21 février : Saint Robert Southwell

SAINTS DU 21 FEVRIER

21 février : Saint Robert Southwell
 
Prêtre et Martyr
 
Saint Robert Southwell, naquit à la fin de l’année 1561 à Horsham St Faith, (Norfolk, Angleterre). Il était le cadet d'une famille catholique de huit enfants. Il fut envoyé dans un collège faire ses classes préparatoires au séminaire et rencontra à Paris au collège de Clermont, Thomas Darbyshire qui devint son guide spirituel.
Désireux d'entrer chez les Jésuites, il fit une première demande qui fut repoussée. Déçu il partit à pieds à Rome et se présenta auprès du supérieur général des Jésuites. Il fut admis au noviciat de Saint André-du-Quirinal le 17 octobre 1578.
 
Southwell fut ordonné prêtre à Rome en 1584. Il resta encore deux ans comme préfet d’études au collège anglais Bède le Vénérable. À sa demande insistante, Soutwell fut finalement destiné à la mission d’Angleterre en 1586.
 
Depuis 1584, une loi en Angleterre menaçait de peine de mort les catholiques qui revenaient au pays comme prêtres et y séjournaient plus de quarante jours. Cela ne découragea pas Southwell qui le 7 juillet 1586, débarqua dans son pays natal, à Folkestone.
Commencèrent alors des années très difficiles d’apostolat et de visites pastorales clandestines. Pendant six ans, il échappa aux espions et hommes de main, sous un faux nom, il circulait pour remplir son ministère apotolique. En juin 1592, Southwell fut découvert et arrêté. Emmené à la tour de Londres, il y fut torturé. Le 21 février 1595, il fut décapité en place public se reommandant à Dieu par les mots suvants : in manus tuas, Domine… (Ps. 31:6 : entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit…)  
 
Biographie de Saint Robert Southwell.
 
Citations de Saint Robert Southwell.
 
• Le chemin du ciel est étroit, rude et plein d'ascensions très pénibles et il ne peut être foulé sans un grand labeur; par conséquent leur conduite est mauvaise, leur erreur grossière et leur ruine assurée, si, après le témoignage de tant de milliers de saints, ils n’apprennent pas à parvenir à la foi.

• Dieu s'est donné à vous: donnez-vous à Dieu.

• Pas là où je respire, mais là où j'aime, je vis.

• Dieu tempère tout. Que les hommes espèrent se lever mais craignent de tomber.

Saint Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques du révérend Robert Southwell", p.47

• Je ne me soucie pas d'une pièce de monnaie, le bien-faire est ma richesse, l’Esprit est pour moi un empire. La grâce offre la santé.
Saint Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques du révérend Robert Southwell", p.58

• Quand la Fortune sourit, je souris pour penser à quelle vitesse elle fronce les sourcils.
Saint Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques du révérend Robert Southwell", p.59

• Les temps se succèdent, et les chances changent bien sûr, de féodales à équitables, de mieux en mieux.
Les temps passent par les tours (1595).

• Je suis le plus riche quand je suis le plus riche en remords.
Saint Robert Southwell (1872). "Les poèmes complets de Robert Southwell", p.40

• Le christianisme est une guerre, et les chrétiens sont des frères spirituels.
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• Là où le péché a éclos, les larmes lavent le nid.

• Peu d'entre eux ont tout ce dont ils ont besoin, aucun ce qu'ils souhaitent.

• Pas de joie si grande mais une fin en cours, pas si difficile mais peut très bien s'améliorer.
Saint Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques du révérend Robert Southwell", p.47

• Ce que la pensée peut penser, une autre pensée peut réparer.
Robert Southwell (1856). "Œuvres poétiques", p.49

• Ma conscience est ma couronne, mes pensées satisfaites mon repos, mon cœur est heureux en soi, ma béatitude est dans ma poitrine. 
Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques de la Rev. Robert Southwell, maintenant tout d'abord complètement éd. par WB Turnbull ", p.57

• L'esprit de l'homme est un miroir des vues célestes, un bref où toutes les merveilles se résument, des formes les plus justes et des formes les plus douces, un magasin, le plus gracieux de tous, et cependant la pensée peut encore les embellir davantage.

• Levez la voile pendant que le vent souffle, la marée et le vent ne restent pas un plaisir pour les hommes.
Robert Southwell (1856). "Les œuvres poétiques de la Rev. Robert Southwell, maintenant tout d'abord complètement éd. par WB Turnbull ", p.60

• Ma poitrine impeccable est le fourneau, l'essence est le feu, l'amour est le feu et le soupir la fumée, la cendre, la honte et les mépris: La justice coule sur la Justice et la Miséricorde souffle sur les charbons: Le métal de cette fournaise sont les âmes souillées des hommes.
Robert Southwell (1856). "Œuvres poétiques", p.98

• Comme dans la nuit de l'hiver, grelottant dans la neige, je fus surpris par une chaleur soudaine qui faisait briller mon cœur, et levant un œil craintif pour voir ce qui se rapprochait du feu, je vis un joli bébé tout brillant qui apparut dans l'air.
"La Fille Brûlante" l. 1 (environ 1590)

• Voici un bébé tendre et fou à la fois, par un nuit glaciale de l'hiver, dans une mangeoire pour animaux, tremblant des mensonges: Hélas! Quelle vue misérable.
Saint Robert Southwell, William Joseph Walter (1817). "St. Plainte de Peter: Et autres poèmes ", p.47

Source : azquotes.com