du Ciel : Ma fille, écoute-moi. Si tu savais à quel point je t’aime, tu aurais une confiance totale en moi et tu ne laisserais aucun de mes mots t’échapper. Tu dois savoir que, non seulement je te garde inscrite dans mon Coeur, mais que mon Coeur comporte une fibre maternelle me faisant t’aimer sans mesure. Je veux te faire connaître un autre des grands prodiges que la Trinité a accompli dans mon intérieur. Ainsi, en m’imitant, tu pourras me procurer l’honneur de devenir ma princesse. Mon Coeur débordant d’amour languit d’avoir autour de moi la noble compagnie de beaucoup de petites princesses. Aussitôt que la Divinité se fut déversée sur mon germe humain, afin d’empêcher la triste conséquence du péché originel de m’atteindre, elle sourit et se réjouit en constatant que mon germe humain était pur et saint, conformément à son dessein originel lors de la création de l’homme. Elle fit son second pas en moi en m’emmenant devant elle de manière à pouvoir se déverser par torrents sur ma petitesse durant l’acte même de ma Conception. Voyant le résultat de son travail créateur dans mon intérieur si pur et magnifique, elle sourit avec contentement. Voulant me souhaiter la bienvenue, le Père Céleste répandit sur moi des océans de puissance, le Fils, des océans de sagesse et l’Esprit Saint, des océans d’amour. Ainsi, je fus conçue dans la lumière infinie de la Divine Volonté. Immergée dans ces divins océans que ma petitesse ne pouvait contenir, j’ai formé de hautes vagues pour adresser au Père, au Fils et à l’Esprit Saint mes hommages d’amour et d’adoration. En admiration devant moi, la Trinité me sourit et me caressa et, pour ne pas se laisser vaincre en amour, elle m’envoya encore d’autres océans qui m’embellirent au point que, dès que ma petite humanité eut pris forme, j’étais investie du don merveilleux d’extasier mon Créateur. Il fut tellement remplie d’admiration pour moi que, entre lui et moi, c’était la fête continuelle. Nous ne nous refusions jamais rien : je ne lui ai jamais rien refusé et il ne m’a jamais rien refusé. Mais, sais-tu d’où me vint ce pouvoir de ravir mon Créateur ? De la Divine Volonté qui était toute ma vie. La puissance de l’Être divin était mienne et, par conséquent, nous avions une égale capacité de nous ravir mutuellement. Ma fille, sache que je t’aime beaucoup et que je désire voir ton âme remplie de mes propres océans. Ces océans sont débordants et veulent se déverser dans les âmes, dans ton âme. Cependant, pour que cela puisse se faire, tu dois te départir de ta propre volonté. C’est alors que la Divine Volonté fera son second pas en toi. Se constituant comme principe de vie en toi, elle attirera sur toi l’attention du Père Céleste, du Fils et du Saint-Esprit, qui voudront déverser en toi leurs océans débordants. Cela ne sera cependant possible que s’ils trouvent leur propre Volonté en toi, car ils ne veulent pas déverser leurs océans de puissance, de sagesse et d’indescriptible beauté dans une volonté humaine. Ma très chère fille, écoute ta Maman. Pose ta main sur ton coeur et dis-moi tes secrets. Combien de fois as-tu été malheureuse, tourmentée et aigrie parce que tu faisais ta propre volonté ? Sache que lorsque tu rejettes la Divine Volonté, tu tombes dans l’abîme du mal. Moi, je veux que tu deviennes pure et sainte, heureuse et belle, d’une beauté enchanteresse. Mais, en faisant ta propre volonté, tu fais la guerre à la Divine Volonté ; dans la souffrance, tu la chasses da sa chère demeure : ton âme. Écoute, enfant de mon Coeur, c’est une souffrance pour ta Maman de ne pas voir en toi le soleil de la Divine Volonté et, à la place, l’obscurité de ta volonté humaine. Lève-toi et prends courage ! Si tu promets de mettre ta volonté entre mes mains, moi, ta céleste Maman, je te prendrai dans mes bras, te placerai sur mes genoux et déposerai dans ton intérieur la Divine Volonté, de telle manière que, après tant de larmes, tu sois mon sourire et ma fête ainsi que le sourire et la fête de la Très Sainte Trinité. L’âme : Ô céleste Maman, puisque tu m’aimes tant, je te conjure de ne pas me permettre de quitter tes genoux maternels. Si tu vois que je suis sur le point de faire ma volonté, serre-moi sur ton Coeur et laisse la puissance de ton amour réduire ma volonté en cendres. De cette manière, je changerai tes pleurs en sourires de joie. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras trois fois sur mes genoux et, en me remettant ta volonté, tu me diras : « Ma chère Maman, je veux que ma volonté t’appartienne afin que tu puisses l’échanger contre la Divine Volonté. » Oraison jaculatoire : Ô Reine souveraine, par ta maternelle autorité, défais-moi de ma volonté pour que la semence de la Divine Volonté prenne racine en moi.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Mer 21 Fév - 22:07
Troisième jour Le troisième pas fait par la Divine Volonté en la Reine du Ciel. Le sourire de toute la création à la Conception de la céleste Reine. L’âme à la Vierge : Souveraine Maman, ravie par tes célestes leçons, ton enfant sent un grand besoin de venir chaque jour sur tes genoux pour t’écouter et pour que tu déposes dans son coeur tes enseignements maternels. Ton amour, tes douces paroles et tes étreintes me donnent courage et infusent en moi la confiance que tu me donneras la grâce de percevoir le mal qui se trouve dans ma volonté et m’amèneras à vivre totalement dans la Divine Volonté. Leçon de la Reine du Ciel : Ma fille, écoute-moi, c’est le Coeur de ta Mère qui te parle. En voyant que tu désires m’écouter, mon Coeur est dans la joie et espère que tu voudras bien prendre possession du Royaume de la Divine Volonté que je possède dans mon Coeur de Mère et que je peux donner à tous mes enfants. Sois attentive et écris mes paroles dans ton coeur pour qu’ainsi tu puisses les méditer et ajuster ta vie à mes enseignements. Après que, au moment de ma Conception, la Sainte Trinité eut souri et célébré, elle fit son troisième pas dans ma petite humanité : même si j’étais toute petite, elle me donna le don de posséder la raison. D’autre part, toute joyeuse, la création me reconnut comme sa Reine ; elle reconnut en moi la vie de la Divine Volonté et se prosterna à mes pieds, même si je n’étais pas encore née. Me chantant des hymnes, le soleil me sourit avec sa lumière. Le firmament me célébra avec ses étoiles en liesse qui formèrent une resplendissante couronne au-dessus de ma tête. La mer me fêta avec ses vagues montant et descendant doucement. En somme, la création tout entière s’unit au sourire et à la joie de la Très Sainte Trinité et accepta ma royauté sur elle. Elle se sentit honorée de trouver en moi sa Reine après qu’elle eut perdu la royauté d’Adam depuis tant de siècles à la suite de sa désobéissance à la Divine Volonté. Elle me proclama la Reine du Ciel et de la terre. Ma chère enfant, tu dois savoir que lorsque la Divine Volonté règne dans une âme, elle ne cesse d’y accomplir de grandes choses. Elle lui communique ses divines qualités. Tout ce qui émane d’elle entoure cette âme et obéit à tous ses désirs. La Divine Volonté m’a tout donné. Le Ciel et la terre étaient sous mon pouvoir. Je me sentais dominatrice de tout, et même de mon Créateur. Oh ! comme mon Coeur souffre de te voir si faible et pauvre, sans véritable autorité sur toi-même. Ce qui te domine, ce sont tes peurs, tes doutes, tes inquiétudes, en somme les misérables haillons de ta volonté humaine. Il en est ainsi parce que la vie intégrale de la Divine Volonté n’est pas en toi. Si elle était maîtresse de ton âme, elle ferait fuir tout le mal de ta volonté humaine, te rendrait heureuse et te remplirait de tous ses biens. Si, avec une ferme intention, tu décidais de ne plus donner vie à ta volonté humaine, tu sentirais mourir tout le mal en toi et y vivre tous les biens. Par la suite, la Divine Volonté ferait son troisième pas en toi et toute la création te ferait la fête en t’accueillant comme une nouvelle venue dans le Royaume de la Divine Volonté. Dis-moi, mon enfant, vas-tu m’écouter ? Vas-tu me donner ta parole que tu n’utiliseras jamais plus ta volonté humaine ? Sache que si tu fais ainsi, je ne te quitterai jamais, je me placerai comme gardienne de ton âme, je t’envelopperai dans ma lumière afin que personne n’ose venir te troubler, et je dirigerai ton âme de telle manière que tu arrives à écarter tout mal de ta volonté. L’âme : Ô céleste Maman, tes leçons me remplissent d’un baume céleste. Je te remercie pour ton immense indulgence envers ton enfant qui se sent tellement misérable. Très chère Maman, j’ai peur de moi-même ; cependant, si tu le veux, tu peux tout faire et, avec toi, je peux aussi tout faire. Je m’abandonne entre tes bras comme un petit bébé entre les bras de sa maman et, ainsi, je suis certaine de répondre à tes désirs maternels. Petite pratique : À trois reprises, aujourd’hui, tu m’honoreras en t’unissant avec les cieux, le soleil et la terre et en récitant à chaque fois trois Gloire au Père pour remercier Dieu de m’avoir constituée Reine de tout. Oraison jaculatoire :
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Ven 23 Fév - 10:03
Quatrième jour Le quatrième pas fait par la Divine Volonté en la Reine du Ciel. L’épreuve. L’âme : Ma chère Maman du Ciel, je viens de nouveau sur tes genoux maternels. Remplie du désir d’entendre tes merveilleuses leçons, mon coeur palpite d’amour. Prends-moi dans tes bras où je vivrai des moments paradisiaques. Je me sens si heureuse ! Oh ! comme j’aime entendre ta voix ! Une vie nouvelle descend dans mon coeur. Parle-moi et je te promets de mettre en pratique tes saints enseignements. Leçon de la Reine du Ciel : Mon enfant, si tu savais à quel point j’aime te presser sur mon Coeur maternel en te faisant entendre les secrets de la Divine Volonté ! Ton ardent désir de m’entendre n’est autre que l’écho de mon propre désir de te confier les secrets de mon Coeur et de te raconter ce que la Divine Volonté a accompli en moi. Enfant de mon Coeur, prête-moi bien attention. Mon coeur de maman veux te confier des secrets qui n’ont encore été révélés à personne sur la terre parce que le temps prévu par Dieu n’était pas encore venu. Voulant gratifier les créatures de grâces surprenantes non accordées jusqu’à présent, Dieu désire faire connaître aux âmes les splendeurs de sa Divine Volonté ainsi que les merveilles qu’elle peut accomplir dans les âmes si celles-ci acceptent de vivre en elle. Dieu veut me proposer à tous comme modèle, moi qui ai eu l’honneur de vivre ma vie tout entière dans la Divine Volonté. Sache, mon enfant, qu’aussitôt que je fus conçue et que la Sainte Trinité se trouva en ravissement devant mon petit être, le Ciel et la terre firent la fête en mon honneur et me reconnurent comme leur Reine. J’étais tellement identifiée avec mon Créateur que je me suis sentie comme investie de la Royauté divine. Je ne savais pas distinguer de séparation entre mon Créateur et moi. La Divine Volonté qui m’animait était la même qui animait les divines Personnes ; elle nous rendait inséparables. Tandis que tout était sourire et fête entre la Sainte Trinité et moi, je compris que tout ce qui m’arrivait devait être sanctionné par une épreuve que j’aurais à surmonter. L’épreuve surmontée est la bannière qui proclame la victoire. Elle met en sûreté tous les biens que Dieu désire donner à l’âme, la rend mûre et la dispose à faire de grandes conquêtes. Je compris la nécessité de cette épreuve et je voulus honorer mon Créateur par un acte de fidélité allant jusqu’au sacrifice de ma vie en reconnaissance des mers de grâces reçues de Dieu. Comme il est beau de pouvoir dire : « Tu m’as aimé et je t’ai aimé. » Sans avoir traversé l’épreuve, personne ne peut dire cela. Dieu créateur m’informa que l’homme avait été créé innocent et saint. Pour lui, tout était bonheur. Il avait le contrôle sur toute la création et tous les éléments répondaient à ses souhaits. Comme la Divine Volonté régnait en Adam, lui aussi était inséparable de son Créateur. Pour pouvoir lui maintenir tous ces droits et ce pouvoir, le Créateur le soumit à une épreuve. Il lui demanda de ne pas toucher à l’un des fruits se trouvant dans le paradis terrestre. Cette épreuve allait confirmer son innocence, sa sainteté et sa fidélité. Mais Adam a échoué le test. N’ayant pas été loyal, Dieu ne pouvait pas lui faire confiance. C’est ainsi qu’il perdit sa royauté, son innocence et sa félicité. Par son refus, il mit toute la création sans dessus dessous. En percevant en Adam et en toute sa descendance la grave méchanceté de la volonté humaine, moi, ta céleste Maman, à peine conçue, j’ai pleuré amèrement sur l’homme déchu. Par la suite, la Divine Volonté me demanda comme épreuve de lui céder ma volonté humaine. Elle me dit : « Je ne te demande pas, comme à Adam, de me concéder un fruit. Non et non ! Ce que je te demande, c’est ta propre volonté. Tu la conserveras, mais tu vivras comme ne l’ayant pas, la plaçant sous la domination totale de ma Divine Volonté, qui sera ta vie et qui pourra disposer de toi à sa convenance. » C’est en me demandant ce don total de ma volonté et en attendant que je prononce mon fiat comme preuve d’acceptation que la Divine Volonté fit son quatrième pas dans mon âme. Demain, quand tu reviendras sur mes genoux, je te ferai part des suites de cette épreuve. Puisque je désire tant que tu imites ta Maman, je te conjure de ne jamais rien refuser à Dieu, même si cela doit se répercuter sur toute ta vie. Que tu demeures continuellement fidèle est ce que Dieu attend de toi : son dessein sur toi. Ainsi, ton âme pourra devenir un chef-d’oeuvre de l’Être Suprême. L’épreuve surmontée est comme la matière première déposée entre les mains divines pour qu’il puisse agir dans l’âme. Dieu ne sait que faire de ceux qui sont infidèles. L’âme infidèle sème le désordre dans les travaux grandioses de son Créateur. Sois donc attentive, chère enfant. Si tu demeures fidèle dans cette épreuve, tu m’en verras tout heureuse ! Ne me cause pas d’inquiétude : donne-moi ta parole et, en conséquence, je te guiderai et te soutiendrai en tout comme mon enfant. L’âme : Sainte Maman, tu sais combien je suis faible. Cependant, tes bienfaits maternels font monter tellement de confiance en moi que j’espère tout de toi et, qu’avec toi, je me sens en sécurité. Je dépose dans tes mains maternelles les épreuves que Dieu désire me donner, en espérant que tu me donneras les grâces nécessaires pour m’empêcher de ruiner le plan divin sur moi. Petite pratique : Pour m’honorer, aujourd’hui, tu viendras trois fois sur mes genoux maternels et me confieras toutes les souffrances de ton âme et de ton corps. Tu les confieras totalement à ta Maman ; elle les bénira pour infuser en toi la force, la lumière et les grâces nécessaires. Oraison jaculatoire : Ô céleste Maman, prends-moi dans tes bras et inscris dans mon coeur : Fiat ! Fiat ! Fiat !
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Sam 24 Fév - 14:50
Cinquième jour Le cinquième pas fait par la Divine Volonté en la Reine du Ciel. Le triomphe après l’épreuve. L’âme : Céleste Souveraine, je vois que tu m’ouvres les bras pour me recevoir sur tes genoux et je cours, je vole vers toi pour savourer tes chastes étreintes et tes célestes sourires. Sainte Maman, ton apparence aujourd’hui est triomphale car tu veux me raconter ta victoire sur l’épreuve. C’est le coeur en joie que je veux t’écouter. Je te prie de me donner la grâce de triompher des épreuves que Dieu m’enverra. Leçon de la Reine du Ciel : Mon enfant bien-aimée, comme je désire te confier mes secrets, secrets qui vont ajouter à ma gloire et à la gloire de Dieu, lui, la cause première de ma Conception immaculée, de ma sainteté, de ma souveraineté et de ma maternité divine ! Je dois tout à Dieu et à lui seul. Tous les sublimes privilèges, qui étonnent le Ciel et la terre et dont la sainte Église m’honore tant, ne sont rien d’autre que les fruits de la Divine Volonté qui a toujours habité et régné en moi. C’est pour cela que je désire tant que cette Divine Volonté soit connue par toute la terre. Quand l’Être Suprême me demanda ma volonté humaine, j’ai compris tout le mal que cette volonté peut faire en la créature et comment elle met tout en danger, même les plus belles oeuvres du Créateur. Avec sa volonté propre, l’être humain est vacillant, faible et désordonné. Il en est ainsi parce qu’en créant l’homme, Dieu avait prévu que la volonté humaine serait en symbiose avec sa Divine Volonté pour que cette dernière soit sa force, son moteur, son support, sa nourriture et sa vie. En n’acceptant pas que la Divine Volonté soit la vie de notre volonté, nous écartons les privilèges et les droits que Dieu avait prévus pour nous en nous créant. Oh ! comme j’ai bien compris la grave erreur que commettent les créatures et les malheurs qu’elles attirent sur elles quand elles écartent de leur vie la Divine Volonté ! L’idée de faire ma propre volonté me plongeait dans une effroyable crainte, laquelle était justifiée puisque, en effet, Adam aussi avait été créé innocent et, en faisant sa propre volonté, il s’était plongé dans d’innombrables malheurs et, avec lui, toutes les générations qui lui succédèrent. C’est pourquoi, moi, ta Maman, remplie d’une crainte extrême mais, beaucoup plus encore, remplie d’amour pour mon Créateur, j’ai juré de ne jamais faire ma volonté. Et, pour être sûre de ne jamais manquer à ma promesse et pour mieux attester mon sacrifice à celui qui m’avait donné tant de grâces et de privilèges, j’ai pris ma volonté humaine et l’ai attachée au pied du Trône divin en hommage continuel d’amour et de sacrifice envers mon Créateur, lui promettant de ne jamais faire usage de ma volonté, mais toujours de la sienne. Ma fille, il pourrait te sembler que mon sacrifice de vivre sans faire usage de ma volonté humaine ne me fut pas difficile. Ce fut tout le contraire. Il n’existe aucun sacrifice plus difficile. Tous les autres sacrifices peuvent être considérés comme des ombres comparativement à celui-là. Se sacrifier pendant une journée suivant les occasions est simple, mais se sacrifier à tout instant, dans chacun de ses actes, y compris ses actes vertueux, et cela durant toute sa vie, en ne donnant même pas une ombre de vie à sa volonté, c’est le sacrifice des sacrifices. Il est si grand que Dieu ne peut en demander un plus grand à la créature et que celle-ci ne peut en faire un plus grand pour son Créateur. Ma chère enfant, dès que j’eus offert ma volonté en cadeau à mon Créateur, je me suis sentie triomphante de l’épreuve que j’avais à subir, et Dieu s’est senti triomphant de ma volonté humaine. Il attendait que je sois victorieuse de mon épreuve (c’est-à-dire qu’une créature vive sans sa propre volonté de manière à réparer les impairs de l’espèce humaine) pour accorder sa clémence et sa miséricorde à l’espèce humaine. Je poursuivrai sur ce sujet plus tard en te racontant ce que fit la Divine Volonté à la suite de mon triomphe sur mon épreuve. Juste un mot pour finir. Si tu savais combien je désire te voir vivre sans te servir de ta volonté humaine ! Tu sais que je suis ta Maman et que je veux ton bonheur, mais comment pourras-tu être heureuse si tu ne décides pas de renoncer à ta volonté comme l’a fait ta Maman ? Si tu décides de m’imiter sur ce point, je te donnerai tout et je serai continuellement à ta disposition, pourvu que j’aie la joie d’avoir une fille qui vit totalement et uniquement de la Divine Volonté. L’âme : Reine victorieuse, je dépose ma volonté dans tes mains maternelles afin que tu la purifies, l’embellisses et la lies avec la tienne au pied du Trône divin de telle manière que je ne veuille plus vivre selon ma volonté, mais uniquement selon celle de Dieu. Petite pratique : Aujourd’hui, pour m’honorer dans chaque acte que tu poseras, tu placeras ta volonté dans mes mains maternelles et tu me prieras de faire couler la Divine Volonté en toi à la place de ta volonté. Oraison jaculatoire : Reine triomphante, départis-moi de ma volonté et fais-moi don de la Divine Volonté.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Mar 27 Fév - 13:18
Septième jour La Reine du Ciel dans le Royaume de la Divine Volonté reçoit le sceptre de commande : la Très Sainte Trinité en fait sa Secrétaire.
L’âme à la divine Secrétaire : Souveraine Maman, vois ta fille prosternée à tes pieds et qui ne peut vivre sans toi. Même si, aujourd’hui, tu viens à moi avec ton sceptre de commande et ta couronne royale, tu es quand même ma Maman. Toute tremblante, je me jette dans tes bras pour que tu soignes les blessures que j’ai faites à mon âme en faisant ma propre volonté. Écoute, ma souveraine Maman, si tu n’opères pas un prodige et ne prends pas ton sceptre de commande pour me guider dans tous mes actes et empêcher ma volonté de commander en moi, je ne parviendrai jamais à établir ma vie dans le Royaume de la Divine Volonté. Leçon de la Reine du Ciel : Ma très chère fille, viens dans les bras de ta Maman et sois bien attentive. Je vais te parler des prodiges inouïs que la Divine Volonté a accomplis en ta céleste Maman. Les six pas faits en moi par la Divinité et décrits plus haut correspondent aux six jours de la Création. À chacun des jours de la Création, Dieu prononça un Fiat. C’était comme s’il franchissait une étape à chaque fois. Au sixième jour, il franchit la dernière étape en disant : « Fiat, faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance. » Le septième jour, il se reposa de ses travaux comme pour contempler tout ce qu’il avait créé avec tant de magnificence. En regardant son travail, il dit : « Mes travaux sont d’une merveilleuse beauté ! Tout y est parfait, ordonné et harmonieux ! » Regardant l’homme, il dit dans l’ardeur de son amour : « Ce que j’ai fait de plus magnifique, c’est l’homme ; il est le chef-d’oeuvre, la couronne de toutes mes oeuvres. » Ma Conception surpassa tous les prodiges de la Création et c’est ainsi que le Créateur voulut que le Fiat qu’il prononça sur moi se fasse en six étapes, comme pour l’ensemble de la Création. Au moment où je pris possession du Royaume de la Divine Volonté, les étapes en moi prirent fin et commença dans mon âme la vie complète de la Divine Volonté. Oh ! à quelles divines hauteurs le Très-Haut me plaça ! Les cieux ne pouvaient ni m’atteindre, ni me contenir. La lumière du soleil était petite devant la mienne. Aucune chose créée ne pouvait me dépasser. Je nageais dans les océans divins comme s’ils étaient miens. Le Père Céleste, le Fils et le Saint-Esprit aimaient ardemment me tenir dans leurs bras pour chérir leur petite fille. Quel bonheur pour eux de constater que je les aimais, les priais et les adorais à partir de la Divine Volonté qui se trouvait dans le centre de mon âme. Ils savouraient les vagues d’amour divin, les chastes fragrances et les joies indicibles qui provenaient du ciel que leur Divine Volonté avait formé dans la petitesse de mon être, à tel point qu’ils ne cessaient de répéter : « Toute belle, toute pure et toute sainte est notre petite fille. Ses paroles sont des chaînes qui nous lient, ses regards des dards qui nous transpercent, ses battements de coeur des flèches qui nous plongent dans un amour délirant. » Le rayonnement de leur Divine Volonté qui émanait de moi nous rendait inséparables. Ils m’appelaient notre fille invincible qui sera victorieuse de tout, même de notre Être divin. Dans un excès d’amour pour moi, la Très Sainte Trinité me dit : « Fille bien-aimée, notre amour pour toi suffoquera si nous ne te disons pas nos secrets. En conséquence, nous faisons de toi notre Secrétaire. Nous voulons te confier nos peines et nos décrets. Quel qu’en soit le prix, nous voulons sauver l’homme. Vois comme il se dirige vers le précipice. Ses rébellions l’entraînent continuellement vers le mal. Parce qu’il n’a pas en lui la vie, la force et le support de la Divine Volonté, il dévie des voies de son Créateur et se traîne sur la terre dans la faiblesse, la maladie et tous les vices. « Il n’y a pas d’autre moyen de le sauver que par la descente sur la terre du Verbe Éternel qui prendra son apparence humaine, avec ses misères et ses péchés. Le Verbe Éternel deviendra son frère, le conquerra à force d’amour et de souffrances ; il lui donnera tellement de confiance qu’il le ramènera dans nos bras paternels. Oh ! comme le sort de l’homme nous afflige ! « Notre peine est immense et nous ne pouvons confier la tâche à personne d’autre. N’ayant pas la Divine Volonté en lui, l’homme ne peut comprendre ni nos souffrances ni la grave méchanceté de l’homme tombé dans le péché. « À toi qui possèdes notre Divine Volonté, il est donné la possibilité de comprendre cela. Par conséquent, en tant que notre Secrétaire, nous voulons te révéler nos secrets et mettre entre tes mains le sceptre de commande pour que tu puisses tout dominer et tout gouverner. Ta domination pourra convaincre Dieu et les hommes et nous les ramener en tant que nos enfants régénérés dans ton Coeur maternel. » Qui pourrait dire, ma chère fille, ce que mon Coeur ressentit à ces paroles divines ? Une souffrance intense m’envahit et je résolus, au risque de ma vie, de conquérir Dieu et les créatures, et de les réunir. Ma fille, écoute bien ta Maman. Tu avais l’air surprise en m’entendant te raconter l’histoire de mon entrée dans le Royaume de la Divine Volonté. Sache que c’est aussi ta destinée. Si tu décides de ne jamais faire ta volonté, la Divine Volonté formera son Ciel dans ton âme. Tu te sentiras inséparable de Dieu. Le sceptre de commande sur toi-même et sur tes passions te sera donné. Tu ne seras plus esclave de toi-même, car la volonté humaine rend la créature esclave et l’empêche de s’élancer vers son Créateur et Père Céleste. Avec sa volonté humaine, il est impossible à l’homme de connaître les secrets du grand amour avec lequel le Père l’aime. Il est comme un étranger dans la maison de son Père Divin. Quelle distance la volonté humaine établit entre le Créateur et la créature ! Écoute-moi bien et fais-moi plaisir : dis-moi que tu ne donneras plus jamais vie à ta volonté humaine et je t’emplirai complètement de la Divine Volonté. L’âme : Sainte Maman, aide-moi. Ne vois-tu pas ma faiblesse ? Tes merveilleuses leçons m’émeuvent jusqu’aux larmes et je pleure sur les nombreuses fois où j’ai fait ma propre volonté, m’étant ainsi éloignée de la Volonté de mon Créateur. Oh ! s’il te plaît, douce Maman, ne me laisse pas à moi-même. Unis ma volonté à la Divine Volonté et enferme-moi dans ton Coeur maternel où je serai certaine de ne jamais faire ma propre volonté. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu resteras sous mon manteau pour vivre sous ma surveillance. En m’adressant trois Je te salue Marie, tu me prieras de faire connaître la Divine Volonté à tous. Oraison jaculatoire : Céleste Maman, enferme-moi dans ton Coeur pour que je puisse y apprendre la manière de vivre dans la Divine Volonté.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Mer 28 Fév - 17:27
Huitième jour
La Reine du Ciel dans le Royaume de la Divine Volonté reçoit le mandat de son Créateur
de mettre la destinée de l’espèce humaine en sûreté.
L’âme à la divine Mandataire : Me voici, ô céleste Maman. Je ne peux me priver de toi. Mon pauvre coeur est sans repos jusqu’à ce que je me retrouve sur tes genoux et me presse sur ton Coeur pour écouter tes leçons. Ta charmante voix adoucit mon amertume et captive ma volonté ; je la dépose aux pieds de la Divine Volonté afin qu’elle me fasse ressentir sa douce domination et sa félicité. Leçon de la céleste Mandataire : Ma fille, je t’aime tellement ! Fais confiance à ta Maman et sois sûre que tu auras la victoire sur ta volonté humaine. Si tu m’es fidèle, je me sentirai pleinement responsable de toi et me comporterai envers toi comme ta véritable Maman. Écoute bien ce que je fis auprès du Très-Haut. Rien d’autre que de demeurer sur les genoux de mon Père Céleste. J’étais très petite, pas même encore née mais, parce que j’avais en moi la vie de la Divine Volonté, je pouvais me permettre de visiter mon Créateur. Toutes les portes et tous les chemins m’étaient grands ouverts et je n’étais nullement effrayée par mon Dieu. La volonté humaine permet la frayeur et la méfiance vis-à-vis de Dieu, lui qui aime tellement ses créatures et qui désire tant être entouré d’elles. Si les créatures ont peur de leur Créateur et ne savent pas se comporter comme des enfants face à lui, elles vivent le martyre que leur impose leur volonté humaine. Donc, ne fais jamais ta propre volonté et, ainsi, ne sois pas martyre de toi-même. Je me maintenais dans les bras de la Divinité qui versait sans cesse en mon âme d’étonnants cadeaux, de nouveaux océans d’amour et de sainteté. Je priais pour l’espèce humaine. Souvent, dans les larmes et les soupirs, j’ai prié pour toi et pour tous. Je pleurais à cause de la volonté humaine rebelle qui vous maintient en esclavage et vous rend malheureux. Vous voyant ainsi malheureux me faisait verser des larmes amères qui baignaient les mains de notre Père Céleste. Émue par mes pleurs, la Divinité me dit : « Fille bien-aimée, ton amour nous touche au point que nous ne savons pas comment te résister ; tes larmes éteignent le feu de la justice divine, tes prières nous rapprochent des créatures. Pour ces motifs, nous te confions le mandat de mettre en sûreté la destinée de l’espèce humaine. Tu seras notre mandataire auprès d’eux. Nous te confions leurs âmes. Tu défendras nos droits brimés par leurs péchés. Tu rétabliras les ponts entre eux et nous. Tu portes en toi la force invincible de notre Divine Volonté, qui prie et pleure à travers toi. Qui donc pourra te résister ? Tes prières sont pour nous des ordres. Tes larmes triomphent de notre Divinité. Dès lors, empresse-toi d’accomplir ta mission. » Mon petit Coeur se sentit consumé d’amour par ces propos divins si remplis d’amour et, de tout mon Coeur, j’acceptai cette proposition en disant : « Très haute Majesté, je suis entre tes bras, dispose de moi selon ton bon plaisir. Je suis prête à te donner ma vie et, si je disposais d’autant de vies qu’il y a de créatures, je les mettrais toutes à ta disposition afin que toutes reviennent en toute sécurité dans tes bras paternels. » Même si, à ce moment-là, j’ignorais que j’allais devenir la Mère du Verbe Divin, je sentis monter en moi une double maternité : une maternité envers Dieu pour défendre ses justes droits et une maternité envers les créatures pour assurer leur sécurité. Je me sentis Mère de chacun. La Divine Volonté, qui régnait en moi et qui ne sait pas faire les choses à moitié, plaça en moi toutes les créatures de tous les siècles. Dans mon Coeur maternel, je sentis le Dieu offensé qui demandait satisfaction et les créatures ayant à subir la justice divine. Oh ! que de larmes j’ai versées ! Je désirais que ces larmes descendent dans tous les coeurs pour que chacun sente ma maternité amoureuse. J’ai pleuré pour toi et pour chacun. Aie pitié de mes larmes, ma fille ; prends-les pour éteindre tes passions et pour annihiler ta volonté humaine. Oh ! s’il te plaît, accepte mon mandat en faisant toujours la Volonté de ton Créateur. L’âme : Céleste Maman, mon pauvre coeur ne peut résister à tant d’amour. Je sens tes larmes descendre dans mon coeur et, comme des flèches d’amour, me toucher et me faire réaliser combien tu m’aimes. Je mêle mes larmes aux tiennes et te prie de ne jamais me laisser seule et de me surveiller dans tout ce que je fais. Punis-moi, au besoin. Sois ma Maman et moi, en tant que ta petite fille, je te laisserai faire de moi ce que tu voudras afin que, en exerçant sur moi ton divin mandat, tu m’emmènes dans les bras de notre Père Céleste. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu m’apporteras ta volonté, tes souffrances, tes peines, tes larmes et tes peurs, et tu les déposeras dans mes mains maternelles afin que je les place dans mon Coeur comme gages pour ma fille. Je te donnerai en échange le gage précieux de la Divine Volonté. Oraison jaculatoire : Céleste Maman, verse tes larmes dans mon âme pour soigner mes blessures causées par ma volonté humaine.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Jeu 29 Fév - 18:43
Neuvième jour
La Reine céleste dans le Royaume de la Divine Volonté est établie
Lien de paix entre le Créateur et les créatures.
L’âme à sa céleste Reine : Souveraine Dame et chère Maman, tu m’interpelles par l’amour ardent qui brûle dans ton Coeur alors que tu veux me raconter ce que tu as fait pour ta fille dans le Royaume de la Divine Volonté. Je te vois diriger tes pas vers ton Créateur qui est émerveillé par la pureté de ton regard. Charmé par ton sourire candide, il te sourit lui aussi et a bien hâte de s’amuser avec toi. Sainte Maman, dans la joie et les sourires que tu échanges avec ton Créateur, n’oublie pas ton enfant en exil dont la faible volonté cherche toujours à l’éloigner du Royaume de la Divine Volonté. Leçon de la Reine du Ciel : Fille de mon Coeur, n’aie pas peur, je ne t’oublierai jamais. Si tu fais toujours la Volonté Divine et vis dans son Royaume, nous serons inséparables. Je te tiendrai sans cesse par la main pour te guider et t’enseigner la manière de vivre dans la Divine Volonté. Chasse toute crainte car, dans la Divine Volonté, tout est paix et sécurité. La volonté humaine perturbe l’âme et compromet les plus beaux travaux, les choses les plus saintes. Tout est en danger avec elle : la sainteté, les vertus et même le salut de l’âme. Celui qui agit par sa volonté humaine est caractérisé par l’inconstance. Qui peux lui faire confiance ? Personne : ni Dieu ni les hommes. Il est comme ces roseaux qui s’agitent à chaque brise du vent. Ma chère enfant, si les mouvements du vent veulent te rendre inconstante, plonge-toi dans l’océan de la Divine Volonté et viens te réfugier sur les genoux de ta Maman. Elle te défendra contre les bourrasques de la volonté humaine en te serrant sur son Coeur maternel pour te rendre ferme et confiante sur les chemins du divin Royaume. Ma chère fille, viens avec moi jusqu’auprès de la Majesté Suprême et écoute-moi bien. D’un vol rapide, je me jetai dans les bras des divines Personnes et, en arrivant, je sentis leur amour débordant me couvrir de ses impétueuses vagues. Oh ! comme il est merveilleux d’être aimés par Dieu ! À travers cet amour, on ressent le bonheur, la sainteté, des joies infinies ; on devient tellement embelli que Dieu lui-même en est fasciné. De mon côté, je voulais imiter les divines Personnes et, bien que toute petite, je ne voulais pas être dépassée par elles en amour. Avec les vagues d’amour qu’elles m’envoyaient, je formais mes propres vagues de manière à les couvrir de mon amour. Ce faisant, je souriais, parce que je savais bien que mon amour ne pouvait atteindre l’immensité du leur. Je m’essayais quand même. L’Être Suprême souriait de mes sourires et s’amusait de mes riens. Au sommet de notre stratagème d’amour, je me rappelai le triste état de la famille humaine, étant donné que je fais partie de cette famille moi aussi. Comme j’étais chagrinée à cette pensée, je priai pour que le Verbe Éternel descende sur la terre et remette les choses en ordre. Je le fis avec tellement de tendresse et de sincérité que ma joie et mon sourire se changèrent en sanglots. Le Très-Haut fut ému par mes pleurs, surtout parce qu’ils provenaient d’une toute petite. En me pressant sur sa poitrine et en séchant mes larmes, il me dit : « Petite fille, ne pleure pas et prends courage. Puisque nous avons placé entre tes mains la destinée de l’espèce humaine, nous voulons que tu établisses la paix entre nous et elle. Il t’est donné de nous réconcilier. La puissance de notre Volonté qui règne en toi nous amène à donner le baiser de paix à cette humanité décadente et vacillante. » Qui pourrait dire ce que mon Coeur éprouva devant cette divine condescendance ? Mon amour devint tellement grand que je me sentis défaillir. Dans mon délire, je cherchais encore plus d’amour pour être capable de supporter cet amour. Quant à toi, si tu m’écoutes en mettant de côté ta volonté humaine et que tu donnes totalement la place à la Divine Volonté, toi aussi tu seras aimée d’un amour exceptionnel par ton Créateur. Tu seras son sourire et sa joie ainsi qu’un lien de paix entre Dieu et l’humanité. L’âme : Très belle Maman, aide ton enfant. Plonge-moi dans l’océan de la Divine Volonté. Couvre-moi des vagues de l’amour éternel pour que je ne connaisse rien d’autre que la Divine Volonté et l’amour. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu me demanderas tous mes actes et les enfermeras dans ton coeur afin de pouvoir sentir la puissance de la Divine Volonté qui règne en moi. Ensuite, tu offriras ces actes au Très-Haut en le remerciant de toutes les tâches qu’il m’a confiées pour le salut des créatures. Oraison jaculatoire : Reine de la Paix, donne-moi le baiser de paix de la Divine Volonté.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Ven 1 Mar - 12:54
Dixième jour
La glorieuse naissance de la Reine du Ciel. L’aurore qui se lève fait fuir la nuit de la volonté humaine.
L’âme à la Reine du Ciel : Me voici, sainte Mère, au pied de ton berceau pour être témoin de ta prodigieuse naissance. Les cieux sont étonnés, la lumière du soleil se concentre sur toi, la terre exulte de joie et est honorée de porter sa Reine nouveau-née, et les anges se bousculent pour entourer ton berceau et répondre à tous tes désirs. Tous t’honorent et veulent célébrer ta naissance. M’unissant à eux, je me prosterne devant ton berceau sur lequel, dans le ravissement, sont penchés ta mère Anne et ton père Joachim. Permets que je t’adresse mes premiers mots et te confie mes premiers secrets. Je veux déverser mon coeur dans le tien en te disant : « Ma petite Maman, tu es l’aurore du règne de la Divine Volonté sur la terre. Oh ! s’il te plaît, chasse de moi et de tous les humains les ténèbres de nos volontés humaines. » Leçon de la Reine nouveau-née : Fille de mon Coeur, ma naissance fut prodigieuse. Aucune autre naissance ne peut lui être comparée. J’enfermais en moi le soleil de la Divine Volonté ainsi que la terre de mon humanité, une terre bénie et sainte, porteuse des plus belles fleurs. Bien que je n’étais qu’une nouveau-née, je portais le plus grand des prodiges : la Divine Volonté qui régnait en moi, un ciel plus magnifique et un soleil plus resplendissant que ceux de la création dont j’étais la Reine. Je portais aussi en moi un océan de grâces qui murmurait constamment : « Amour, amour pour mon Créateur ! » Ma naissance était l’aube mettant en fuite la noirceur de la volonté humaine et présage de l’éclatante lumière du Verbe Éternel sur la terre. Ma fille, viens à mon berceau et écoute ta petite Maman. À peine née, j’ouvris les yeux pour voir ce bas monde et me mettre à la recherche de tous mes enfants afin de les enfermer dans mon Coeur, de leur prodiguer mon amour maternel et de leur ouvrir le chemin du Royaume de la Divine Volonté que je possédais. Je désirais remplir auprès d’eux ma fonction de Mère et de Reine. Dans mon Coeur, j’avais une place pour chacun, car celui qui possède la Divine Volonté n’a aucune limite : il possède des immensités infinies. Je posai aussi mes yeux sur toi, ma fille. Personne ne m’échappait. Et puisque tous célébraient ma naissance ce jour-là, c’était aussi une fête pour moi. Néanmoins, je fus peinée de voir les créatures dans la nuit profonde de la volonté humaine. Oh ! quelle noirceur enveloppe la créature qui se laisse dominer par sa propre volonté ! C’est pour elle la nuit, une nuit sans étoiles. Au plus, il y a des éclairs suivies de coups de tonnerre déversant sur elle la tempête : tempête de frayeurs, de faiblesses et de dangers qui la pousse au péché. Mon Coeur fut transpercé en voyant mes enfants dans cet état. Maintenant, écoute bien ta Maman : je suis dans mon berceau, toute petite. Vois les larmes que je verse pour toi. Chaque fois que tu exerces ta propre volonté, tu formes une nuit en toi. Si tu savais combien de mal cette nuit peut te faire, tu pleurerais avec moi. Elle te fait perdre la lumière du jour de la Divine Volonté, te met sens dessus dessous et détruit l’amour en toi ; tu deviens comme une pauvre malade manquant de ce qu’il faut pour guérir. Ah ! ma fille, ma chère fille, ne fais jamais ta volonté ! Donne-moi ta parole que tu veux contenter ta Maman. L’âme : Petite sainte Maman, je me sens toute tremblante en t’entendant parler de la nuit de ma volonté humaine. C’est pourquoi je suis ici à ton berceau pour te demander, par ta prodigieuse naissance, la grâce de me faire renaître dans la Divine Volonté. Je serai toujours près de toi, petit bébé céleste. Je joindrai mes prières et mes larmes aux tiennes pour intercéder pour moi et pour tous, afin que le Royaume de la Divine Volonté vienne sur la terre. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu viendras trois fois me visiter dans mon berceau en me disant à chaque fois : « Céleste petit bébé, fais-moi renaître avec toi à la vie dans la Divine Volonté. » Oraison jaculatoire : Petite Maman, fais poindre l’aube de la Divine Volonté dans mon âme.
Messages : 2085 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Sam 2 Mar - 13:13
Onzième jour
Durant la première année de sa vie terrestre, la Reine du Ciel a formé la plus splendide des aurores
pour que naisse dans les coeurs un ardent désir du Rédempteur.
L’âme à la petite Reine bébé : Me voici encore une fois près de ton berceau, petite Maman céleste. Mon coeur est fasciné par ta beauté dont je ne puis détourner mes yeux. Comme ton regard est doux ! Les gestes de tes petites mains m’invitent à t’embrasser et à te serrer sur mon coeur. Petite Maman, donne-moi tes flammes amoureuses pour qu’elles brûlent ma volonté et te rendent heureuse en m’amenant à vivre dans la Divine Volonté comme toi. Leçon de la Reine du Ciel : Ma fille, si tu savais à quel point mon petit Coeur maternel se réjouit de te voir près de mon berceau dans l’attente de mes enseignements ! Ainsi, je ne me sens pas une Mère stérile ou une Reine sans sujets puisque j’ai auprès de moi ma chère fille qui m’aime beaucoup et désire que j’accomplisse auprès d’elle mon rôle de Mère et de Reine. Tu es pour moi porteuse de joie, d’autant plus que tu es là pour que je t’enseigne la manière de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. Avoir une fille qui veut vivre dans ce Royaume si saint est pour moi la plus belle fête, le plus bel hommage que tu puisses me rendre. Sois attentive, ma chère fille, et je continuerai à te raconter les merveilles relatives à ma naissance. Mon berceau était entouré d’anges qui chantaient des berceuses à leur Souveraine. Puisque j’avais l’usage de mon intelligence (infusée en moi par mon Créateur), j’adorais la Très Sainte Trinité, ce qui était mon premier devoir, et ce que je faisais à travers mes babillages d’enfant. L’ardeur de mon amour pour cette sainte Majesté était si grand que je me sentis tomber dans le délire, délire accompagné du désir ardent de me trouver dans les bras de la Divinité pour recevoir ses baisers et lui donner les miens. Les anges, pour qui mes désirs étaient des ordres, me prirent sur leurs ailes et me déposèrent dans les bras aimants de mon Père Céleste. Oh ! avec quel amour les trois Personnes divines me reçurent ! J’arrivais de l’exil et la brève pause de séparation d’avec eux fut la cause de nouvelles flambées d’amour. Ces nouveaux cadeaux de leur part me fournirent de nouvelles ressources pour demander pitié et indulgence pour mes enfants exilés vivant sous le joug de la divine justice. Remplie d’amour, je leur ai dit : « Adorable Trinité, je me sens heureuse et Reine ; je ne sais pas ce que c’est que d’être malheureuse et esclave. Par votre Volonté qui règne en moi, je suis inondée de tellement de joie et d’allégresse que, dans ma petitesse, je ne peux porter tant de faveurs. Malgré ce grand bonheur, il y a de l’amertume dans mon petit Coeur. Je sens mes enfants malheureux et esclaves de leur volonté rebelle. « Ayez pitié, Trinité Sainte, ayez pitié ! Rendez-moi totalement heureuse en rendant heureux ces malheureux enfants que je porte dans mon Coeur maternel. Faites descendre le Verbe Divin sur la terre et je serai comblée ! Père, je ne quitterai pas tes genoux si tu ne m’accordes pas la joie d’apporter à mes enfants la bonne nouvelle de leur Rédemption. » La Divinité fut attendrie par ma prière et, me comblant de nouveaux cadeaux, me dit : « Retourne en exil et continue tes prières. Fais tous tes actes dans notre Volonté et, au temps voulu, nous te donnerons satisfaction. » Elle ne précisa ni le temps ni l’endroit où le Verbe allait se manifester. Pour me conformer à la Divine Volonté, je quittai donc le Ciel. Cela fut pour moi un sacrifice extrême, mais je l’ai fait de bon gré, car seule la Divine Volonté pouvait décider de mon agir. Ma fille, vois combien ton âme m’a coûté. Ce fut au point de changer en amertume l’immense mer de ma joie et de mon bonheur. Chaque fois que tu fais ta volonté, tu te rends esclave et malheureuse. Et moi, je ressens dans mon Coeur maternel la tristesse de ma fille. Quelle peine je ressens quand je vois mes enfants malheureux ! Comme tu devrais avoir à coeur d’accomplir la Divine Volonté en voyant que je me suis résignée à quitter le Ciel pour que ma volonté personnelle continue de n’avoir aucune vie en moi. Ma fille, dans chacune de tes actions, aie comme premier devoir celui d’adorer ton Créateur, de le connaître et de l’aimer. Agir ainsi place l’âme dans l’ordre de la Création et l’amène à reconnaître celui qui l’a créée. Cette connaissance est le devoir le plus saint de chaque créature : connaître son origine. Mon départ du Ciel et mes prières ont fait poindre l’aurore, prélude du plein jour de la venue du Verbe Divin sur la terre. L’âme : Petite Maman céleste, te voir nouveau-née et me donner des leçons si saintes me bouleverse. Je comprends à quel point tu m’aimes quand je te vois devenir malheureuse à cause de moi. Sainte Maman, toi qui m’aimes tant, fais que la puissance, l’amour et les joies qui te remplissent descendent dans mon âme afin que, remplie de ces dons, ma volonté personnelle n’ait en moi aucun espace et cède totalement la place à la Divine Volonté. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu feras trois actes d’adoration à ton Créateur en récitant trois Gloire au Père pour le remercier pour toutes les fois où j’ai été admise en sa divine Présence. Oraison jaculatoire : Céleste Maman, que l’aurore de la Divine Volonté s’élève dans mon âme.
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Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Dim 3 Mar - 9:14
Douzième jour
La Reine du Ciel fait ses premiers pas et, à travers ses activités d’enfant, elle appelle Dieu à descendre sur la terre
et convoque les créatures à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté.
L’âme à la petite Reine céleste : Me voici auprès de toi dans la maison de Nazareth, chère petite Reine. Je veux t’accompagner dans ta petite enfance, te donner la main pour t’aider à faire tes premiers pas et parler avec tes saints parents Anne et Joachim. Après avoir appris à marcher, tu aides sainte Anne par de petits travaux. Ma petite Maman, comme tu es charmante ! Donne-moi tes leçons pour que je connaisse mieux ta petite enfance et que, à travers tes activités d’enfant, tu m’apprennes l’art de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. Leçon de la Reine du Ciel : Ma chère fille, mon plus grand désir est de te garder près de moi. Sans toi, je me sens seule et je ne sais pas à qui d’autre confier mes secrets. C’est dans mon souci maternel que je désire t’avoir près de moi, dans mon Coeur, pour te donner mes leçons et, ainsi, t’enseigner la manière de vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. La volonté humaine ne peut entrer dans ce Royaume que si elle est broyée par des morts continuelles face à la lumière, la sainteté et la puissance de la Divine Volonté. Ne crois cependant pas que l’âme s’affligera à cause de cela. Au contraire, elle sera heureuse car, sur sa volonté vaincue, la Divine Volonté s’élèvera triomphante, lui apportant joie et félicité sans fin. Chère fille, comprendre ce que veut dire se laisser dominer par la Divine Volonté est une chose, mais être prêt à se laisser mettre en pièces plutôt que de la quitter est beaucoup plus. Écoute-moi bien. Afin d’accomplir la Volonté de l’Éternel, j’ai quitté le Ciel, ma patrie céleste, ce Ciel où, toute petite, j’étais en présence des trois Personnes divines qui me berçaient dans leurs bras paternels, me faisant partager leur joie, leur bonheur, leur richesse et leur sainteté jusqu’à la limite du possible pour une créature. Les Personnes divines se réjouissaient en voyant que, sans crainte et avec le plus grand amour, je me remplissais de leurs richesses. Je n’étais pas étonnée qu’elles me laissent prendre tout ce que je voulais, puisque j’étais leur fille, qu’une seule et même Volonté nous animait et que tout ce qu’elles désiraient, je le désirais aussi. Ainsi, je sentais que leurs biens m’appartenaient. La seule différence était que, étant toute petite, je ne pouvais posséder tous leurs biens ; il en restait toujours que je ne pouvais pas contenir puisque je demeurais toujours une créature alors que, dans leur pouvoir infini, elles pouvaient tout embrasser en un seul acte. Dès que les trois Personnes divines me firent comprendre que je devais me priver de ces joies célestes et des chastes étreintes que nous nous accordions, j’ai quitté le Ciel sans hésiter pour aller rejoindre mes chers parents. Mes parents m’aimaient beaucoup car j’étais très aimable, joyeuse, pacifique, remplie de charmes enfantins. Ils étaient très attentifs envers moi : j’étais leur joyau. Quand ils me prenaient dans leurs bras, ils percevaient des choses inhabituelles et la Vie divine qui palpitait en moi. Maintenant, fille de mon Coeur, tu dois savoir que, dès que débuta ma vie sur la terre, la Divine Volonté animait tout en moi : mes prières, mes paroles, mes pas, la nourriture que je mangeais, le sommeil que je prenais, ainsi que les petits services que je rendais à ma Maman. D’autre part, dans toutes mes activités, je te portais dans mon Coeur et te considérais comme mon enfant. J’appelais tes actes, même les plus simples, à être unis aux miens pour qu’ils soient ainsi accomplis dans la Divine Volonté. Je t’aime beaucoup, ma fille. Quand je priais, j’appelais tes prières à s’unir aux miennes pour qu’elles aient la même valeur et la même puissance que les miennes : celles de la Divine Volonté. Quand je parlais, marchais ou faisais les actes humains indispensables à la vie journalière — comme apporter de l’eau, balayer ou passer le bois à ma maman pour qu’elle allume le feu —, j’unissais ces actions aux actions similaires réalisées par toi, de telle manière que ces dernières appartiennent au Royaume de la Divine Volonté comme les miennes. À travers toutes ces actions, je demandais au Verbe Divin de descendre sur la terre. Oh ! comme je t’ai aimée, ma fille ! Je voulais que tes actes soient unis aux miens pour te rendre heureuse et te faire régner avec moi. Combien de fois t’ai-je appelée, toi et tes actions, mais, à ma plus grande déception, mes actions restaient isolées et je pouvais voir les tiennes perdues dans ta volonté humaine. Tes actions — c’est horrible à dire — étaient d’un royaume humain, non pas divin : un royaume de passions, de péchés et de misères. Encore aujourd’hui, à chaque action que tu fais dans ta volonté humaine, mes larmes coulent, sachant à quel misérable royaume elles appartiennent. Donc, si tu agis dans la Divine Volonté, joie et bonheur te seront donnés comme si cela était un droit, et tout en toi sera en commun avec ton Créateur. Les faiblesses et les misères seront bannies de ta vie et tu seras la plus chère de mes filles. Je te garderai dans mon Royaume pour que tu vives toujours dans la Divine Volonté. L’âme : Sainte Maman, qui pourrait supporter de te voir pleurer et ne pas prêter attention à tes saintes leçons ? De tout mon coeur, je te promets de ne plus jamais faire ma volonté. Et toi, céleste Maman, ne me laisse jamais seule, afin que ta présence captive ma volonté et me fasse régner sans cesse dans la Divine Volonté. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu me donneras tous tes actes pour me tenir compagnie dans ma petite enfance. Tu me feras trois actes d’amour en souvenir des trois années que j’ai vécues avec ma mère sainte Anne.
Oraison jaculatoire : Puissante Reine, capture mon coeur pour l’emprisonner dans la Divine Volonté.
Messages : 2085 Date d'inscription : 03/08/2010 Age : 76 Localisation : Maisons Laffitte
Sujet: Re: La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté Lun 4 Mar - 15:12
Treizième jour
La Reine du Ciel se prépare à quitter ses parents pour aller vivre au Temple.
Elle donne l’exemple du triomphe total dans le sacrifice.
L’âme à la Reine triomphante : Céleste Maman, je me prosterne devant toi et te demande ton invincible force face à mes souffrances. Tu sais combien mon coeur en est accablé. Toi qui aimes tant être ma Maman, prends mon coeur dans tes mains et verses-y l’amour, la grâce et la force pour que je triomphe de mes souffrances et les convertisse en actes d’amour dans la Divine Volonté. Leçon de la Reine triomphante : Ma fille, prends courage et n’aie pas peur. Ta Maman est toute à toi. Aujourd’hui, je t’attends pour que mon héroïsme et mon triomphe dans le sacrifice infusent en toi force et courage et que tu puisses triompher de tes souffrances avec héroïsme et amour dans la Divine Volonté. Ma fille, écoute-moi bien. Alors que je n’avais que trois ans, mes parents me firent savoir qu’ils voulaient me consacrer au Seigneur et m’envoyer vivre dans le Temple. Mon Coeur exulta de joie en apprenant que j’allais être consacrée et que j’allais passer ma vie dans la maison de Dieu. Ma joie était cependant accompagnée d’une grande peine : celle de devoir être privée de mes parents, les personnes qui m’étaient les plus chères sur la terre. J’étais petite, j’avais besoin de leurs soins paternels et maternels. De plus, j’allais être privée de la compagnie de deux grands saints. Je me rendais aussi compte qu’ils allaient être eux-mêmes privés de moi, leur enfant qui remplissait leur vie de tant de joie et de bonheur. Ils en ressentaient de la peine à en mourir. Malgré ces souffrances, ils étaient disposés à accomplir cet acte héroïque. L’amour qu’ils me portaient était d’ordre divin. Ils me considéraient comme un cadeau de Dieu et cela leur donnait la force de faire ce si grand sacrifice. Ainsi, ma fille, si tu veux avoir la force invincible de souffrir les peines les plus douloureuses, considère toutes les choses qui te concernent comme étant d’ordre divin, comme étant des cadeaux précieux du Seigneur. C’est avec courage que je me suis préparée à partir pour le Temple car, quand j’ai livré ma volonté à Dieu et qu’il prit possession de tout mon être, j’ai reçu toutes les vertus comme si elles m’appartenaient par nature. J’avais un contrôle complet sur moi-même. Toutes les vertus étaient en moi comme de nobles princesses et, selon les circonstances, elles remplissaient leur office sans aucune résistance. On m’aurait faussement appelée Reine si je n’avais pas d’abord été reine sur moi-même. J’avais sous ma domination une parfaite charité, une invincible patience, une douceur enchanteresse, une profonde humilité de même que toutes les autres vertus. La Divine Volonté avait fait de la petite terre de mon humanité un jardin magnifique toujours en fleurs et sans aucune des épines du vice. Comprends-tu maintenant ce que signifie vivre dans la Divine Volonté ? Par sa lumière, sa sainteté et sa puissance, la Divine Volonté place toutes les vertus dans l’âme comme si elles lui étaient naturelles. La Divine Volonté ne s’abaisserait pas à régner dans une âme rebelle. Elle veut que l’âme soit sainte et en ordre pour pouvoir y régner. Le sacrifice d’aller au Temple était pour moi une conquête et, à travers cette conquête, la Divine Volonté a triomphé en moi. Ce triomphe m’apporta d’autres océans de grâces, de sainteté et de lumière, au point que je me sentais heureuse dans mes souffrances et en quête de nouveaux triomphes. Maintenant, ma fille, pose ta main sur ton coeur et réponds à ta Maman : ressens-tu en toi une attirance vers les vertus ou sens-tu plutôt les épines de l’impatience, les mauvaises herbes de l’agitation ou la mauvaise terre des affections malsaines ? Écoute, laisse ta Maman faire les changements en toi en remettant ta volonté entre ses mains. Prend la décision de cesser de faire ta volonté et je te ferai posséder la Divine Volonté. Ta Maman bannira tout de toi et tu accompliras en une journée ce que tu n’as pas pu accomplir durant de nombreuses années. Ce sera le commencement d’une réelle vie de bonheur et de sainteté. L’âme : Sainte Maman, aide ta fille. Visite mon âme et, de tes mains maternelles, déracine en moi tout ce que tu y trouves de non conforme à la Volonté de Dieu. Brûle en moi les ronces et les mauvaises herbes, et appelle la Divine Volonté à venir régner dans mon âme. Petite pratique : Pour m’honorer aujourd’hui, tu m’appelleras trois fois à venir visiter ton âme en me donnant la liberté d’y faire tout ce que je veux. Oraison jaculatoire : Reine souveraine, prends mon âme dans tes mains et transforme-la complètement en Divine Volonté.