4 juin : Sainte Clotilde

SAINTS DU 4 JUIN

4 juin : Sainte Clotilde
 
Reine chrétienne 

Née en 474, Clotilde était l'épouse de Clovis, roi païen des Francs.
La vie de Clotilde fut surtout marquée par la conversion de son époux avec l'aide de Saint Rémi en 496.
Restée veuve en 511, elle se retira dans un monastère près de Tours et vécut dans la prière et l'humilité près de la tombe de Saint Martin.

Elle mourut en 545. C'est le Pape Anastase qui avait dit à Clovis et à Sainte Clotilde, qu'il avait mis la France sous la protection spéciale du glorieux Prince de la milice céleste Saint Michel Archange.

Elle est invoquée par les femmes pour demander la conversion de leur époux et dans les cas de fortes fièvres, de mort subite ou de maladies touchant les jambes.

Elle est la sainte Protectrice des boiteux., et de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) . Son prénom vient du franc qui signifie " qui s'illustre au combat".

Litanies de Sainte Clotilde

Prière de Sainte Clotilde :

« Mon Dieu, si vous jugez que ma présence puisse servir pour adoucir l’aigreur de ces esprits, je n’aurai considération ni de mon âme, ni de ma santé, mais je me sacrifierai en ce voyage pour le public. Mais si je ne puis servir d’autre chose que d’un fardeau inutile, comme je me le persuade assez raisonnablement, je vous conjure, par votre bonté, de recevoir mes humbles prières de faire cesser cette discorde entre mes fils et me conserver dans la tranquillité de mon humble retraite. Ainsi soit-il. »

Une autre prière de Sainte Clotilde

« Ô, Mon Dieu, vous savez mon cœur, et que ce n’est ni par crainte du travail, ni par manquement de courage que je me suis retirée de la cour de mes enfants ; mais, voyant leur déportement et ne pensant pas leur pouvoir aucunement profiter par mes conseils, j’ai choisi le moyen que j’estimais le plus sortable pour les aider, qui est celui des prières. Et me voici maintenant prosternée au tombeau d’un de vos plus grands serviteurs pour supplier, par ses mérites et par ses cendres, d’apaiser les querelles, de ces malheureux enfants et regarder de l’œil de vos Miséricordes accoutumées ce pauvre peuple et cette France à qui vous avez consigné tant d’arrhes de vos fidèles amitiés. Ainsi soit-il. »

Source : site-catholique.fr